Amoureuse D'un Pogue (EN REECRITURE)

Chapitre 14

SAVANNAH

Kiara : les gars c'est eux ?

JJ : non.

Kiara : c'est les gars que vous avez vu ?

JJ : non, non John B je te l'avais dit. Pourquoi c'est toujours...

John B : hé regarde-moi. Dit-il en l'attrapant par les épaules. Où est le flingue ?

JJ : le flingue ? Je...je sais plus.

Moi : maintenant qu'on en a besoin, tu l'as pas ? Dis-je en commençant à paniquée.

John B : tu l'avais mis dans ton sac.

JJ : il était dans et ensuite...

John B : dans la véranda.

JJ : oui. J'y vais.

Puis il sort tous de suite du bureau.

? : John Routledge !

JJ revient en courant et il ferme la porte.

John B : où est le flingue ?

JJ : ils sont déjà dans la véranda.

? : sort d'ici !

? : Routledge !

On commence à les entendre tout retourner dans le château.

Kiara : la fenêtre.

JJ et Pope partent à la fenêtre et ils essayent de l'ouvrir.

Kiara : pourquoi vous mettez autant de temps ?

JJ : c'est soudé à la peinture.

Je trouve un coupe papier et je le donne à JJ.

Moi : essaye avec ça.

? : elle est où cette boussole ?!

Pope et John B nous font signe de nous taire est on fait plus aucun bruit. Quelqu'un essaye d'ouvrir la porte et John B et Pope essaye de la bloquer du mieux qu'ils peuvent.

? : t'as pas intérêt à être là !

Il commence à défoncer la porte ce qui fait que les garçons reculent. JJ et Kiara arrive à ouvrir la fenêtre et on sort tous sans faire de bruit pour aller se cacher dans le poulailler. Je sens les larmes couler le long de mes joues.

JJ : fait lui fermer sa gueule.

Pope : ah oui et je fais ça comment ?

Kiara : caresse-le, parle lui, mais fait quelque chose.

JJ attrape le coq par le cou et il lui brise d'un coup la nuque. Ce qui me fait lâcher un hoquet de surprise et je mets directement ma main sur ma bouche. Je sens John B me prend la main et il caresse le dos de ma main avec son pouce et je le regarde pendant quelques secondes.

? : Ratter ! Qu'est-ce que tu fous ? On y va.

On entend la voiture partir et on sort tous du poulailler. J'essuis mes larmes avant de poser mes mains sur mes hanches.

Moi : qu'est-ce qu'on fait maintenant ?

John B : le phare de Redfield.

Moi : pourquoi ?

John B : c'est l'endroit préférer de mon père, il y a surement un indice là-bas.

On ne dit rien et on monte dans le van avant de partir.

...

On est dans le van direction le phare et on continue de parler de la boussole.

John B : ça paraît évident, non ? C'est un héritage familial. Y a pas de meilleur indice pour cacher un message. Il savait que la boussole me reviendrait.

Kiara : ouais. C'est possible.

Pope : ou alors t'es en train de te construire un scénario pour te sentir mieux. Pour éviter de sombré dans la dépression.

John B : Pope.

JJ : tu sais ce que je fais-moi, quand je suis déprimé, un bon joint et de la beuh.

John B : je m'invente pas de scénario. Il a utilisé la boussole pour m'envoyer un message.

Kiara : si tu as besoin d'y croire John B.

John B : j'ai pas besoin d'une psychothérapie. Dit-il en coupant Kie. Je suis pas en train de délirer.

JJ : y a rien de mal à déliré mec, mais là c'est...

John B : les gars mon père à disparu, d'accord ? Il a disparu.

JJ regarde Pope et John B continue.

John B : vous savez pas ce que ça fait quand la personne que vous aimez le plus, disparaît.

On arrive devant le phare et on sort tous du van avant de fixer le phare.

John B : bon je t'explique le plan, tu restes ici au cas où il se passe quelque chose. Dit-il en se retournant vers JJ.

JJ : attend...pourquoi moi ?

Pope : parce que tu viens pas.

JJ : pourquoi ?

Pope : écoute, il y a des variables dépendantes et indépendantes. T'es une indépendante.

JJ : la ferme.

Les deux commencent à se chamailler et John B les coupe.

John B : écoute ! Dit-il en levant la voix. Pope et Savannah, vous allez rester ici. Si on se retrouve séparer on se retrouve chez JJ. Ça roule ?

Pope : okay.

Kiara : d'accord.

Kiara et John B s'en vont et Pope commence à dire.

Pope : j'essaye d'avoir une bourse pour l'université et pour ça je dois avoir un casier vierge.

JJ : y a moyen que tu fermes t'a gueule ?

Moi : JJ.

Il me regarde avant de ne rien dire d'autre, et il commence à jouer avec une balle.

...

On était toujours devant le phare et avec les garçons on se lance mutuellement la balle de JJ quand on entend les gyrophares de la police. JJ se retourne et au loin on voit une voiture de police.

JJ : putain.

On se met à courir jusqu'au van, avant de monter dedans et JJ démarre pour nous éloigner.