Point de vue : Reich
Penché a la fenêtre je réfléchissais. Puis j'eus une idée. Je sortit de ma chambre et j'allais dans la salle de bains.
Attention: la scène qui va suivre est destinée à un public averti car elle parle d'un sujet important et gore.
Je m'enfermais dans la salle de bains et chercha un rasoir. Heureusement URSS en avait plein. Je détachais la lame et remontais mes manches. Je pris la lame de rasoir dans ma main droite et je traçais un trait sur mon bras gauche tout en pensant à ma vie de merde. Puis, je recommençais, traçant un deuxième trait juste en dessous du premier. Puis un troisième trait, et puis encore un et encore un. Je souffrait, le sang dégoulinait de mon bras. Mais je ne m'arrétait pas. Je fit des entailles de plus en plus profondes. Je m'arrétait lorsque je traçais un trait a la pliure de mon coude. Le sang tombait par gouttes par terre, tachant le carrelage blanc de la salle de bains. Je cherchais des bandages pour cacher ce que j'avais a mon bras. Je n'en trouvais pas. Je pris du PQ et l'enroulais autour de mon bras. Très vite, le fin papier blanc se tacha de traits rouges, aux endroits des marques. J'hurlais de douleur mais en même temps qu'est ce que ça faisait du bien de se scarifier!
(Ne faites pas ça chez vous ça ne soulage rien du tout et ça ne fais qu'empirer la chose)
Je reposais la lame tachée de mon sang, la nettoya sous l'eau et la remis dans le rasoir. Je pris encore plus de PQ, et je nettoyais le sang qui était tombé par terre. URSS ne s'était rendu compte de rien. Parfait. Je remis mes manches sur mes bras et je sortit de la salle de bains.Fin de la scène gore.
Je cherchais URSS. Il était dans sa chambre. Assis sur son lit avec un épais dossier de on ne sais pas trop quoi. Lorsque il me vit, il claqua le dossier en rougissant et je pus voir marqué en gros sur la couverture : "Dossier Troisième Reich" Ce truc parlait de moi. Mais qu'est ce qu'URSS faisait avec un dossier sur moi ?
"- Reich... T'es pas en colère contre moi?"
Je ricanais doucement. Non je n'étais pas en colère contre lui, par contre, lui risquait d'être en colère contre moi s'il savait que je m'était scarifié.
"- Non URSS je ne suis pas en colère contre toi."
Il souffla par la bouche, doucement et tendis un bras.
"- Viens Reichy. Viens à coté de Papa."
J'obtempérais. Il me serra fort contre lui tandis que je caressais la couverture du dossier "Troisième Reich".
"- Soviet... Pourquoi t'a un dossier sur moi?"
Il me serra encore plus contre lui.
"- Ce ne sont que des photos... Je n'ai pas de réel élément sur toi..."
Ma curiosité fut attisée.
Des photos? Quel genre de photos?
Je glissais un doigt entre les pages de ce dossier et je l'ouvris doucement. URSS ne disait rien et ne fit pas un mouvement pour m'empêcher de l'ouvrir. La première photo que je vis fut une photo que je connaissais bien. Elle avait été utilisée pour la propagande de mon Empire. On me voyait debout, fier, les ailes déployées, prêt à tuer tous ceux qui me résisteraient. On voyait mes dents de tueur, celui que j'avais été dans le passé. Troisième Reich me manquait énormément. Mais URSS m'empêcherait toujours de redevenir le tueur démoniaque que j'avais été. Je tournais les pages du dossier, enfin de l'album photo. Des photos de moi en train de dormir, de manger, de me promener avec mon chien. Oui car j'avais un chien mais il était resté a Berlin. En tournant les pages, je vis des photos de nous deux quand on était petits. URSS et moi, a l'époque, on était les meilleurs amis du monde. Ça a duré... jusqu'à ce que je rompe le pacte de non agression et je que je l'envahisse, lui et son pays. Je regardais les photos et je versais une larme devant notre innocence d'enfants. Il y avait aussi une photo d'URSS tout seul, montrant son œil crevé par ma faute, sans doute prise peu de temps après l'accident. URSS remarqua que je pleurais.
"- Alors mon grand Reichy, on pleure parce que ça fais remonter des souvenirs, ces photos? Haha ne t'inquiètes pas j'ai été pareil."
J'essuyais mes larmes d'un revers de mains et je me replongeait dans les souvenirs. En tournant les pages, je pu me voir à différents âges de mon enfance. Bébé, dans les bras de mon père, Second Reich, avec mon frère, Weimar etc...
