PROLOGUE

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TW : CE CHAPITRE COMPORTE DES SCENES POUVANT HEURETER LA SENSIBILITE DONT LE VIOL, MERCI DE PRENDRE SOIN DE VOUS. BONNE LECTURE À TOUS.







Ma confiance en lui était si profonde que je n'ai su rien faire quand il avait franchi cette barrière que je lui avais imposée. Ses baisers sur ma peau n'étaient plus que du dégout pour moi et quand son haleine effleurait ma peau, j'avais la sensation d'être brulée vive.

Nos moments de joies passés ensemble remontent dans ma mémoire si rapidement que je n'ai même pas le temps de chasser ces larmes qui tombaient à flot de mes yeux.

Quand mon esprit répétait son nom, ça me dégoûtait tout comme les mains qu'il posait sur mes seins, qu'il déshabillait en ignorant les mots qui le suppliaient d'arrêter, ces mots que j'avais du mal à sortir. Je ne savais pas encore jusqu'où il allait aller, car il n'avait jamais encore révélé cette partie affreuse de lui. Je n'avais comme souvenir de lui que des sourires et de la bienveillance.

Était venu ce moment où sa patience venait de déborder, et il avait fait glisser ses doigts à l'intérieur de mon intimité. J'avais si mal et le dégoût hanté tout mon être tandis que mon cœur saignait de douleur, il saignait sûrement pour avoir fait confiance à cet homme que je croyais connaître. Cet homme que j'avais aimé si profondément.

Mais je crois que dans tout ça ce qui me répugnait le plus, c'est que mon corps était incapable de faire le moindre geste. Je pouvais simplement observer la situation et prononcer des mots exigües, à peine audible. Je n'avais jamais eu aussi honte de moi qu'à cet instant.

Il s'excusait sans cesse.

Mais de quoi était-il désolé en réalité ?

Je voulais le détester, mais je l'aimais tellement qu'à cet instant, je ne savais plus ce qu'il en était. Suis-je si stupide que ça ?

Et puis c'est peut-être moi le problème dans tout ça, je ne lui ai peut-être jamais donné ce qu'il attendait de moi ? Je n'étais pas assez parfaite à ses yeux ?

Qu'est qui était le putain de problème pour que j'ai a subir ça ?

Ce n'était qu'au moment où je pensais avoir touché le fond au moment ou j'avais eu la sensation de ne plus être digne de mon corps. Que ses doigts qui gesticulaient en moi se sont retirés pour laisser place à son entre-jambe. Il me déchirait tellement que j'étais sûre de saigner. Les supplices qui sortaient par-dessus mes lèvres s'étaient transformés en des hurlements de douleur. Malgré ça, il continuait de s'enfoncer en moi.

Ma gorge se serrait, et j'avais l'impression que mon cœur se brisait en des milliers de morceaux.

— PITIÉ, J'AI MAL, A-ARRÊTE !

Il déchirait petit à petit mon intimité en accélérant, comme si tout ça... tous mes appels aux secours... ça l'excitait.

J'avais fini par ne plus rien sortir de ma bouche après ça, je m'étais comportée comme si j'étais morte. C'était sûrement ce que j'étais... morte.

Quand il avait fini d'arracher ma virginité, il repart rapidement, presque en courant.



ASHER. [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant