Chapitre 9

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Pov Regina

J'étais totalement déboussolée, complètement à la merci de cette femme que je ne connaissais pas plus que ça, qui avait fait irruption un jour sans même que je ne saches qui elle était réellement.

Je perdais mes barrières avec une telle facilité que la peur s'empara, pour la première fois depuis des années, de moi. Je sentis l'anxiété augmenter et je viens violemment la repousser.

- Stop. Je... je ne peux pas. Je suis mariée et vous êtes le professeur de mon fils.

- Vous le voulez autant que moi.

- Cessez. Je vais aller me coucher. Je suis fatiguée.

Elle se recula visiblement à contre cœur et je pu alors correctement voir la plaie sur son cou. 

- Suivez moi... avant tout je vais vois soigner.

- Vous avez aussi besoin de soin.

- Cela peut attendre.

- Non. Mais je vous suis.

Je me rendis jusqu'à ma salle de bain personnelle et vint prendre de quoi désinfecter les deux plaies. Je vins alors massoir sur le bord de la baignoire et la blonde fit de même.

Je pris la bouteille d'alcool et en versa sur le cou d'Emma qui fit une grimace de douleur avant de se laisser faire. Je me mis à nettoyer la plaie puis vins entourer son cou d'un bandage correct.

- Voilà.

- Merci. Laissez moi faire maintenant.

Elle fit de même avec ma main. Elle prit alors une pince à épiler et vint doucement retirer le verre ancré dans ma paume. Je me mordis violemment la lèvre et ferma les yeux, sentant enfin la réelle douleur qui accompagnait une telle blessure.

Toujours aussi délicate, elle termina son travail, desinfecta à nouveau et se mit à entourer la plaie d'un bandage.

- vous savez y faire.

- J'avais l'habitude de me blesser étant jeune. Mes parents n'étant pas dans le tableau, j'ai du apprendre à me débrouiller

- Vous étiez orpheline ?

- En effet.

Un silence s'installa et Emma continua d'entourer ma main. Je ne pu expliquer pourquoi, mais je fus comme envoûtée et m'avançai vers elle. Elle releva la tête et avec hésitation, je fis rencontrer nos lèvres.

Le baiser commença délicatement puis, au fur et à mesure, il s'intensifia pour se laisser glisser jusqu'à la passion. Avant même d'avoir comprit ce qu'il arrivait, nous étions dans ma chambre.

Je valsai sur le lit et Emma vint me chevaucher. Je perdais la raison et mon corps en demandait toujours plus. Je savais que je n'en avais pas le droit, qu'il m'était absurde de croire que je pouvais me laisser aller à ce désir sans que des conséquences en découlent. Pourtant, je ne pouvais faire autrement. Je le voulais, je le ressentais, il me fallait son corps contre le mien, sa débauche embrassant la mienne.

Avant même que je ne puisse prendre conscience de la situation, ses dents venaient mordre ma chaire avec envie et mon corps se cambra. Un gémissement s'échappa de mes lèvres et je pu la sentir sourire contre moi. Sa main vint alors lentement descendre et peut à peur remonter ma robe.

Un violent frisson apparu et lorsque ses doigts atteignirent mon entrejambe, je vins placer ma main sur la sienne pour la pousser à aller plus vite.

Elle me pénétra alors de deux doigts et un gémissement quitta ma gorge. Avec envie, je la força à bouger. Elle se mit à donner des petits coups et à bouger frénétiquement dans mon intimité me faisant perdre peu à peu mes moyens.

Je vins sans attendre, de mon autre main, planter mes ongles dans s9n dos la faisant souffler à la fois de douleur mais également de plaisir et ajouta un autre doigts me faisant gémir un peu plus fort.

Je perdai mes moyens de plus en plus. De mon intimité s'écoulait le fruit de son travail et ce qui semblait autrefois raisonnable, n'existait plus.

Elle fut de plus en plus violente, mon corps suivant ses coups. Je me sentais venir et lorsque ses lèvres rencontrèrent mes seins, mes ongles s'enfoncèrent dans sa peau un peu plus profondément.

Aucun mot ne pouvait décrire le plaisir que je ressentais à ce moment là, ni à quel point je ne voulais pas qu'il s'arrête. Mon esprit étant embrumé par les sensations et lorsque, de son majeur, elle toucha ce qui s'apparentait à mon point sensible, un cri de plaisir s'échappa de moi.

Emma fit durer mon orgasme et vint m'embrasser à nouveau. Ce fut cette fois, quelque chose de pur, mélange le passionnel au raisonnable.

- Vous êtes sublime lorsque vous prenez du plaisir...

- Je n'aurais jamais du céder à cette envie...

- Mais vous l'avez fait.

- Je suis mariée

- Et moi, le professeur de votre fils.

Elle se mit à sourire et sans même le voir arriver, nous nous mettâmes à rire comme deux adolescentes.

- Je n'en reviens pas d'avoir coucher avec une femme.

- Nous n'avons pas réellement couchées ensemble. Nous ne sommes pas dénudées.

- Qu'importe... ce qu'il s'est passé n'était pas adulte de ma part.

- Vous vous mettez trop de règles. Les enfreindre de temps en temps peut faire du bien.

- Si l'on enfreint c'est propre règles, on nous conduit nous-même à notre perte.

- Sûrement. Mais on aura pleinement profiter sur l'instant et c'est tout ce qui compte. Ne vivre avec aucun regret est la meilleure chose qu'il soit.

- écoutez, Emma, je n'ai pas le droit à l'erreur. Je suis une femme avec un statut. Nous sommes déjà mal vu ici, alors je me dois d'être irréprochable.

- Ça, je m'en doute.

- Alors comprenez que... même si ce fut agréable, cela ne doit pas se reproduire.

- Alors laisser moi en profiter le plus possible.

Je souria légèrement et ferma les yeux. Je sentis à nouveau ses lèvres sur mon cou et je su, à cet instant précis, que même si je voulais fuir cette blonde, je ne pourrais plus me détacher d'elle. Et qu'à la moindre chose, je donnerai tout pour la garder. De façon exclusive.

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Hello tout le monde !

Alors, chapitre pas très long mais j'espère quand même qu'il vous a plu ! Dans cette histoire, je veux aussi montrer une autre face du personnage de Regina, en espérant que ça plaise !

GROS BETCH BANDE DE GENS ! ET ENCORE JOYEUX NOËL

1928 [ EN PAUSE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant