Pdv: Reich
Quand je me réveillais, je fus en proie à un affreux mal de crâne. Je n'ouvris pas les yeux tout de suite. Je laissais ma main se balader à coté de moi, tranquillement... Quand je sentit un corps chaud à coté de moi. J'ouvris les yeux brutalement. Mon pire cauchemar... URSS se tenais allongé à mes cotés et dormais profondément. Je sortit les jambes du lit et me frottais les yeux. A côté de moi URSS ouvrit les yeux et tendis une main vers moi.
"- Reichy... C'était bien hier soir, hein? Si tu pouvais me mordre le cou plus souvent..."
Lui...quoi? Lui mordre le cou? Je me retournais et inspectait son cou de mes doigts fins et agiles. Une belle trace de morsure, infligée sans doute par moi, trainait là. Je reconnus la marque de mes dents acérées et plaquait une main sur ma bouche. URSS rigola, pris la main qui était sur ma bouche et tendis son cou.
"- Recommence Reichy... Recommence..."
Je mis un genou sur le lit et ouvrit la bouche, prêt à lui mordre le cou une seconde fois. Mes dents luirent dans la lumière de cette douce matinée. Puis je m'arrêtais net, me rappelant soudain le goût du sang. C'était quelque chose qui me révulsait. Je secouait la tête et reculait, enfin tenta de reculer. URSS renforça la prise sur mon poignet et me fit basculer vers son cou.
"- Reich, quand je te dis "recommence" c'est que tu DOIS recommencer! Ça m'a fais tellement de bien hier soir..." Le mouvement que le soviétique avait tenté d'imprimer en moi n'avais pas abouti. Je léchais mes lèvres et regardais son cou. Son ton était sans appel. Pour qu'il lâche mon poignet, je devais lui mordre le cou. Pourquoi? Je n'en savais rien. Je souris, d'un air peu assuré.
"- Dépêche toi, Reich je n'ai pas toute la journée! Mord moi le cou bordel!"
Je réfléchis. Comment me sortir de ce mauvais pas? Soudain j'eus une idée.
"- Soviet, je te rappelle que toi et moi on est ennemis. De plus je n'ai pas envie de te mordre le cou car je n'aime pas le goût du sang.
- Petit menteur... Tu t'éclatait bien hier soir...
- Lâche moi.
- Mord moi le cou et plus vite que ça!"
URSS me serra encore plus le poignet. J'ouvris la bouche et me pencha vers son cou. Je fis glisser l'une de mes canines sur sa peau, laissant une simple estafilade sur son cou rouge.
"- Putain Reich je t'ai pas demandé de me caresser le cou avec tes dents, je t'ai demandé de me mordre! Où est passé le démon qui est en toi?!"
C'est vrai ça... Où est passé Troisième Reich, le démon qui faisait trembler tous ses ennemis? Tous sauf URSS évidemment. Je fermais les yeux et posais ma bouche sur son cou. Là, pas de problème. URSS serrait si fort mon poignet, presque jusqu'à le broyer. Puis je reculais de quelques centimètres. Je sortit mes canines et...
"- Grouille toi de planter tes crocs dans mon cou, que je gémisse, que j'hurle a la mort! Allez Reich fais pas ton timide!"
Je soupirais et doucement je plantais mes canines dans son cou, l'une après l'autre. Je refermais ma prise sur son cou avec mes dents du bas et je sentit URSS lâcher mon poignet et gémir de toutes ses forces. Le sang imprégnait ma bouche. Je me forçais a l'avaler, en essayant de ne pas trop songer au dégout que cela m'inspirait.
"- Han! R-Reich... Tu... Tu t'y prend bien... Je-je...Han! Gnn!"
URSS continuait de gémir tandis que j'essayais de pas le bouffer. Enfin, d'arracher de la peau. Je retirais mes canines de son cou avec douceur.
"- REICH! cria URSS. EST CE QUE JE T'AI DEMANDÉ DE RETIRER TES FUCKING DENTS DE MON PUTAIN DE COU? JE NE CROIS PAS ! ALORS TU REPLANTE TES CANINES DANS MON COU ET TU NE BOUGE PAS JUSQU'À CE QUE JE TE LE DISE!"
J'étais effrayé par le ton qu'il avait employé. Mes dents, blanches de base, était devenues rouges. Je léchais mes canines et avalait le sang qu'il y avait dessus. Berk! Je finirais peut être par m'y habituer un jour... Je replantais doucement mes crocs dans son cou, tout en veillant a ne pas arracher de peau. URSS recommença a gémir de plus belle.Un quart d'heure plus tard...
Je retirais mes canines du cou de mon ennemi, URSS m'ayant autorisé à le faire. Il alla dans la salle de bains et quand il ressortit, je vis un épais bandage blanc autour de son cou. URSS me sourit et alla dans sa chambre pour se changer. Je n'avais pas d'autres vêtements que l'uniforme nazi que je portait en ce moment même. Je posais mes mains sur mes genoux pensant à ma vie. Ma vie de merde, mon enfance de merde... Bordel... Et cette vie de merde continuait avec URSS. Je pris ma tête dans mes mains et commençais à gémir tout doucement. Je léchais mes dents acérées, me coupant la langue au passage. Encore ce goût métallique... Le sang. Je soupirais tout en songeant que si URSS me redemandait encore une fois de lui mordre le cou, je le buterai à coup sûr.
Le soir venu.
Pdv Reich :
Après m'être mis en pyjama je me glissais dans mon lit et éteignit la lumière. Je fermais les yeux, espérant m'endormir vite. Soudain, une porte claqua, en bas de la maison. J'entendis des bruits de pas lourds grimper les escaliers et je vis URSS entrer dans ma chambre et déposer son manteau et sa chapka sur la chaise dans un coin de la chambre.
"- Reichy... Tu dors? Me dis il doucement."
Je me retournais vers lui et tendis le bras pour lui caresser la joue. URSS sourit face a mon geste.
"- Reichy... On fais quoi ce soir?"
Je me redressait sur mon coude et le regardait droit dans les yeux.
"- Soviet... Ne m'oblige pas à te mordre le cou! Je n'aime pas ça! De plus..."
URSS me coupa en me posant un doigt sur ma bouche.
"- Reichy... Je sais que... Je le sais que tu n'aime pas le goût du sang."
J'hoquetais, interloqué devant sa phrase. Je me redressait totalement et je le forçais a s'asseoir sur mon lit.
"- Alors pourquoi m'avoir obligé a te mordre le cou, ce matin?
- Considère cela comme une petite vengeance de ma part."
J'ouvris encore plus grand les yeux. Non... URSS ne m'aimait pas... Il voulait juste se venger de ce que je lui avait fait pendant la guerre. Malgré tout, une partie de moi le désirait, et ça ça m'était inavouable. URSS me regardait, de son oeil noir. Son unique oeil car il avait perdu l'autre par ma faute.Flash back une dizaine d'année avant.
"- Hé Reich! Regarde comment je grimpe bien aux arbres!"
Je le regardait faire. En effet, URSS adorait grimper aux arbres. Il grimpait vite et avec agilité. Malheureusement, ce jour là...
URSS continuait de grimper, de plus en plus haut. Il jouait.
Puis son pied dérapa. Il tomba d'une quinzaines de mètres. Il se prit une putain de branche de plein fouet dans l'oeil droit. Quand il atterrit en bas, cet œil saignait. Mais c'était pas une simple estafilade. Il se l'était crevé. Je commençais à pleurer, a me dire que c'étais de ma faute. Et là, URSS me gueula dessus.
"- PUTAIN DE BORDEL DE MERDE, REICH! ÉVIDEMMENT QUE C'EST DE TA FAUTE !!! TU AURAIS DU M'EN EMPÊCHER ! TU AURAIS DU M'EMPÊCHER DE GRIMPER A CET ARBRE! T'ES QU'UN INCAPABLE, REICH!"
Il partit en courant vers sa maison. Et moi je pleurais encore et encore.Fin du flashback.
Je regardais URSS. Il posa une main sur ma joue et je posais une main sur sa main a lui.
"- Reich..."
J'avais une envie folle de l'embrasser, de jouer avec lui, comme lui avait joué avec moi. Je glissais un regard vers son cou. Le bandage de ce matin y était toujours. Je tendis la main vers le scotch qui retenais ce bandage, et lentement, je le défis. Je vis des longues traces de sang séché. Berk, répugnant. URSS sourit et tendis son cou vers ma bouche. Je grattais les traces de sang afin que son cou soit propre. Je rapprochais URSS de moi et je plantais mes canines dans son cou. Le grand soviétique gémis aussitôt. Il glissa ses mains vers mon cou à moi et me serra fort contre lui tandis que je sentais son sang se répandre dans ma bouche. Berk, Berk, Berk! Le goût métallique du sang m'horrifiait au plus haut point. Malgré tout, je continuait de mordre son cou avec force.
"- Reichy... Arrête de me mordre le cou. On va refaire un Action ou vérité."
Je retirais mes canines de son cou. Ça saignait. Il passa une main sur son cou pour essuyer le sang.
"- Reichy... Action ou vérité ?
- Action.
- Ok alors... Embrasse moi."
Il jouait avec moi. Rien de plus. Je plaquait ma bouche sur la sienne en essayant de ne pas vomir au passage.
Quand on se sépara, je dus lui poser la question.
"- Action ou vérité, le soviet?
- Action.
- Touche moi là où tu veux. Vas y."
URSS sourit. Et me toucha les cacahuètes doucement. Je plaquait une main sur ma bouche pour retenir un gémissement. J'avais été stupide. Évidemment que URSS me désirait et qu'il allait me toucher les parties intimes! Quel con j'avais été.
"- Ne te retiens pas, Reichy... Ce n'est pas bon... Laisse exploser ta joie!"
Et maintenant ce grand con de soviet voulait que je ne me retienne pas? Non mais c'est mort ! Je me retiendrait toujours.
"- Action ou vérité, Reichy?
- Vérité.
- Est ce que tu m'aime ?
- Non."
Il sursauta. Je voyais bien que ma réponse l'avait blessé.A suivre...

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Countryhumans Third Reich x URSS
AcciónBah genre ça va être du Third Reich x URSS du coup bah voilà...