Whitephoenix231

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Le temps d'une mélodie de belles pensées

Le temps d'une mélodie de belles pensées

Temps va comme la grue blanche s'en est allée.

Mais si l'on ne peut changer la mélancolie,

Le ciel étoilé, lui non plus n'est pas parti.


Je repense d'ailleurs, à nos souvenirs d'antan

A nos moments passés, à rire et à pleurer

Et quand j'entends encore cette grue chanter,

Je revois, ta trop belle figure m'intimant


De ne point pleurer car elle est belle la vie !

Et tu voulais certainement que j'y souris...

Et une immense nuit noire à présent m'engloutit


Dans les méandres d'une cruelle symphonie.

Tu sais parfois, j'ai envie de te retrouver,

Le temps d'une mélodie de belle pensées.

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Petit point critique ^^ Toujours : Trois pilier : Fond, forme, émotion GO

Fond :

Je pense que je ne me trompe pas si je dis que cette mélodie parle du deuil. C'est assez incroyable que c'est la troisième fois qu'un poème parle de deuil sur les cinq déjà posté. Est ce que le deuil vous est cher à vous auteurs ou est ce que c'est la mélodie qui vous l'apporte, la nostalgie est présente dans chacun de vos poème après tout ^^ Je vous laisse y débattre en commentaire.

Le personnage voit une grue et pense à une personne chère et perdue. C'est à peu près tout ce qu'il se passe objectivement.

L'on peut se demander, pourquoi une grue, parmi tout les oiseaux. La grue est loin d'être un symbole homogène, par exemple c'est un symbole de longévité dans les pays asiatique alors qu'en Occident c'est souvent le symbole des prostitués, en effet l'expression "faire le pieds de grue" veut dire "attendre longtemps à la même place", on imagine la personne debout une jambe replié pour mieux s'adosser à un mur ressemblant donc au pas d'une grue.

Clairement, ce n'est pas pour son symbolisme que la grue a été choisi. La grue blanche plus spécifiquement est blanche, couleur de la pureté, c'est un animal particulièrement grand et beau ce qui a pus faire penser au narrateur une "trop belle figure". C'est, en plus, un oiseau menacé qui migre, son départ peut autant signifier le départ que l'arrivé des beaux temps. J'imagine que c'est ces migrations que le poème mentionne avec "Temps va comme la grue blanche s'en est allée."

L'on peut aussi penser aux grues d'origami, l'oiseau servirait donc plus de madeleine de Proust qu'a autre chose. Honnêtement je sèche ce sera à l'auteur de nous apporter sa réponse^^


Il y a trois éléments récurent de ce texte : La musique, le temps et la nuit:

La musique se retrouve dans le titre mais aussi dans le chant de la grue et dans la cruelle symphonie. La musique ici est le symbole de la mélancolie je pense, de la nostalgie, le symbole des jours heureux aujourd'hui révolus. Littéralement "les sanglots longs des violons".

Le temps s'explique de lui même je pense, le temps passe sans l'être aimé, le monde continue de tourner même sans l'être aimé, qu'on le veuille ou non.

La nuit est un peu plus complexe. Elle n'apparaît que deux fois dans le texte, dans le ciel étoilé qui n'est pas partie et dans l'immense nuit noire qui engloutit le narrateur. Je pense que ces deux vers doivent être compris différemment, le premier comme un autre exemple du temps qui passe, le ciel étoilé que, l'on imagine, les deux personnages voyaient ensemble n'a pas changé malgré qu'un des spectateur à disparu. La nuit noire de l'autre côté est peut être la dépression ou les pensées négatives en générales.

Forme :

Nous avons affaire à un sonnet, deux quatrain suivit par deux tercets en alexandrins. Et je pense que c'est la plus grande faiblesse du poème. Car le sonnet c'est aussi une distinction très claire entre les différentes strophes, un dernier vers qui amène une chute, un agencement de rimes particuliers en ABBA ABBA CCD EDE. Ce sont quelques règles qui sont facilement ignorable mais malheureusement elles font partie de la nature du sonnet (Je pense surtout à la règle que chaque strophe doit être complete et se satisfaire d'elle même et à la règle de la chute.)

Malgré ce défaut qu'on pourrait qualifier de mauvaise foi de ma part, il y a plusieurs image particulièrement intéressante, notamment le vers éponyme "le temps d'une mélodie de belles pensées" qui est une très belle image mais j'aime surtout "le ciel étoilé, lui non plus n'est pas partie" qui demande un tout petit peu de réflexion et qui est très forte comme idée.

Emotions :

Le texte est bien entendu bourré de violentes émotions et sentiments, la perte, le deuil la dépression et la tristesse.

Je ne sais pas quoi dire de plus à part que certaine phrases un peu trop suranné affaiblisse le message, je pense exclusivement au "elle est belle la vie", mais là c'est vraiment une question de goût.

Conclusion: Un poème très solide est très jolie, la plupart des erreurs relevé sont des erreurs de structure qu'il faut vraiment vouloir chercher.

Si vous n'êtes pas d'accord je n'attends que votre avis ^^ Et j'espère que cette critique vous sera utile

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