10 | Calix

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CHAPITRE 10

PANIQUE INSUPPORTABLE



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La dernière chose à faire... c'était de la laisser seule !

Les adversaires se démultipliaient, ils avaient créé un véritable guet-apens. Et laisser Eula ici, au beau milieu de ce bain de sang, c'était impensable, elle ne s'en serait jamais sortie vivante. Ses chances de survie étaient bien plus supérieures avec ces fils de pute à sa poursuite.

Je n'avais pas dit ces mots sans réfléchir, le programme de sport d'Everning était complet ; escrime, boxe, natation et athlétisme. Et elle était dans les 15 meilleurs élèves de cette année, sur 50 élèves.

Je les abattais tous un par un, les gardant à bonne distance de nous. Odessa était en sécurité, si elle avait bien suivi les ordres de sa mère, elle avait dû sortir par la porte annexe, à l'arrière du manoir. Les personnes qui étaient encore ici étaient sans grande importance, on pouvait partir.

Leur embuscade était bien réfléchie, et c'était ce qui m'énervait. N'importe laquelle aurait été ma décision quant à Eula, ils avaient une réponse pré-préparée pour s'y adapter. Si je l'avais laissée avec nous, tous ces connards nous seraient tombés dessus, nous serions en infériorité numérique.

Si je la laissais partir, seule une, ou deux voitures, grand maximum, la traquerait. Tandis que nous, nous aurions encore les cinq autres.

Riley laissa tomber le crâne du cadavre à ses pieds avec un mépris silencieux, puis enfonça son poignard dans le crâne de l'assaillant qui tentait de me prendre par surprise. Le bruit sec du métal contre l'os se mêla aux ombres dansantes de la nuit, une mélodie sombre qui accompagnait notre danse mortelle. Les gouttes de sang perlèrent sur la lame avant de s'écraser silencieusement sur le sol.

Depuis le départ d'Eula, le temps s'était écoulé rapidement, environ dix minutes, et dans ce laps de temps, nous avions dû faire face à une série d'attaques orchestrées par nos rivaux. Nous nous tenions maintenant dans le calme tendu de l'obscurité, au cœur d'une bataille où chaque décision pouvait être notre dernière.

Viens, Riley. On se casse.

Je guidais mes pas d'un pas lourd et prudent à travers le chaos, veillant avec précaution à ne pas piétiner les cadavres qui jonchaient le sol. La scène qui s'étendait devant moi était un tableau déchirant de destruction et de désolation dont j'étais malheureusement habitué.

EULA AYLINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant