Tome 1 Et 2: Demon slayer Tomioka x reader: made to be together

Tome 2 Chapitre 36: Back home

Hey! ça va ? Après avoir refeuilli vos avis, j'ai décidé de garder la seconde partie de made to be together dans le même livre ^^ 

enjoy~

Point de vue de/d' (M/C)

Lorsque j'ouvre les yeux, , la première chose que je vois c'est les étoiles qui brillent à peine et  branches des grands arbres autour de moi, qui se balancent au rythme du vent. Il fait froid, très froid.
Je reprends tout juste mes esprits, tout est encore un peu flou dans ma tête, j'ai du mal à me situer. Dans l'espoir de trouver une réponse, je me lève et regarde autour de moi et rien ne semble réel, quelque chose ne va pas.

"Giyuu?" je l'appelle en regardant autour de moi, quelques pas dans une direction, puis dans une autre, sans réellement quitter le chemin.

Etant sans aucune réponse, je me tourne vers là où je me suis réveillée et à ma grande surprise, je repère des affaires et elles m'appartiennent.

"Je ne me souviens pas d'avoir emmené tout ça en allant dans la forêt. Je deviens folle?" je me baisse et me pose à même le sol. Prenant le temps de retrouver mes repères.
En regardant à côté du sac, je réalise qu'un objet auquel je n'avais plus vu depuis déjà un an. je le prends en main, d'une main tremblante me rendant compte lentement de ce qui est en train de se passer.

"C'est pas possible... non..." je commence alors que ma voix craque légèrement.

J'appuie sur le bouton de mon portable, il est dans un piteux état, il a été mal mené, malgré cela, il s'allume.
La photo de Miyuki et de moi se serrant dans les bras l'une de l'autre s'affiche, ainsi que les notifications et l'heure. Il est minuit... A cet heure, je suis déjà à  la maison. Mais le jour où Jikan m'a attaqué, j'ai disparu des radars.

"Je suis de retour..." je chuchote alors que je réalise ce qui se passe, tous me reviens comme un flash.
La bataille avec Jikan et Giyuu qui me pousse dans l'un des portails. Ce portail... Il m'a ramené 10 minutes après ma disparition ici.
"Quel idiot..." je continue, le poids des évènements devenant trop lourd à porter, je me mets à fondre en larme. la pression de toute une année de stress de survie, finit par redescendre.
Et pourtant, ce ne sont pas des larmes de bonheur... au contraire, c'est de la tristesse, de la colère, de l'impuissance, qui se traduit à travers des larmes.
Je n'ai été qu'un fardeau pour toutes ces personnes que j'ai rencontré, avec qui j'ai tissé des liens, qui sont probablement tous morts au moment où je me réveille.

Ma respiration est saccadée et j'ai tant de mal à me contrôler, à ne plus pleurer. Mon cœur est comme comprimé par la douleur, qui serre encore et encore. j'ai mal... tellement mal. Ma voix craque de plus en plus alors que mes cries résonnent dans cet immense espace pourtant rempli d'arbres. Ces cries voyagent entres les tronc et les branches, je brise de plus en plus cette barrière silencieuse.
On entend plus que moi et mes émotions, mon incapacité à me réguler.
Qui aurait cru que pleurer pouvait autant faire mal? qui aurait pensé que j'allais perdre des personnes qui me sont si précieuses? Pourquoi... je n'ai pas passer plus de temps avec eux? Que je n'ai pas exprimer correctement ce que je ressentais? Pourquoi j'ai pris tant de temps? Pourquoi j'ai été si stupide? Pourquoi, je n'ai pas réussi à les aider?

"Désolée..." sont les seuls qui s'échappaient de mes lèvres, ces derniers avaient chacun un goût amer de regret et désarroi.

Après avoir hurler et pleurer jusqu'à épuisement, je suis restée encore quelque instant appuyée contre un arbre, regardant depuis cet endroit précis, les lumières aveuglantes de la grande ville. Le bruits que les voitures faisaient étaient assourdissant et l'atmosphère y est maussade et étouffante. Je disais que ça me manquait...je retire ce que j'ai dit, ça me donne presque mal à la tête.
D'ici, je peux voir que les chemins que j'ai emprunté pendant toute année ont laissés place à aux routes goudronnées et aux gris froid du béton omniprésent. Tous est d'une pâle et  d'un ennuie, même les lumières que je regardais chaque jours avec admirations, ne sont devenu pour moi que de simple points sans grands intérêt.