17 | Eula

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CHAPITRE 17

SI PROCHE



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Alors que nous quittions la Mercedes, une incertitude grandissante m'envahissait, nous étions sur le point de franchir le pas de la porte. Mes doigts effleurèrent la poignée de la porte d'entrée, prête à l'ouvrir, mais Calix me prit la main, redirigeant notre chemin vers une autre destination. Un frisson d'anticipation me parcourut alors qu'il nous guidait vers le côté de la maison, un endroit inattendu et particulièrement sombre.

Je vais te soulever.

Les mots prononcés avec cette désinvolture déconcertante me surprirent, au point que je faillis m'étouffer avec ma propre salive. Cependant, au moment où je détournai mon attention vers Calix, je captai l'éclat malicieux qui animait son visage. Un sourire rusé se dessinait sur ses lèvres, et c'est alors que je compris que ses mots avaient un contexte complètement différent, destiné à la fenêtre ouverte à proximité.

Il a fait exprès...

Me dis pas que tu pensais à... ça ? Ma reine ? sourit-il. Les deux me vont.

Oh bordel.

Sans hésitation, il s'inclina gracieusement à ma hauteur, un sourire complice dans les yeux, m'invitant silencieusement à monter sur ses épaules. Une légère appréhension se faufila en moi : et s'il me trouvait trop lourde ? Est-ce qu'il ferait un commentaire ? Ou est-ce qu'il changerait d'avis sur moi ? à cause de mon poids ?

Bien que toujours j'appréhendais sa réaction, mes jambes trouvèrent finalement leur place sur ses épaules, une douce chaleur émanant de ses mains posées sur la peau de mes cuisses. En un mouvement fluide, il se redressa, m'emportant avec une aisance qui me laissa ébahie. Accotée au mur de la maison, je réalisai que mes mains ne parvenaient pas à atteindre la fenêtre visée.

Prudemment, j'entrepris de remplacer ma cuisse par mon pied, prenant peu à peu appui pour me mettre debout sur les épaules de Calix. Son toucher constant sur mes chaussures Gucci me rassurait, une présence rassurante qui me protégeait d'une chute malencontreuse.

Mon cœur, semblable à un tambour battant au rythme effréné, accompagnait chaque mouvement. Mes doigts agrippèrent le rebord de la fenêtre, mon regard inspectant rapidement la pièce derrière le verre pour m'assurer que personne n'était témoin de notre intrusion. L'instant était venu. Avec précaution, je m'élevai sur le rebord, franchissant finalement le seuil pour entrer dans la pièce qui s'offrait à moi.

À peine avais-je songé à me retourner pour tendre la main à Calix qu'il était déjà sur le rebord de la fenêtre, une agilité déconcertante l'ayant propulsé là-haut en un clin d'œil. Cependant, ce qui attira aussitôt mon attention, ce fut le détail qui ne pouvait m'échapper : son visage arborait une teinte écarlate. Un mélange de rapidité et de tension émotionnelle semblait se refléter sur ses traits. Son regard, évitant obstinément de croiser le mien, était focalisé ailleurs. Un frisson de curiosité, assorti d'une pointe de préoccupation, parcourut mon être.

EULA AYLINGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant