Chapitre 2 : Mathilda

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Mathilda, Mathilda, je me répète son prénom en boucle dans ma tête tout en tournant et retournant la feuille de papier.
Depuis cette découverte, j'étais incapable de penser à autre chose et encore moins de voir le temps passer. Je suis sortie de mes pensées seulement au claquement de la porte d'entrée accompagné de Tristan qui me signale qu'il est rentré.
J'entends ses pas ce diriger vers ma chambre, puis frapper à ma porte. Il rentre en ce cachant les yeux et pour rire il me sort "- J'espère que tu es habillé et que tu ne fais rien de privé "
N'entendant pas ma réaction, il se découvre les yeux et me voit sur mon lit, sûrement avec un sourire jusqu'au oreille, le regard dans le vide, entourer du contenu de mon sac de cours.

T : "- Euh, okay... Tu vas bien Garance ? Tu fais un peu flippé."
Je lui tend le dessin en lui répondant tout simplement : "- elle s'appelle Mathilda."

Tristan complètement surpris et perdu, regarde le dessin attentivement avant de me dire :

"- Qui ?"
G : "- Bah la fille aux cheveux roux de ce matin !! Celle de l'amphi de philo en première heure."
T : "- Comment tu peux en être sur avec seulement un dessin ?" Répondit-il en scrutant toujours le papier.
G : "- Tout simplement parce qu'elle était la seule qui dessinait en amphi, que d'après l'angle où elle était assise, ce personnage me représente et surtout on a pu glisser ce dessin dans mon cahier seulement pendant l'inter cours où étrangement elle a disparu après."

Il me regarda d'un air dubitatif en faisant un long "hmmmmm" dont seul lui a le secret. Tout ça pour finalement me sortir : "M'ouais, ça se tient".
Après une telle réponse, je pouvais juste éclater de rire et Tristan me rejoignit dans cette cacophonie en s'asseyant à côté de moi.

T : "- N'empêche elle dessine vachement bien malgré le côté glauque de la scène."
G : "- Moi je trouve cela très représentatif des étudiants de notre promo, de vrai zombie."
T : " - Ah bah sympa pour moi." répondit Tristan tout en imitant le zombie "cerveau, manger cerveau".

J'éclate de rire de nouveau, en le rassurant que ce serait le zombie le plus cool et drôle de tout les zombie.

T : "- Tu oublie beau gosse aussi !!"
G : "- Oh oui, le plus beau des mangeur de cerveau."

On éclate encore de rire jusqu'à qu'on entende la porte d'entrer claquer. C'était Lou cette fois-ci. On entend ses pas ce diriger vers ma chambre, la sienne étant juste en face. Tristan me fit chute avec son doigt sur les lèvres, ce leva le plus doucement possible de mon lit et ce mit derrière ma porte. Je savais très bien ce qu'il préparait et comment ça allait finir.
Lou arriva vers sa porte et d'un coup, Tristan surgit de derrière elle en gueulant "cerveau, manger cerveau pour être plus intelligent". Le cris de Lou ce fut entendre sûrement dans tout le quartier. Ca fonctionnait à chaque fois avec elle, ce genre de trucs. Quand elle reprit ses esprits, elle insulta le grand barbu complètement hilare, de tout les noms, en lui tapant les bras.

T : " Aïe, arrête, c'est de la violence gratuite là ! On dirait pas, mais la petite sait ce défendre." Rétorqua Tristan au coup de Lou.
L : "- Roh arrête, je sais très bien que tu es sarcastique, mais je connais malgré tout ton point faible et tu va regretter ta bêtise."

Tristan compris très vite de quoi elle voulait parler. Mais avant même qu'il est eu le temps de s'enfuir où de ce protéger, Lou le chatouilla.
Et oui, qui aurait cru qu'un grand barbu comme Tristan Lefevre, serait si chatouilleux ?
Au début la scène était marrante à regarder, voir Tristan ce dandiner comme un asticot pris au piège était mon image favorite. Mais ça commençais à devenir long, mon meilleur ami c'était mis au sol, essayant de ce mettre en boule, mais Lou c'était assise sur lui.
Puis d'un coup, les chatouilles ce sont arrêter, il y a eu un long silence. Lou était assise en califourchon sur Tristan et ils se regardaient droit dans les yeux. Avec ce fameux regard intense qu'on a avant d'embrasser une personne.
Malheureusement pour eux, je me racla la gorge pour rompre ce moment un peu trop étrange à mon goût et d'autant plus dans ma chambre.
Lou ce releva d'un coup, les joues un peu rosie. Attend est-ce que Lou serait entrain de rougir pour Tristan ? Mais au final elle repris ses esprits et me regarda.

MathildaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant