08 : Un danger ou une descente en enfer ?

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« Pathétique » a t-il osé sortir de sa bouche.

– Tu trouves ça pathétique ? Demandé-je d'un air narquois. Mais dit moi ce qu'il y a de plus pathétique, qu'un mec qui s'amuse à poursuivre une nana sans défense, avec une arme blanche à la main, hein ?

Il leva ses deux arcades sourcilières en me dévisage complètement des yeux.

– Alors c'est moi à ton avis ?

Puis d'un pas ferme, il se rapproche de moi. Par instinct, mes pas se reculaient, avant d'être bloqué par la grande porte qui me semblait être son garage. Et alors que mes mouvements étaient bloqués, il continuait d'avancer, ne laissant passer plus que quelques centimètres entre nous.

L'air d'avoir vécue ce moment, mon corps restait immobile.

Un écho résonnait dans mon crâne me faisant terriblement mal à la tête : J'ai tellement envie de toi...

Cette voix...C'était sa voix.

Celle de mon ex-petit-copain.

...

– Si j'aurais voulus te tuer. Dit Asher avant de serrer sa grande mâchoire. Je l'aurais fait depuis bien longtemps, mais il faut croire que tu mets utile.

Je lui suis utile ?

Les battements de mon cœur devenaient de moins en moins réguliers, tandis que tous mes sens s'entremêlaient, et il m'était impossible de respirer correctement, j'avais peur.

Je croyais mourir...

Je voyais les lèvres de Asher bouger,

il me parle ? Pourquoi j'ai du mal à entendre sa voix ? Qu'est-ce qui se passe...?

Mon corps a fini par se laisser tomber par terre, avant que je ne sente la main de Ash sur mon épaule gauche. Elle était chaude, douce, et bizarrement elle était aussi rassurante, je me sentais un peu plus proche de la vie.

Petite.

Petite...écoute moi bien.

– Il va falloir que tu te concentres sur le son de ma voix, parce que je vais te demander d'inspirer puis d'expirer, mais on va le faire ensemble. J'ai juste besoin que tu me répondes avec un hochement de la tête.

J'ai répondu difficilement, en essayant d'aspirer le plus d'air possible avec ma bouche, pour me tenir en vie.

Inspire.expire.inspire.expire...inspire...expire...inspire...expire, inspire..., expire...

Inspire puis expire.

Les battements de mon cœur se calmaient progressivement, laissant mes sens se réorganiser.

Il m'a laissé reprendre mon souffle un long moment, le temps de ranger sa moto dans son garage, avant de porter mon corps fébrile, de ses grands bras musclés. Son odeur entrait dans mes narines, il sentait terriblement bon. Son torse était collé à mon bras, je ressentais absolument tous ses muscles contre mon corps.

Quand il ouvra la porte de sa maison, je vis que celle-ci était décorée à l'ancienne, elle était chaleureuse et conviviale. Tout le contraire de ce Asher McKay. Il y avait très peu, voir pas du tout, de poussière dans cette maison ci, j'en concluais rapidement qu'une femme de ménage était passée, il y a peu.

ASHER. [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant