Un jour le vent tourne ,
Et c'est imprévisible.
Le vent ne fait pas de détour,
Mais il reste invisible
Lui et moi, on se ressemble ,
Il est casiment toujours froid.
pendant le mois de décembre,
Il me pétrifie les doigts.
Parfois discret ,parfois déchaîné,
Parfois pluvieux, parfois enneigé.
Il reste libre et invincible ,
Il danse entre les gens ,il est très habile .
Il m'a dit ,d'encaisser la tempête,
Pour observer l'arc en ciel.
Je lui est dit," tu es trop bête,
Ma tempête est immortelle.
Je suis comme ce vent ,
Qui souffle dans les feuilles.
Je suis comme ce vent ,
Quand j'écris mes poèmes sur des feuilles,
Mais je peux aussi être ce vent qui,
Déracine les chênes.
C'est terrible,
Mais quand on y pense être libre ,
c'est choisir soi même ses chaînes.
