En art comme en amour, l'instinct suffit. - Anatole France.
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PDV de Sasuke
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- À tout à l'heure ! criais-je à travers les épais murs de ma maison d'enfance.
Personne ne me répondis, ce qui ne me surpris pas particulièrement. Je fermai la porte, vérifiant pour la douzième fois la présence de mes clés. Elles étaient là ! Puis, mon sac de sport sur les épaules, je me dirigeai vers le gymnase en cet horaire inhabituel. Par chance, une éclaircie s'était présentée, éclaircie que j'ai pris pour un présage de ce rendez-vous, qui, de toute évidence, me faisait particulièrement stresser. Durant le chemin, mes sentiments se partageaient entre angoisse à la vue de ces moments seulement lui et moi, dans une pièce et excitation lorsque je pensais à ces moments, seulement lui et moi, dans une pièce. Oui. Il est aussi possible que mes idées soient un peu embrouillées...
Au bout de quinze minutes, j'arrivai au gymnase. Puis d'un coup comme un coup de poing dans le ventre, une question. Et si il ne venait pas ? Et si il me laissait juste là à attendre des heures comme un crétin ? Et si depuis le début il se foutait de ma gueule ? Mes questions digne de mon angoisse de m'attacher aux gens et de rencontrer de nouvelles personnes fusaient, tandis que je l'attendais. Et dans cet état, il m'était dur d'être attentif à mes alentours, je l'admets. C'est probablement la raison pour laquelle je n'ai pas entendu des pas arriver derrière moi, et même si il était légers, ils restaient fait sous la marque d'un individu qui avait un certain poids. Puis, sans prévenir, je me fis enlacer par derrière à ma plus totale surprise. Sous ce geste d'affection inconnu pour moi et surtout totalement imprévu, je sursautai violemment. "L'inconnu" (dont je me doutais de l'identité comme étant un certain Uzumaki) ria quand il vit ma réaction. Son rire... là, plus aucun doute sur son identité possible ! Un rire comme ça, c'était forcément lui. Je grognai à son réflexe de rire de moi. Bon d'accord ce n'était pas vraiment de MOI, c'était plutôt de ma RÉACTION, mais tout de même !
Des rougeurs sur mes joues.
- Ahah, c'était trop tentant aussi ! T'aurai vu ta tête ! rigola mon interlocuteur dans un fou rire.
Je me retournai d'un coup sec, pour lui saisir la mâchoire sensuellement afin de le déstabiliser histoire qu'il arrête trois secondes de rire. Étant donné que j'était plus grand que lui de quelques centimètres, me voir ainsi le tenir d'en haut, même si c'était de manière RELATIVEMENT douce -pour moi en tout cas- ne manqua pas d'arriver à son but, c'est-à-dire de le déstabiliser. Un rictus vainqueur s'afficha sur mon visage, tandis que le sien arborait un air confus et boudeur.
