29 | Calix & Esmeray

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CHAPITRE 29

JOKER AND QUINN



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"Prends autant de temps que tu veux, je t'attendrai."

Mes yeux parcouraient attentivement l'éventail de couleurs et de variétés qui s'étalaient sur l'étalage floral. Des roses d'un rouge profond, des roses d'un noir mystérieux, des iris élégants... Toutes semblaient évoquer une signification particulière, une émotion différente. Mon esprit était en ébullition, cherchant le bouquet parfait pour cette occasion spéciale.

Soudain, au milieu de toutes ces options, mes yeux se posèrent sur un bouquet de lys blancs. Une douce onde de nostalgie m'envahit. Mon père avait l'habitude d'offrir des lys blancs à ma mère, des lys purs et élégants. Les souvenirs d'une époque où notre famille était unie et heureuse refaisaient surface. Sans plus d'hésitation, je pris ce bouquet et me dirigeai vers la caisse, prêt à rendre hommage à la mémoire de mon père.

Une fois les formalités de paiement accomplies, je me dirigeai vers la sortie de la boutique de fleurs, le bouquet de lys blancs reposant délicatement sur le siège passager de ma voiture. Le moteur vrombissait doucement lorsqu'elle s'anima, prête à me transporter vers ma prochaine destination : le cimetière d'Althéa.

Les pétales de lys exhalaient un parfum doux, emplissant l'habitacle de cette odeur apaisante qui me rappelait tant de moments précieux. La lumière du soleil, doucement déclinante, caressait les fleurs, les faisant briller de leur éclat blanc pur. Le chemin qui se profilait devant moi était imprégné de souvenirs et d'émotions, et mon cœur se préparait à un voyage à la fois mélancolique et gratifiant.

Lorsque je pris la route, le paysage défila lentement, comme pour me donner le temps de réfléchir. Les rues familières m'emmenaient inévitablement vers le lieu de repos éternel de mon père, un endroit où les souvenirs se mêlaient à la douleur de la perte, mais où la promesse de lui rendre hommage brillait comme un phare au loin.

Le vent soufflait doucement parmi les arbres du cimetière, apportant une légère brise qui caressait mon visage tandis que je me tenais devant la tombe de mon père. C'était un endroit paisible, loin de l'agitation du monde extérieur. Les arbres anciens et majestueux se dressaient comme des gardiens silencieux, leurs branches s'étendant vers le ciel en un doux ballet de feuilles vertes.

Je m'agenouillais devant la pierre tombale, le cœur lourd, le bouquet de lys blancs que j'avais apporté reposant à mes pieds. Mon père avait toujours offert ces fleurs à ma mère, et elles représentaient l'amour et la paix qu'il avait apportés dans notre maison.

EULA AYLINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant