Tout était sombre dans ma tête. . . je voyais des lumières puis des ombres, des arbres, des oiseaux, du sang, des flammes, des silhouettes. . . je me perdais dans mon propre esprit, j'étais dans un nouveau monde. Le monde de la liberté. Enfin. Ça a été le paradis dans ma tête, puis l'enfer lors de mon réveil.
C'est lorsque j'ai finalement ouvert les yeux avec la sensation d'avoir dormis pendant plusieurs jours de suite, que j'ai pu constater que je me trouvait dans une pièce quasiment vide où j'était couché sur un matelas ordinaire et blanc, il ne me piquait ou ne me faisait mal nul-part. Je m'étais assis difficilement sur celui-ci avec l'étrange sensation de m'être fait brûler la gorge et que mon bras droit ait été coulé dans du béton. En regardant autour de moi, j'ai vu un bureau avec deux chaises, plusieurs caméras plates au plafond, une porte avec une petite fenêtre à barreaux avec quelques lumières à néon au plafond.
Je me suis mis lentement debout après avoir repris mes esprits et j'ai commencé doucement à marcher à travers la pièce qui semblait dater de plusieurs dizaines d'années au vu de la poussière et des taches sur les trois des quatre murs de la pièce. À mesure que j'avançait à travers la pièce, plus je me posais des questions. . .
Quesque je faisait ici? Qu'est ce que j'avais fait pour arriver ici? Où étais-je?
Après plusieurs dizaines de minutes à fixer le vide en essayant de comprendre comment j'avais bien pu en arriver là, le bruit assourdissant de la porte a résonné dans toute la pièce, à ce moment là, un important jet de lumière vive est venu illuminer mon pauvre visage blanc et gris recouvert de brume noire comme la nuit. J'ai vu, peu après, entrer deux hommes qui portaient des combinaisons militaires qui m'ont fait signe avec leurs mains d'aciers de les suivre en reculant vers l'extérieur armés de leurs fusils qui ont suffis à me retirer de la tête toutes mes idées folles.
Je suis arrivé devant les deux hommes en quelques secondes et je me suis arrêté à un mètre d'eux.
L'un des soldats est sorti et l'autre a pointé son arme vers moi en me disant quelques mots avec sa voix qui semblait tout juste sortir de sa radio militaire.
- Bon écoute moi bien petit tu va lentement sortir de là et nous suivre bien calmement, sans geste brusques. . .
- Mais. . .Quesque j'ai f..
Je n'avais même pas terminer ma phrase qu'il s'est mis à me hurler dessus.
- Hey! Tu est déjà bien chanceux d'être toujours en vie après tout ce que t'a commis! Alors maintenant tu vas gentiment nous suivre sans plus dire un mot sinon tu verras se qui te reste de ton âme saine partir avec l'une de mes balles dans ton crâne! C'est compris!?
- Oui..
- J'espère bien pour toi! Maintenant avance!
Le deuxième soldat s'est contenté d'aller fermer et barrer de nouveau la porte de la pièce m'ayant servi de cachot pendant une heure, puis de revenir vers nous toujours sans dire un mot et personnellement je ne comptais pas m'en plaindre. . .
Plus tard, après plusieurs dizaines de minutes à marcher sans arrêt, nous sommes finalement arrivés devant une porte de métal qui semblait, à première vue, verrouillée de l'intérieur. Le soldat qui m'avait hurlé dessus un peu plus tôt est passé devant nous et avais marché vers la porte après avoir demander à son collègue qui se tenait toujours à côté de moi de me surveiller pendant qu'il allait ouvrir la porte. Le deuxième soldat avais acquiescé et est resté près de moi. Le soldat à la porteest arrivé devant la porte et a appuyé sur un petit bouton rouge qui semblait connecté à une mini radio qui se tenait juste au-dessus pour ensuite rapprocher sa bouche et y glisser quelques mots en chuchotant.
- Il est là monsieur, vous vouliez toujours le voir?
Il reçu en retour un 'OUI, faites-le entrer' et la porte s'était ouverte devant nous en ayant laissé s'illustrer derrière elle une silhouette à cravate qui nous a invité à entrer en nous disant qu'il m'attendait depuis un moment.
Je suis resté silencieux sur le moment malgré ma gorge qui me faisait toujours atrocement mal dû aux brûlures qui n'avaient toujours pas étées traitées depuis le jour de l'incendie mais surtout à cause de la vague de questions que j'aurais chercher à poser à tout le monde que j'aurais pu croiser. . .
Une fois à l'intérieur, les deux soldats m'ont poussé devant le bureau de l'homme à cravate et sont par la suite en refermant la porte derrière eux.
J'étais maintenant seul devant cet homme que je ne connaissais moins que quiconque sur terre sans toujours ne rien savoir de la cause de ma présence dans cet étrange bâtiment que je ne pouvais comparer à aucun autre que je connaisse.
l'homme à cravate, m'avais dit en tirant sur l'un de ses tiroirs de bureau, un document jaune et noir être un certain Blake Ade et m'avoir longuement attendu car il en avait visiblement long à me dire. . .
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Elliot à l'ombre...
رعبElliot Helairn était un jeune garçon de 16 ans qui travaillait au dépanneur de son village, il s'y est rendu presque tous les jours pendant 5 mois. Mais un jour, alors qu'il se préparait à terminer sa journée de travail, un évènement des plus innate...