"- URSS... Comment tu as eu toutes ces photos?
- J'ai demandé à ton entourage, a tes amis, a ta famille. Certaines ne sont que des copies."
Je déglutis difficilement devant cette révélation. URSS s'était donné tant de mal pour avoir tous ces souvenirs de moi...
"- Pourquoi as tu décidé de faire un album photo avec des photos de moi et des souvenirs qui n'appartiennent qu'à moi?
- Car je t'aime et j'ai envie de t'avoir auprès de moi à chaque seconde qui passe."
Je restait bouche bée devant cette nouvelle révélation. URSS m'aimait réellement ? Il ne me prenait pas pour son jouet? Je ne comprenais plus rien... Je dis, d'une voix rendue tremblante par l'émotion :
"- URSS... Tu m'aime n'est ce pas ? Tu ne me prend pas pour ton jouet?"
URSS fit pivoter ma tête d'un quart de tour et m'embrassa. Je suppose que c'était sa réponse. Pour la première fois, je pris le temps de savourer son baiser. C'était chaud, doux et hyper réconfortant. Je pris sa tête entre mes mains et intensifia le baiser. J'était heureux de savoir qu'une personne m'aimait malgré tout ce que j'avais fait, malgre toutes les horreurs que j'avais commises. Lorsque on se sépara, j'eus l'audace de lui poser une question.
"- URSS... Pourrais tu me rendre mes ailes, celles que tu m'a volées il y a deux ans?"
Le grand soviétique, pour toute réponse, me prit par la main et m'entraîna au rez de chaussée. Il s'arrêta devant une porte avec marqué (en russe) "Interdit d'entrer sous peine de mort". C'était une petite porte. Il prit un trousseau de clef, ouvrit la porte et on entra tous les deux. Il faisait sombre, mais quand URSS alluma la lumière je vit une table avec des chaînes, sûrement une méthode de torture et, derrière une vitre, je vis mes ailes. Elles étaient là. Depuis deux ans elles étaient là. Je m'approchais de la vitrine. Je ne pouvais pas plonger la main dans les plumes soyeuses mais URSS me demanda:
"- Tu veux les toucher, Reichy?"
J'hochais la tête doucement tout en fixant mes ailes du regard. URSS reprit son trousseau de clefs, en choisis une et l'introduisit dans la serrure de la vitrine. La vitre s'ouvrit et je tendis une main fébrile vers mes ailes. URSS me regardait sans dire un mot. Je plongeait ma main dans les plumes soyeuses qu'autrefois je portais sur mon dos. Elles étaient immenses et représentait ma fierté. Une larme coula sur ma joue, puis une deuxième et puis je me mis à pleurer sans pouvoir m'arrêter. URSS s'approcha et me fis un câlin. Je ne le repoussait pas et continuait de pleurer sur son épaule. D'une voix tremblante et entrecoupée de sanglots, je dis :
"- URSS... Je-je t'en prie... Je- rend moi mes ailes je t'en supplie... URSS..."
Ce a quoi il répondit:
"- Je ne peux pas te rendre celles qui sont dans la vitrine mais j'ai une solution. Enlève ton haut s'il te plaît."
Je m'arrêtais net de pleurer. Une solution, mais laquelle ? J'enlevais doucement mon haut, dévoilant mes bébés ailes ainsi que le PQ sur mon bras. URSS fut choqué de découvrir que je m'était scarifié mais il ne dis rien a ce sujet. Il prit une autre clef de son trousseau et ouvrit une armoire. Dedans se trouvait des bacs avec différentes étiquettes, tout écrit en russe. Je savais lire le cyrillique alors je déchiffrais "poisons" et "Ailes de Reich". Le reste m'était totalement inconnu. Je frémis en sachant qu'il avait en sa possession du poison, qu'il aurait pu utiliser contre moi. Mais il ne l'avais pas fait. Il prit une bouteille dans le casier "Ailes de Reich" et me la tendis.
"- Reich... J'ai mis au point ce produit. Il s'agit d'une potion de fortifiant et de croissance rapide pour tes ailes. Bois en une ou deux gorgées et tes ailes retrouverons leur splendeur passée."
Je pris la bouteille, contenant un liquide violet.
"- Est tu sûr que ça marchera? Que je ne vais pas mourir?"
URSS rigola.
"- Reich... J'ai pas mis de poison dans cette potion, tu peux me croire sur parole. Dis il en désignant le casier avec marqué "poison" derrière lui."
Je dévissait doucement le bouchon de la bouteille au liquide violet. Je reniflait le liquide. Il sentait la banane. Bon. "Advienne que pourra" me dis je en me pinçant le nez et en avalant une gorgée de ce truc chelou. L'effet ne se fit pas attendre. Foudroyé par une douleur intense au niveau de mes bébés ailes, je tombais à genoux par terre. Je grimaçait sous l'effet de cette douleur intense que m'avait donné le liquide violet. Je sentis mes muscles de mes ailes, qui s'étaient atrophiés a force de ne pas être utilisés, grandir en moi pour se rattacher sur mes ailes. En même temps, je sentit mes ailes grandir, mes plumes devenir plus épaisses. Je m'effondrais totalement sur le sol, en proie a une douleur extrême. URSS s'agenouilla a côté de moi et murmura quelque chose que je n'entendit pas, tellement j'avais mal sous l'effet de la croissance forcée de mes ailes. Une fois la douleur passée, je regardais par dessus mon épaule. Mes plumes noires étaient là. Je fis un mouvement avec les muscles de mes ailes pour vérifier qu'ils étaient là. Tout fonctionnait parfaitement. Je me relevais péniblement. URSS prit la parole d'une voix grave et posée.
"- Reich... Je t'ai redonné tes ailes mais je veux pas que tu fasse de conneries avec. Alors voilà ce que l'on va faire : A la moindre connerie que tu feras, si tu t'enfuis de chez moi, ou si tu me trahis de nouveau, je te coupe tes ailes à jamais. Je t'ai donné une seconde chance, ne la gâche pas."
Ma tête tournais un peu et je vacillait. URSS me rattrapa par le coude et me dis:
"- Bon. J'ai une machine à coudre et je sais m'en servir alors je vais faire des ouvertures pour tes ailes dans ton uniforme."
J'acquiesçais. Maintenant que la douleur était passée, j'avais un peu froid dans cette pièce pas chauffée du tout. URSS le remarqua et dis:
"- Remonte dans ta chambre, le temps que je te fasse ça."
URSS referma l'armoire et la vitrine à clef, je sortit de la pièce et il referma la porte derrière moi. Je montais dans ma chambre et je dûs me réentraîner a contrôler mes nouvelles ailes. Les ouvrir, les fermer, flotter au dessus du sol. Mes ailes faisait un métre d'envergure, ce qui faisait déja beaucoup pour une seule personne c'est a dire moi. Je passais le reste de l'après midi a les contrôler. Mais je manquais clairement d'espace. Je descendis en bas, en voletant doucement dans les escaliers. URSS était hyper concentré sur sa machine à coudre, qui faisait un bruit de mitrailleuse. J'interrompis le grand soviétique dans son travail.
"- Euh... URSS ? Est ce que je peut sortir dehors pour voler?
- Attends au moins que j'ai finis de faire mon travail sur ton uniforme."
Et le revoilà, penché sur sa machine a coudre comme si sa vie dépendait de cet ouvrage.Une demi heure plus tard...
URSS m'appela. Je descendis en trombe les escaliers.
"- Reich fais gaffe avec les marches, là on dirait un hippopotame qui descends les escaliers."
Je croisait les bras. J'était pas ravi d'être comparé à un hippopotame. URSS me tendis mon uniforme, que j'enfilais rapidement. Je passais les ailes dans les trous prévus à cet effet et je fus satisfait du résultat. Je battis des ailes (heureusement que le plafond du salon faisait deux mètres de haut) et je fit un petit tour sur moi même.
"- Youpi! Merci URSS! T'es le meilleur de tous mes potes!"
Je me posais et lui fit un petit bisou sur la joue. URSS sourit et me dis:
"- Ça m'a fais plaisir d'avoir pu t'aider, Reichy. C'était quoi ta question, déjà?
- Est ce que je peux aller voler dehors?
- Laisse moi réfléchir... Hum..."
URSS réfléchissais. Je ne bougeais pas, attendant avec impatience sa réponse.
"- Reich... Tu rentre avant qu'il fasse nuit, ok?
- Ok!"
Sans attendre une seconde de plus, je me précipitais dehors et je déployait mes grandes ailes. Je m'envolait haut, et je me posait sur le toit de la maison de mon ami. Je courus sur le toit et m'en servit comme d'un tremplin pour m'envoler. Je redécouvris cette sensation merveilleuse qu'était de voler. Le vent se glissant dans mes plumes, les courants d'air chaud et froid etc... Je vis URSS en bas en train de me regarder.A suivre...
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Countryhumans Third Reich x URSS
ActionBah genre ça va être du Third Reich x URSS du coup bah voilà...