Il y a beaucoup de façons de raconter ce voyage. La vérité est un mélange de tout ça. Je ne sais pas combien de mots cela prendra, mais j'aimerais partager avec vous l'air chaud dans les rues de Mombasa,
l'odeur du marché aux épices,
les petites m...
Le lac Naivasha, c'est un petit lac situé au nord-ouest de Nairobi, loin d'être aussi grand que le lac Victoria, il n'a pourtant rien à lui envier. Il fait partie de la vallée du Grand Rift : le berceau de l'humanité, un ensemble de failles, de volcans et de lacs alignés le long de l'Afrique de l'Est. Impossible de s'en lasser.
Autour de ce lac, il y a quelques barrières électriques parce qu'avant les hippopotames se promenaient en liberté autour des lodges. Et autant vous dire que c'est une sécurité non négligeable, parce qu'entre leur 30 km/h de vitesse de pointe et leur immense mâchoire, ils sont parmi les animaux les plus dangereux d'Afrique. Le lac Naivasha c'est aussi et surtout des aigles qui pêchent au-dessus de l'eau, des hérons qui se baladent, des pélicans qui se reposent, de nombreux autres oiseaux dont j'ignore le nom et des pécheurs à pied courageux. Le lac Naivasha c'est aussi des centaines de serres qui l'entourent pour produire des roses pour la Saint Valentin.
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A proximité du lac Navaisha, il y a aussi les gorges d'Hells Gate, la porte de l'enfer. Pas très rassurant ce nom, il est pourtant de circonstance. Il s'agit du parc naturel qui a inspiré le Roi Lion, là-bas les gorges sont si profondes et étroites que l'eau peut monter en quelques minutes lorsqu'il pleut. Mais en plein soleil c'est une autre histoire, un paysage de film, digne de Lara Croft ou James Bond, où les rayons de soleil serpentent à l'intérieur de la pierre et où l'eau qui coule est plus brulante que celle de ma douche. Là-bas, les gens l'appellent Madi Modo. Quand on se retrouve dans des endroits pareils, on se sent privilégié, en se sent aventurier. Appelez moi Indiana Jones.
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Je vous ai déjà parlé de la conduite au Kenya, mais dans cette région, on fait face à un tout autre niveau : des routes de terre, poussiéreuses et trouées de nuit avec un seul phare de fonctionnel. Pour se rendre au lodge et y passer la nuit, une seule indication nous avait été donnée : « Allez jusqu'à la fin de la route, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus descendre ».
Un synopsis de film d'horreur en somme. A l'arrivée la nuit masquait tout, il n'y avait qu'une maison perdue au milieu de nulle part, un feu de cheminée, aucun réseau, des bruits d'insectes à l'extérieur et des chamallows grillés à l'allumette. On était seuls au monde.
La nuit change les perceptions parce que le réveil était splendide. Il y avait une maison dans une plaine, entourée de coteaux recouverts de champs de thés, des hommes et des enfants qui y travaillaient, une petite rivière et le bruit réconfortant de la nature tout autour. C'est ce jour-là qu'on est allés ramasser du thé, qu'on a appris à le préparer et qu'on a fait la meilleure des dégustations.
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