17 : Le fruit interdit.

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— Asher...il faut que tu me répondes...

Ses mains se baladaient le long de mon corps, jusqu'à ce que l'une fasse le tour de ma cuisse pour la soulever et la coller contre sa hanche.

La température de nos corps avait
augmenté d'un bon, à partir du moment ou il commençait à embrasser mon cou avec ses lèvres si douces et si chaudes. Je ne savais pas exactement pourquoi il faisait ça et j'avais peur de connaitre la raison, parce que putain que c'était bon.

— Je sais que si on commence à s'apprécier...on ne s'arrêtera pas là. Crache t-il enfin.

Je n'arrivais pas à comprendre ou il voulait en venir, mais j'avais la tête ailleurs comment me concentrer sur ses mots ?

— Et bordel que j'ai essayer de te faire me détester mais à chaque fois que je pose les yeux sur toi...j'ai l'impression de ne plus avoir le contrôle sur rien. Rajoute t-il en soufflant ses mots sur mon cou.

Mon cœur s'affolait de plus en plus, tellement que j'avais peur de plus pouvoir le contrôler. Son contact, ses paroles, à ce moment rien ne me retenait d'exploser.

— Asher... Je souffle en m'accrochant à son costume. On est en mission...tu ne peux pas perdre le contrôle maintenant.

Je le voulais, plus que tout pourtant. Mais il a bu, il n'a pas toute sa conscience, alors qu'est ce que je pourrais devenir après ?

Il s'était décollé pour laisser son regard se balader sur moi.

— Ca va être compliqué, surtout si je sais qu'en ce moment tu as le goût de mon fruit préféré sur tout le corps. Dit-il en venant coller son nez au miens.

Je devinais rapidement ce qu'il voulait dire, son fruit préféré...c'est la cerise.

Ses yeux fixaient mes lèvres que je mouillais car elles se desséchaient affreusement vite.

— Et là ? Dit-il d'un ton rauque. Tu ne me demandes pas ce que je regarde ?

— Sûrement parce que je le devine...

— Et tu en as envie ?

Il me l'avait déjà demandé...dans le lit. On était pas autant collé qu'à ce moment et j'en avais pas autant envie que maintenant...Mon rêve à peut-être augmenter ma libido...

Ce qui est sûr c'est qu'à cause de ça, j'en ai jamais eu autant envie.

Troublée par sa proximité j'étais incapable de prononcer un quelconque mot, alors je me contentais d'un hochement de la tête en guise de réponse.

Ce n'est que...Asher, après tout, oui, ce n'est rien que ce lunatique personnage...

— Tes lèvres ? Il marque une courte pose, le regard fixé sur ma bouche. Elles en disent quoi ?

Je prenais une grande inspiration pour essayer de dénouer ma gorge.

— Oui...Dis-je dans un souffle.

ASHER. [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant