Bonsoir! Ça va vous? content(e)s d'êtres en vacances? Moi oui! J'en pouvais plus.Premier chapitre de cette histoire, j'espère qu'il vous plaira.
Pour l'instant c'est calme mais ça sera pas le cas longtemps hehe.
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Au commencement de cette histoire il n'y avait pas une once de soucis dans sa tête, il ne se doutait de rien. Morphée le retenait encore un peu de ses bras doux mais il finissait par être rappelé à la lumière du jour et à la conscience. De très longues heures à travailler la veille l'avait énormément fatigué et son père, dans sa clémence, autorisé à dormir un peu plus longtemps. Sa fenêtre étant collée à la rue il se rendait compte tout de suite le ton de la foule en ce jour de marché était bien plus fort que d'habitude. Pensant d'abord à une heureuse nouvelle il se levait souriant avec de la bave au coin des lèvres mais tout de suite se rassoyait. Il venait d'entendre des pleurs.
Il s'habillait d'un pantalon rapiécé et d'une chemise trouée avant de descendre les escaliers poussiéreux et grinçants, encore un peu endormi.
Il faudrait que maman pense à nettoyer, on s'étouffe dans la poussière ; c'est infect.
Ses yeux parcourant la petite pièce dans laquelle il venait d'arriver il trouvait ses parents assis autour de la table. Un visage affublé d'une grimace sérieuse empreinte de tristesse pour l'une et une tentative ratée de rester impassible pour l'autre ils l'attendaient.
– Que se passe-t-il ?
– Mon fils, j'ai une mauvaise nouvelle.
Édouard, encore endormi, restait quelques instants silencieux avant de répondre.
– Père, au vu de vos têtes j'imagine que c'est très grave, . Je vous prie de m'en
dire plus ; je ne peux rester sans savoir.
Le père restait quelques secondes sans rien dire, sans bouger autrement qu'en trifouillant sa barbe du bout des doigts. Les parents pensaient que ça n'arriverait jamais, qu'ils n'auraient pas à vivre cette horreur mais si, c'était arrivé. Dans une vaine tentative de retenir ses sanglots la mère se décidait à prendre la parole.
– Je suis désolée mon fils, la guerre est déclarée. Tu vas devoir partir combattre les Prussiens.
– Pardon !?
– L'annonce a été faite, ça doit être ça qui t'as réveillé. Le royaume de Prusse veut envahir nos territoires et l'empereur enrôle tous les jeunes gens capables d'aller à la guerre.
Il ne s'y attendait tellement pas, lui aussi pensait qu'il ne vivrait jamais ça. Il pensait avoir encore du temps devant lui, il pensait pouvoir profiter plus longtemps de sa jeunesse et de sa vie. Malheureusement l'absence de chaise le fit s'effondrer sur au sol. Sa mère se précipitait de suite sur lui pour l'enlacer de ses bras affectueux. Jeune mais vieillie plus vite à cause des différents épuisants travaux.
J'ai peur. Comment vont-ils faire si je pars ? Qu'est-ce qu'ils vont devenir ? Ils ne pourront jamais avoir assez d'argent. Et si je ne revenais pas ? Et les enfants ? Qui s'occupera d'eux ?
Tant de questions sans réponses et tant d'angoisses qu'il ne remarquait même pas que son père s'était relevé pour le traîner jusqu'à la chambre.
– Écoute-moi mon fils, il faut que tu sois fort, dit-il la porte claquant derrière lui.
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Edouard et Silas en 1870
RomanceL'annonce à été faite. ils doivent partir combattre et malgré les épreuves et atrocités qu'ils vont vivre chacun va devenir pour l'autre une bonne raison de ne pas déserter. Bienvenue en France sous le second empire! Tout sort de ma tête alors si il...