Like him (En Réécriture)

23

 — Tu es là ? Je lui demande, sans jamais le quitter du regard.

— Évidemment, tu m'as appelé.

Je passe mes mains autour de son cou et je dépose un chaste baiser sur ses lèvres avant de sourire comme une idiote.

— Tu me manquais, je lui avoue.

— Toi aussi, tu me manquais, Jess.

Je sursaute presque.

— Jess ? Qui est Jess, Thomas ?

Je commence à paniquer, qui est Jess ?

— Toi ? Ma copine.

— Moi ? Mais je m'appelle Esmée !

— Qu'est-ce que tu racontes ?

Jess apparaît derrière lui et il se retourne pour l'embrasser passionnément. J'observe leurs langues s'entremêler tandis que mon estomac se noue.

Une main se hisse sur ma taille et une bouche se colle contre mon oreille afin de me chuchoter :

— Alors, Esmée ? Tu vois comme ça fait mal qu'on te pique celui que tu aimes ?

Je me retourne brusquement.

— Quoi ?

Je me réveille d'un bond. Bordel, c'était quoi, ça ?

À côté de moi, Solène dort toujours profondément et Jessica ronfle. Même dans son sommeil, elle arrive à me taper sur le système.

J'y repense, Thomas, Jess, cette voix. Elle me semblait si lointaine et si familière à la fois.

Je me lève et je sors de la chambre en prenant soin de fermer la porte. J'allume la lumière de la pièce principale avant de me servir un verre d'eau.

Le liquide froid me rafraîchit, faisant s'évaporer peu à peu les sueurs dues à l'angoisse de mon rêve.

J'ai chaud, je vérifie la température sur le thermostat, elle est au minimum. Pourtant, j'ai l'impression d'étouffer.

Mon téléphone retentit sur la table basse.

Mon Maître --------) Petite insomnie ?

Mince, il a dû apercevoir la lumière depuis son chalet. Même être discrète, je n'y arrive pas.

Moi -------) Tu m'espionnes ? Flippant.

Une sourire s'affiche sur mes lèvres sans que je ne puisse le contrôler.

Mon Maître -------) Détend-toi, j'ai juste vu la lumière, par hasard.

Moi -------) Avec toi, rien n'est jamais le fruit du hasard.

Mon Maître -------) Tu as raison, je t'espionnais.

J'éclate bruyamment de rire avant de plaquer ma main sur ma bouche en me souvenant que les filles dorment.

Moi -------) Solène avait raison, tu es chelou comme type.

Mon Maître -------) Alors, tu parles de moi à tes copines, c'est nouveau ça.

Moi -------) Même pas dans tes rêves les plus fous.

Mon Maître -------) Crois-moi, dans mes rêves les plus fous, on fait plus que discuter.

Moi -------) Euh, d'accord. Sinon, pourquoi tu cherches Gabriella ?

Mon Maître -------) Comment tu sais ça ?