Tome 1 Et 2: Demon slayer Tomioka x reader: made to be together

Chapitre 10: capacité hors norme

AN: (C/F): couleur favorite 

Point de vue de (M/C)

Deux semaines se sont écoulés depuis qu'il s'est blessé. Il a vite récupéré et reprend même ses activités.
Depuis le jour où je l'ai retrouvé dans cet état, je n'arrive plus à me détendre comme je le faisais auparavant. Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il ne reviendra pas à chaque fois il met un pied à l'extérieur de cette maison, mais c'est un véritable soulagement de le revoir à chaque fois. 

Cela va fait 2 mois que je suis ici et Tomioka n'a toujours pas trouvé de solution pour me ramener à mon époque. Je me demande ce que les autres font... Est-ce qu'ils me cherchent? Qui s'inquiète? Est-ce qu'ils vont bien? J'ai une tonne de questions qui parcourent mon esprit, sans le vouloir j'ai dû faire du mal à pas mal de gens. Pour le moment je n'ai pas d'autres choix que de vivre ici jusqu'au jour où l'on trouvera le moyen qui me permettra de partir d'ici. 

Du coup, j'ai commencé à prendre mes marques ici, mais ça ne veut pas dire que je perds espoir... non, loin de là, je vais tout faire pour retourner chez moi. Je ne peux pas rester dans une époque qui n'est pas la mienne, ici, je n'ai personne à l'exception de Tomioka qui peut être un véritable idiot incompétent quand il en a envie et surtout... ma petite vie me manque, entre la maison, mon travail, mes amis, mes collègues et patients. Même si ça semble étrange, le bruit de la ville aussi me manque des fois, entendre le bruit des voitures et même les travaux agaçants qu'on trouve à chaque coins de rues qui m'empêchaient de faire la grasse matinée.

Je ne dis pas que je ne suis pas heureuse ici, au contraire, c'est une vie simple et ça me montre que l'on a pas besoin de grand chose pour bien vivre. De plus, les villageois sont très gentils avec moi et je les aiment beaucoup. Il m'arrive de m'occuper d'eux lorsqu'il y a un problème, ça ne semble plus déranger Tomioka que je sorte de la maison, de toute façon je suis assez grande pour faire ce que je veux. La seule condition qu'il m'a imposé c'est de toujours prendre avec moi de la glycine.
Merci, je le savais déjà, mais au moins ça me donne l'impression qu'il s'inquiète pour moi, lui qui est désintéressé de tout.

Chaque semaine depuis mon arrivée, je vais au village pour acheter quelques petites courses pour les repas et comme les villageois m'apprécient, ils m'offrent toujours quelque chose quand je viens et aujourd'hui ce sont des dangos.

Comme toujours avant de partir, je les remercie et retourne "chez moi".
Sur le trajet, tout est bien calme, il fait beau, j'entends l'eau de la rivière qui s'écoule tranquillement et les oiseaux qui chantent... et pourtant, malgré cette image idyllique, l'atmosphère renvoie l'inverse. Je sens une présence... ce n'est pas celle d'un être humain et elle semble m'observer. Pour éveiller aucun soupçons, je l'ignore et fait mon chemin. Il est caché dans les  buissons et il me suit grâce à l'ombre produite par les arbres. Nous sommes en plein après midi, aucune chance qu'il m'attaque, j'en parlerais à Tomioka lorsqu'il rentrera.
J'avance en ignorant difficilement sa présence, il n'est pas très discret... Je regarde au niveau de des arbres, mais rien... juste quelques branches qui bougent. Si il veut m'espionner, qu'il le fasse bien au moins.

Lorsque j'arrive à la "maison", sans grande surprise, il n'y a personne. Je range ce que j'ai acheté  et me jette sous le kotasu encore une fois, vraiment , je n'arrive pas à m'habituer au froid de cette époque, et on est pas encore en hiver! J'espère au moins que je vais survivre à cette fichue saison.
Je me recroqueville sur moi même et essaie de rester au chaud et finis par m'endormir.

Mini time skip  offert par la solitude de Tomioka et les méchancetés de Kocho.