12. Un mini nous

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Ça fait maintenant 7 ans que je suis mariée avec Neteyam. Mon plus grand regret c'est que Neytiri, Jake, Lo'ak, Kiri, Tuk et Tsireya n'ont pas pu être là. Mais à part ce détail, tout se passe pour le mieux dans ma vie. Mon premier fils, Neyati, est né. L'accouchement a été dur mais il est là aujourd'hui avec son père et moi. D'ailleurs, il me ressemble en tout point. Il a tout d'un Metkayina mais a le physique de son père.

- Maman, me dit une petite voix.

- Oui ma chérie ?

Son premier mot a été maman. Ma fille, Souye, est ma petite dernière. Elle est tout l'inverse de son frère. Elle a tout d'une Omatikaya mais me ressemble comme deux gouttes d'eau. Elle a 3 ans et demi. Elle me demande :
- Où est papa ?

- Il est avec ton frère Neyati, je lui réponds.

- Je veux aller voir papa et grand frère !

- Alors, allons-y.

On marche et on croise son tonton, le dernier fils de ma mère est né il y a 7 ans, O'nomeyu. Je le salue :
- Bonjour, petit frère.

- Bonjour, grande sœur, il me répond enjoué. Bonjour petite cousine.

- Bonjour O'nome !

Elle lui fait un grand sourire et il fait de même. Je lui dit :
- Je te laisse, je vais rejoindre Neteyam.

- Bye Bye, lui dit Souye.

- Au revoir, nous répond O'nomeyu.

Je m'écarte un peu du village et je vois Neteyam apprendre à Neyati à pêcher au tir à l'arc. Je souris. Souye fonce vers son père et lui saute dessus. Il lui fait un câlin en retour. Elle lui dit :
- Papa ! Je t'aime.

- Je t'aime aussi Souye, il lui répond.

Je m'avance et pose ma main sur la tête de mon fils. Je lui demande :
- Alors, tu as combien de poisson aujourd'hui ?

- J'en ai eu 16, maman, il me répond fier de lui. Je suis super fort.

- Tu es très fort, c'est vrai !

Neteyam porte Souye dans ses bras et on s'embrasse. Souye se dégage des bras de son père et Neyati fait une tête dégoutée. Il s'offusque :
- Pas devant moi !

- T'es juste jaloux parce que moi je peux embrasser ta mère et pas toi, le taquine Neteyam.

Il rougit et je rigole. Je lui dit :
- Tu ressemble vraiment à ton tonton Ao'nung.

- Non c'est pas vrai, il me rétorque.

Il commence à devenir extrêmement rouge. Je m'agenouille pour être à sa hauteur et je lui embrasse le nez. Il arrête de rougir et me prend dans ses bras. Il dit :
- Papa est méchant !

- Et puis quoi encore, s'offusque Neteyam.

- C'est vrai, papa est méchant, renchérit Souye.

- Eh !

Elle fonce dans mes bras et elle lui tire la langue. J'éclate de rire. Je le nargue :
- Je crois qu'ils me préfèrent.

- Vous avez retourner vos vestes, bande d'ingrats, boude Neteyam.

J'éclate de rire mais je reprends vite mon sérieux quand je réalise l'heure qu'il est. Je leur annonce :
- Allez, on y va. C'est l'heure de manger.

Je regarde Neteyam avec insistance et il comprend. On rentre au village et on mange assez rapidement. Je prépare nos affaires et le moment de le dire aux enfants arrive. Je les fais s'asseoir et leur dis :
- Les enfants, écoutez-moi. On part ce soir dans un autre endroit.

I SEE YOU, NETEYAMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant