Bloody Popular Story / Cendrillon

Chapitre 1 :

Cendrillon s'étira gracieusement et jeta un œil à l'horloge qui indiquait 6h du matin.
Elle s'était réveillée à l'heure, comme tous les matins, pour commencer à préparer le petit déjeuner de sa mère et de ses deux sœurs, qui étaient si bonnes avec elles. Elle se leva furtivement de son lit et souleva la couverture de soie, qui se déposa délicatement sur son lit. En à peine trois secondes, celui-ci était comme si personne n'y avait dormi.
La jolie blonde enfila une longue robe rouge et un grand collier de perles avant de se diriger vers la cuisine de la petite maison. Une grimace de dégoût apparut sur son visage lorsqu'elle vit la vaisselle non-faite déposée sur le bord de l'évier. Hors de question qu'elle s'en charge ! Ce n'était pas une affaire de jolie jeune fille !
Elle prépara quelques tartines de confiture et une théière et monta les escaliers menant aux chambres des autres occupantes de la maison. Elle pesta contre le chat, vautré dans l'escalier, qui manqua de la faire tomber et continua d'avancer avec grâce jusqu'à l'étage.
Elle frappa à la porte de la chambre de sa sœur Marie, qui se leva pour ouvrir la porte. Marie était le genre de fille dynamique au sommeil très léger qui était toujours partante pour aller courir dans la forêt. Cendrillon l'aimait beaucoup, tout autant qu'Aline, bien qu'elle soit très différente.
<< - Merci Cendrillon ! C'est gentil ! s'écria Marie, les cheveux en bataille avant de se saisir de tout le plateau en riant.
- Eh ! Tu n'est pas la seule à qui je voulais servir à manger rends moi ça ! rit Cendrillon.
- Très bien je te le rends ! Mais à condition que tu me fasses une tartine en supplément.
- C'est d'accord ! >>
Cendrillon déposa la nourriture de sa sœur sur son bureau de bois puis sortit de la pièce en adressant un clin d'œil complice à Marie, qui secoua la tête en riant. Elle se rendit alors à la porte de la chambre de sa deuxième sœur et frappa à la porte. Un petit grognement fit comprendre à Cendrillon qu'elle venait de réveiller Aline, la sœur paresseuse et coquette, la sœur aînée.
<< - Aline ? C'est moi, Cendrillon, je t'ai fait un petit déjeuner je me disais que je pouvais te l'apporter au lit !
- Entre... La porte est ... Ouverte... grommela Aline. Merci beaucoup.
Cendrillon déposa rapidement la nourriture sur la table de chevet de sa sœur et elle se rendit dans la chambre de sa belle-mère et lui donna le reste de la nourriture. Une fois ses petites attentions terminées, la belle alla manger quelques raisins à l'extérieur, assis sur un élégant banc blanc. L'extérieur n'était séparé de la grande maison que par une courte haie végétale, et c'est ainsi que le prince Desfornes la vit pour la toute première fois.
La calèche royale passa dans la rue, encore déserte à une heure si matinale, ce qui attira le beau regard bleu de Cendrillon. Brusquement, un des chevaux qui tirait le véhicule se mit à ruer, et un homme sortit de la calèche pour le calmer, faisant signe au cocher de ne pas quitter son siège. Il s'approcha doucement du cheval et d'une main sur son encolure, parvint à calmer celui-ci. Cendrillon, qui avait attentivement observé la scène, ne put s'empêcher de remarquer la beauté du jeune homme. Afin d'attirer l'attention du bel homme, la jeune fille se leva et marcha très près de la haie. Comme pour combler ses attentes, la jeune fille se prit les pieds et tomba à la renverse en poussant un petit cri. Le jeune homme, qui l'avait aperçu en train de tomber, se précipita sur Cendrillon, sautant par-dessus la barrière.
<< - Mademoiselle ? Mademoiselle est-ce que ça va ? dit-il, anxieu.
- Comment ? Oh eum ... Oui ça va je vais bien, merci beaucoup ... >>
La jeune fille, qui était tombé à plat ventre, tourna son visage vers son sauveur et celui-ci resta bouche bée devant la beauté de son interlocutrice. La jeune fille lui fit un sourire, découvrant ses dents éblouissantes.
<< - Comment vous appelez-vous ? demanda l'homme, sans quitter le visage de la belle des yeux.
- Je m'appelle Cendrillon et je vous remercie infiniment d'être venu vous enquérir de mon état, même si ce n'était pas vraiment nécessaire.
- Vous n'avez pas à me remercier Mademoiselle, c'est tout ce qu'il y a de plus ordinaire pour un homme de manières. Oh mais je ne me suis pas présenté ... remarqua-t-il en redressant les épaules. Je suis le prince Desfornes, héritier du trône de ce pays. Mais appelez-moi Gérald je vous en prie !
Cendrillon mima la surprise et fit une gracieuse révérence.
- Votre Altesse... dit-elle avec respect
- Oh non je vous en prie, ne me voyez pas ainsi, je ne suis, pour tout vous dire, pas un de ces prétentieux milliardaires. Je suis beaucoup plus modeste et simple !
- Oui je comprends dit-elle en souriant. Oh que je suis bête, j'oubliais de vous proposer une tasse de thé, si vous en avez le temps bien entendu ... Et votre ami ici, Monsieur le cocher, il peut venir aussi si l'envie l'en prends.
- Oh et bien je me vois obligé de refuser cette tasse de thé car j'ai un rendez-vous important, c'est pourquoi je suis dehors de si bon matin. commença le prince, l'air soucieux. En revanche je peux me libérer dans deux petites heures, je serai ravi de passer ! Un peu de temps avec mon futur peuple ne peut que m'aider à être un bon monarque !
- C'est avec plaisir que ma famille et moi vous invitons à boire un thé dans deux heures dans ce cas.
- Et bien, vous m'envoyez ravi ! dit-il, un grand sourire sur les lèvres. Au revoir Cendrillon !
- Au revoir Gérald ! >>
La jeune fille, rayonnante, fit des signes d'au revoir au prince, qui les lui rendit bien à travers la fenêtre de sa calèche.
Dès que Gérald fut hors de sa vue, un rire diabolique sortit de sa gorge : son plan venait tout juste de commencer.