Chapitre 1 : La nouvelle

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J'étais assise au fond de l'amphi comme à mon habitude, c'était encore l'une de ces journées froides et grisâtres d'automne. On voyait les arbres se dénudé de leurs feuilles orangée à travers les gigantesque fenêtres placée si haute que ça donnée un côté lugubre à cette immense salle. J'essayais de suivre le cour malgré moi, mais je n'avais pas la tête à penser à la philosophie, Socrate avait perdu toute mon attention. Je me laissais donc divaguer, je laissais mon esprit rêver aux futurs vacances qui approchait. Puis je me suis surprise à regarder tout autour de moi. J'avoue que je ne parlais pas vraiment aux gens de ma promo, mise à part quelques-uns qui était plutôt cool et surtout sortie de la période "âge con" comme j'aime l'appeler. Pour certaine personne, cette période est malheureusement à vie. Je continuais donc à regarder tous ces gens ayant l'air de zombie, littéralement, à taper en même temps sur leur ordis enfin plutôt leur MacBook devrait-je dire, accessoire primordial pour un universitaire qui a sûrement fini ici sans savoir pourquoi. Puis d'un coup mon regard c'est figé. Cette fille, je ne l'avais jamais vue. 


Elle avait une tignasse entre le roux et le châtain clair qui paraissait indomptable. Ce qui m'a marqué, mises à part ses cheveux à la Rebelle, c'est qu'elle aussi laissait son esprit divaguer mais d'une tout autre manière que la mienne, elle dessinait.
J'ai commencé à me tortiller sur mon siège pour essayer de voir, malgré la distance, ce qu'elle gribouillé. Bien évidemment les vieilles chaises en bois de l'amphi grinçaient horriblement, ce qui m'a valu quelques regards accusateurs de mes camarades, avant de retourner à leurs écrans. Mais ça m'étais égal, car la Rebelle inconnue c'était aussi retourné vers moi, mais pas avec un regard de jugement comme les autres plutôt avec un petit rire silencieux, puis un sourire, qui m'était adressé, avant de retourner à son chef-d'œuvre. C'est là où j'ai découvert son visage, elle portait des lunettes, qui bizarrement accentuer encore plus son côté "artiste loufoque", elle avait l'air d'avoir les yeux clairs aussi, mais trop loin pour le confirmer. L'autre détail que j'ai remarqué, c'était son rouge à lèvre. Un rouge intense et foncé qui faisait ressortir encore plus son sourire.

J'ai eu l'impression d'être devenu rouge comme une tomate, je sentais mes joues chauffer et pendant un cours instant mon cœur c'est accélérer. Comme si j'avais oublié de continuer à respirer, ce qui était sûrement le cas. J'avais l'impression de ne plus rien savoir à cet instant, complètement aspirer par ce moment. Puis d'un coup je suis revenue à moi en sentant une main me secouer. C'était celle de mon meilleur ami Tristan.


Tristan : « -Eh Garance ?! Tu vas bien ? C'est l'heure de la pause et tu n'as même pas réagis. On va chercher un café ? »


Je n'ai jamais aimé le café, mais j'aimais aller à la machine avec Tristan pour me dégourdir les jambes et parfois prendre un chocolat chaud. Tous les prétextes étaient bon pour sortir de cet amphi au allure de prison.


Garance : « -Euh, ouais ça va, t'inquiète. Oui allons-y avant que le prof nous assomme avec Platon où je ne sais qu'elle autre philosophe mort. »


Sur le chemin, direction la cafétéria où se trouver la machine, je n'arrivais pas à me sortir cette fille de ma tête et encore moins son sourire.

Arrivant dehors, Tristan alluma sa cigarette pendant que je lui tenais son café. Il me passa la clope en même temps que je lui rendais son gobelet. En même temps que je soufflais la fumée, je regardais autour de nous pour voir s'il n'y avait pas des oreilles baladeuses. Puis en lui rendant sa clope je lui demandais :

MathildaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant