Je suis allongé sur le sable. Je suis dans le village mais qu'est-ce que je fais là. Je me relève et je vois ma grand-mère.
Je l'appelle :
- Grand-mère
- Oh, mon enfant, me répond ma grand-mère.
Elle s'agenouille en face de moi et me sert dans ses bras. Je pleure dans ses bras. Elle me demande :
- Mon enfant, que s'est-il passé ?
- La sœur spirituelle de maman est morte par la faute de ceux qui viennent du ciel, je lui réponds. Et je ne peux pas me battre au côté de mon peuple parce que je suis enceinte.
- Je comprends mais n'ai pas peur. Tout ce passera selon la volonté d'Eywa, mon enfant.
- Merci, grand-mère. Mais où sommes-nous ?
- Dans mon monde spirituel. Nous sommes reliées toutes les deux alors c'est notre monde spirituel. Tu peux venir me voir quand tu veux.
- C'est super bien. J'aimerais te parler plus souvent, grand-mère.
- Dis-moi tout.
Je lui raconte tous les évènements qui se sont produis depuis ces trois mois. Je n'avais même pas vue le temps passé. Je remarque au bout d'un moment que ma grand-mère fait une tête assez inquiétante. Je lui demande :
- Que se passe-t-il ?
- Tes amis ont besoin de toi, elle me répond. Rejoins-les, ne perds pas de temps.
Je me sens partir. J'ouvre les yeux. Je suis de retour dans le monde réel. Je suis légèrement étourdi mais ça va beaucoup mieux que tout à l'heure. Je suis dans la cabane de mes parents et il n'y a personne. Je sort et il n'y a toujours personne. Pas le temps de chercher les autres, je dois rejoindre mes amis. J'appelle mon ilu et je plonge dans l'eau. Je me dépêche, je les cherche partout mais rien. Je vois au loin un bateau en feu. Je me dirige à toute vitesse vers le bateau. Je cris leurs noms. Puis j'entends quelqu'un m'appeler au loin, Lo'ak ! Je le rejoins mais je me fige quand je vois le corps de Neteyam allongé sur le sol inerte. Non. Non. Non. Non. Je secoue Neteyam en criant son nom. Je vois sa blessure et je le soigne immédiatement mais rien ne se passe. Non, il me l'a promis.
- Neteyam, je lui dit. Tu me l'as promis ! Tu m'as promis que tu reviendrais. Reviens, je t'en supplie, ne me laisse pas ! Ne m'abandonnes pas !
Je le secoue mais rien n'y fais, il ne réagit pas. Je perds les pédales. Je ne pense plus. Je n'arrive plus à respirer. Mais je sens une main sur mon épaule qui me fait revenir à la réalité. Jake.
- Calme-toi, me dit-il. Je ne veux pas te perdre toi aussi.
- Moi aussi, je ne veux pas te perdre, princesse.
Je n'y crois pas. Je chuchote en pleurant :
- Neteyam...
- Je te l'avais promis que je reviendrai, il me répond d'une voix fébrile. Je te vois Na'Waly.
- Je te vois, Neteyam.
Je pleure de toutes les larmes de mon corps. J'ai bien cru le perdre. Il me sert dans ses bras. Mais je me sens peu à peu partir. Kiri intervient :
- J'entends deux battements de cœurs qui viennent de toi Na'Waly. Tu es enceinte ?
- Je...oui, dis-je avant de sombrer dans l'inconscient.
J'ouvre les yeux, la lumière m'éblouis. Je n'arrive pas à bouger le reste de mon corps à part mes paupières. Neteyam dit :
- Elle est réveillée.
10 personnes rentrent dans la pièce. Rotxo me dit :
- Ne me fais plus jamais peur comme ça.
- J'ai eu peur de te perdre, grande sœur, me dit Ao'nung.
Ma sœur se jette carrément sur moi pour me faire un câlin, elle est en pleure. Toujours aussi sensible. Elle pleure sans dire un seul mot. Jake arrive et me dit :
- On a tous cru te perdre. Ça fait deux mois que tu es dans une sorte de coma. Tu avais eu un choc émotionnel trop fort.
- Je vois, dis-je faiblement.
- Pendant ces deux mois, ton ventre a bien poussé, me dit Kiri.
Je regarde mon ventre et il est déjà rond. Je le caresse en souriant. Une main se pause sur la mienne, Neteyam.
- Mon enfant, notre enfant, dit-il.
Il sourit et je fais de même. Neytiri nous dit :
- Je suis contente pour vous mes enfants. Et j'aimerais te remercier Na'Waly. Tu as sauvée mon fils, je t'en remercie.
Je la prends dans mes bras et je lui souris. On parle ensemble mais mes parents n'ouvrent pas la bouche une seule fois. Puis quand ils partent tous, mes parents s'avancent vers moi. Mon père et ma mère me serrent dans leurs bras. Je leur rend leur étreinte. Puis je sens des gouttes tombées sur moi. Ma mère relève sa têt et me regarde. Elle pleure. Elle m'avoue :
- J'ai cru te perdre, mon enfant. Ne nous refait plus jamais ça.
- On a eu tellement peur, renchérit mon père.
- Je ne le referai plus, je vous le promet. Je leur assure.
Ma mère sèche ses larmes et part. Mon père lui reste avec moi. Il me demande :
- Pourquoi tu ne m'as pas dit que tu portais un enfant ?
- Je n'ai pas eu le temps. Seule mère était au courant.
- Je vois. Et je voulais te dire, les Sully partent demain.
- Pardon ?
- Ils ont dit que, à ton réveil, ils partiraient le lendemain.
- Mais pourquoi ?
- Ils s'en veulent d'avoir causé autant de tort. On ne peut pas leur en vouloir de partir.
- Mais je ne veux pas qu'ils partent.
- Ne t'inquiète pas, Neteyam restera avec nous. On s'est mis d'accord que ton enfant aura besoin d'un père, alors il restera. Et pour Lo'ak et ta sœur, c'est elle qui partira.
Leur échange est bizarre, sérieux. On dirait un trafique de Na'vis. Je réponds par un simple d'accord et je me rendors. Je suis trop fatiguée pour me lever.
Le Lendemain
Je me fais réveiller assez tôt par mes parents pour dire au revoir aux Sully et à ma sœur. On est sur la plage et on dit au revoir à chacun. Je sers fort dans mes bras Neytiri, elle va me manquer. Jake me prend lui aussi des ses bras. J'ai les larmes aux yeux quand je vois Tuk et Kiri. Je les sers fort dans mes bras. Je leur dis :
- On se reverra les filles.
- Promis, me demande Tuk.
- Promis.
Je lui fais un bisou sur le front.
Ils montent sur leurs ikrans. Neytiri est tellement triste et Neteyam, n'en parlons même pas. Je le prends dans mes bras et on fait nos derniers adieux par un signe de main.
Fin de chapitre
On arrive à la fin de la fanfiction. Il reste 1 chapitre et après c'est finit j'y crois pas que ce soit passer aussi vite. Sur ce à un prochain chapitre !
1 135 mots~
VOUS LISEZ
I SEE YOU, NETEYAM
FanfictionDans cette histoire Neteyam meurt ou peut-être pas qui sait. Non plus sérieusement il ne mourra pas je l'aime trop pour remuer le couteau dans la plaie. Mais je vous invite à lire mon histoire si ça vous intéresse.
