Chapitre 48

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Je repris connaissance en lâchant un soupir rauque. Je me relevai immédiatement et regardai autour de moi. Je remarquai que j'étais dans une boîte étrange et je tapai dessus. La réalisation me frappa. M'avaient-ils enterrés vivante? Ces idiots je vous jure! Je commençai à crier, mes poumons me brûlant. Je grognai et plaçai mes mains sur le haut de la boîte. Je fermai les yeux en baissant le tête et récitai un formule. Le toit explosa et le sable et les débris se déversèrent vers moi. Brillante idée que j'avais eus là! Je criai une formule, la peur agrippant mon ventre. Les débris et le sable furent envoyés en l'air et il retombèrent sur les côtés. Je soupirai de soulagement et ne perdis pas une seconde avant de commencer à grimper le long du trou. Je plaçai mes mains enfin, sur le bord et tirai. Je me jetai sur le sol et tournai sur le dos, respirant vite. Je me levai rapidement pour voir que j'étais au bord de la mer, sur une colline. L'endroit était magnifique. Je tournai mon regard pour voir une autre petite tombe. Je lus l'inscription ainsi que le nom: Dobby. Je fermai les yeux et m'accroupis, prenant le temps de dire au revoir. Je me relevai et courus vers la maison non loin d'où j'étais. Je la voyais à l'horizon. J'ouvris la porte sans toquer, sur mes gardes. Auprès tout je ne savais pas sur qui j'allais tomber. J'entendis du bruit dans la cuisine et me dirigeai vers là. Je poussai la porte doucement et sursautai en voyant qui était à l'intérieur.

"Fleur?" m'exclamai-je.

Celle-ci fit volte-face et hurla en me voyant. Elle pointa sa baguette vers moi et je sautai de côté pour éviter le sort. Je comprenais qu'elle réagissait comme ça. Après tout ils croyaient tous que j'étais morte, et j'étais pleine de saleté et de terre ainsi que de sable. Je levai ma main vers elle et elle se replia sur elle-même, plaquant ses mains sur sa tête. Bill accourut dans la cuisine et je relâchai doucement Fleur pour lui montrer que je ne voulais aucun mal. Bill parut confus pendant quelques secondes et leva sa baguette.

"Bill je t'en supplie je suis déjà morte une fois, ne me renvois pas là-bas!" suppliai-je, légèrement agacée.

"Alhéa, tu es morte" dit-il lentement.

"Étais, les esprit m'ont aidé à revenir, enfin ce n'est pas le problème. Où est mon frère?"

Bill secoua la tête, ne voulant pas me croire.

"Qui aurait pu faire ce que j'ai fait à Fleur sans aucune baguette à part moi?"

"Elle a raison, c'est elle" intervint Fleur en regagnant son sang froid et je lui offris un sourire heureux.

"Harry, Ron et Hermione sont partis depuis quelques jours maintenant, ils voulaient aller chercher un nouvel Horcrux"

"Ils ont trouvé un nouvel Horcrux et sont allés sans moi?" m'écriai-je.

"Pour notre défense, on te croyait morte"

"Harry était dévasté" dit Fleur d'une voix remplie d'émotions.

"Savez-vous où ils sont partis?" continuai-je en ignorant la douleur en pensant à Harry.

"Au coffre de Bellatrix Lestrange, mais ils doivent être partis à présent"

"Je dois aller à Poudlard" annonçai-je "Je dois savoir ce que prépare Voldemort de son côté pour pouvoir permettre à Harry de gagner du temps. Est-ce que vous savez comment je peux y aller?"

"Pré-au-Lard" proposa Fleur et je hochai la tête.

"Je ne peux pas transplaner" remarquai-je et Bill pointa sa baguette sur un objet.

"C'est un portoloin. Il t'amènera où tu veux"

Je lançai un regard au couple avant de m'approcher de la petite cuillère. Je pris une grande inspiration, et pris l'objet dans mes mains. Mes pieds quittèrent le sol, et je criai. Une seconde après, je tombai au sol. Un cri strident, tel une alarme. Je jurai quand j'entendis des gens sortirent en trombe de différentes habitations. Je partis en courant, lançant des regards derrière moi. La panique me poussait à courir plus vite. J'étais même choquée de ma vitesse. Soudain, une porte s'ouvrit à ma droite, et quelqu'un me prit le poignet en plaçant une main sur ma bouche. Je retins un cri. On me poussa dans une maison et j'entendis une porte claquer. Je me retournai pour voir le sosie de Dumbledore devant, excepté que cet homme n'avait pas de lunette. J'ouvris de grands yeux tandis que les gardes dehors passaient devant la maison sans rien voir. Une fois le calme de retour, je fixai l'homme devant moi. Je me relevai.

Alhéa Potter  -Harry Potter/LegaciesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant