1 | Eula

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CHAPITRE 1

LE DÉPART



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Assise sur le matelas du lit de ma chambre, je pliais mes dernières affaires dans ma valise. De temps à autre, je jetais un coup d'œil à l'heure qu'indiquait mon téléphone. Plus je regardais l'heure et plus j'avais l'impression que l'horaire de mon départ approchait à grande vitesse. Sans m'en rendre compte, je passais plus de temps à regarder l'heure qu'à me préparer.

L'heure de mon départ était dans moins de dix minutes.

Je glissais la tirette de la fermeture éclair de ma valise afin de la fermer et remis le bagage droit sur ses roulettes.

Il ne me restait plus que la cage de mon chat à apprêter et je serai prête à partir.

Or, Juno était introuvable. Comme s'il avait décidé de jouer à cache-cache aujourd'hui et maintenant. Après tout, c'était bien connu que les chats détestaient les voyages en voiture. Juno avait dû sentir qu'il ferait partie du voyage.

Il ne me restait plus que la bonne vieille technique des croquettes. J'appelais une des domestiques de mes parents et lui faisais part de ce que j'avais en tête, lui confiant ainsi un nouveau travail à accomplir dans les plus brefs délais.

Sur le chemin pour quitter ma chambre, je remarquai l'absence de mon collier en argent Vivienne Westwood en passant devant mon miroir sur pied. Je l'avais enlevée la veille lorsque mes parents recevaient des invités pour un repas autour de leur travail ; ma mère trouvait ce collier trop enfantin pour un évènement comme celui-ci.

Je l'avais donc rangé dans la commode du couloir, où j'étais certaine de le retrouver sans problème. J'aurais bien évidemment pu le déposer dans ma chambre, mais les femmes de chambre auraient pu s'en débarrasser si ma mère le leur avait ordonné.

Ouvrant le tiroir, je fouillais attentivement son contenu lorsque mes doigts glissèrent sur une enveloppe cachée là, attirant mon attention. Je me demandai comment elle avait fait pour arriver là, d'autant plus que les lettres, courriers et enveloppes qui nous parvenaient étaient immédiatement rangés dans le bureau de ma mère.

Légèrement curieuse, je saisissais l'enveloppe et observai le dessin qui enjolivait sa face avant : un phénix des plus majestueux, ses ailes déployées dans un éclatant mélange de couleurs froides. Son bec était pointé vers le sceau de la lettre, portant les initiales E et L.

EULA AYLINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant