21 : Le debut du cauchemar...

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— Ils te cherchent. Affirmait il en se redressant.

Ses draps ont glissés le long de son torse, laissant à mes yeux le plaisir d'apercevoir ses abdos que je n'avais plus vu depuis hier. Les abdos que j'ai touché...

— Et ils ne vont pas s'arrêter à une simple adresse. Rajoutait-il

Ce n'était pas comme si c'était nouveau... Son père avait été le premier à me prouver ce dans quoi je m'étais embarquée.

— Tu m'as fait changer d'identité.

Il tournait la tête sur le côté en fronçant les sourcils, il restait pensif pendant que je le scrutait.

— Ça suffira pas à les arrêter.

J'avais vite compris que j'étais destinée à souffrir dès que celui a qui j'avais donné ma confiance avait franchi les limites, il y a des années passées.

— Alors promet moi de me retrouver si il m'arrive quelque chose.

Asher n'avait pas ma confiance et je n'avais pas la sienne, mais il était le seul à toujours être venu à mon secours quand j'en avait le plus besoin. Je trouvais d'ailleurs ça très bizarre, mais ça ne m'importait peu, tant que je savais qu'il serait là pour m'aider.

— Tu te débrouilleras, tu sais te défendre maintenant.

Ce n'était pas la réponse que j'attendais, mais je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il réponde avec une réponse qui aille dans mon sens.

...

Je restais pensive un long moment, ne sachant pas comment formuler ma question. Je voulais le faire parler mais comment ? Je devais lui donner encore une fois mon corps ? Je ne savais même pas si il avait apprécié... On en avait pas reparlé, du moins on avait pas trouvé le bon moment.

Je déboutonnais légèrement mon haut, pour laisser apparaître le haut de ma poitrine, et quand je sentais enfin ses yeux sur moi, j'ai essayé de trouver son regard.

— À quoi tu joues ?

Son ton était froid, j'en dédiais que ça ne l'excitait pas.

— J'ai besoin d'un peu d'air pour réfléchir à la question que je me pose.

Il était sensé répondre « quelle question ? »

— La quelle ?

Bingo.

— Je me demandais juste comment un ami, pouvait-il demander à ses hommes de te tirer dessus.

Ses sourcils se fronçaient et ses poings se serraient.

— Qui ta dit que c'était mon ami ?

Alors j'avais visé juste.

— « Appelé Riki par son entourage proche » de plus ton père est cité dans le Wikipedia.

Il souriait, je ne savais ce que cela signifiait mais j'étais sur le bon chemin c'était ce qui était sûre.

— Maligne. Murmurait-il.

— Mon père concluait des marchés avec le père de Riki, lui et moi, on se voyait beaucoup. Rajoutait-il en descendant ses yeux sur ma poitrine.

Quand l'animal est en face de la viande sa gueule s'ouvre plus facilement. Intéressant.

— Ton père fait aussi parti de la mafia espagnole ?

ASHER. [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant