I SEE YOU, NETEYAM

6. Une révélation dès plus étonnante

PDV Neteyam :

Je me réveille. Je regarde à côté de moi. Elle est toujours là, endormie. Je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je lui caresse les cheveux et lui embrasse le front. Je ne détache pas mes yeux d'elle. Mais mon cher frère insignifiant vient me déranger.

- Alors tu as bien dormi apparemment, me dit-il. Tu ne lui as pas fait mal rassure-moi ?

Je comprends de quoi il parle grâce à son sourire narquois accroché à ses lèvres. Je lui réponds :
- Non, ne t'inquiète pas. J'y suis allé délicatement. Je suis un gentleman moi.

Il ouvre sa bouche, choqué par mes propos. J'éclate de rire.

- Je rigole. Je n'ai rien fait avec elle. Mais toi avec Tsireya ? Le petit bisou, tu ne me racontes pas ?

Il sourit simplement.

- Je vois. Je suis content pour toi.

Je regarde autour de nous mais il n'y a personne d'autre dans la cabane.

- Où sont les autres, je lui demande.

- Maman et papa sont partis, il m'explique. Quand ils vous ont vus, ils ont failli faire une syncope. Et Tuk et Kiri sont avec Tsireya.

- Je les comprends en même temps.

- Bon, je vous laisse, je vais rejoindre les autres.

- Tu es bien pressé dit donc.

- Ta gueule.

J'évite de peu d'éclater de rire. Je sens Na'Waly bouger à côté de moi. Elle ouvre les yeux et me regarde. Je lui dit :
- Désolé de t'avoir réveillée.

- Ce n'est pas grave, me répond-elle.

Elle me sourit et on s'embrasse. Mais elle semble plutôt stressée.

- Tu aurais dû me réveiller plus tôt, Neteyam. Mes parents doivent s'inquiéter. Je vais devoir répondre à toutes leurs questions.

Elle se lève et je lui prend la main.

- He, je suis avec toi, je lui réponds. Ne stresse pas autant. Explique-leur simplement et calmement.

- Tu ne connais pas mes parents malheureusement...

Je me lève moi aussi et lui réponds :
- Je sais mais sache que je suis avec toi.

Je lui embrasse le front pour la deuxième fois.

- Merci d'être là Neteyam.

- De rien, princesse. Je suis là pour ça.

- Tu m'accompagnes ?

- Evidemment.

On se tient la main. On marche dans le village comme ça, tout le monde nous regarde. Je sens Na'Waly trembler. Je lui sers la main. Elle me regarde et sourit. Je lui souris en retour, je veux simplement lui rappeler que je suis là. On arrive devant sa cabane. J'y crois pas. Mes parents et ses parents sont là, assis dans la cabane. Ils nous regardent et voient nos mains entrelacées. Mon père prend la parole :
- Vous êtes... ensemble ?

- Oui, je lui réponds.

- Je savais que ça allait se produire mais pas aussi rapidement, nous dit ma mère. Vous vous connaissez depuis 6 jours.

- Je sais, lui répond Na'Waly. Mais je ressens une profonde et sincère connexion avec votre fils.

- Na'Waly, crie Ronal.