Chapitre 9: Le passé de Reich

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Point de vue: Reich.

Je me réveillais doucement. J'ouvris les yeux et sourit en voyant URSS a coté de moi. Il ronflait doucement. J'étirais mes bras puis mes ailes, donnant un coup d'aile à URSS au passage. Je plaquait une main sur ma bouche en priant pour qu'il ne se réveille pas. Il se retourna juste et recommença a ronfler. Je descendit du lit, les jambes d'abord puis le reste ensuite. Je m'était endormi tout habillé et lui aussi. Je partit dans la salle de bains, histoire d'aller me laver un peu. J'ouvris le robinet de la baignoire, fermait la porte à clef et je commençais à me déshabiller. Je remarquai que je n'avais pas changé les bandages de PQ que je m'était fais hier matin, après m'être scarifié. Je déroulait lentement le papier recouvert de sang séché et je vis que ça avait déja cicatrisé. Les blessures des démons cicatrisaient vite. La preuve était sur mon bras. J'attendis que la baignoire soit à moitiée pleine et je me glissais dans l'eau chaude. J'en gémisserai presque de contentement. Mais je me retins, pensant à URSS qui dormait encore. Du bout du doigt, je fis des petites vaguelettes sur l'eau, qui ondula doucement. Puis je fermais les yeux pour ne plus penser à rien et je laissais chacun de mes muscles se détendre. Ça faisait un bon bout de temps que je ne m'était pas posé comme ça. Soudain, j'entendis des petits coups frappés à la porte de la salle de bains. Puis une voix s'éleva de derrière la porte. Celle d'URSS.
"- Reich? J'espère que tu ne te reblesse pas encore?! Tu fais quoi? Reich répond moi!"
Je soupirais devant sa voix devenue un peu plus insistante a la fin de la phrase.
"- URSS, je prend un bain alors fous moi la paix, ok?"
Silence.
Puis URSS repris la parole:
"- Euh...ok. Tu as des serviettes sur le radiateur. Bon bain, mon Reichy!"
Et il partit. Je refermais les yeux sans penser à rien. Hummm... Qu'est-ce que ça faisait du bien ! L'eau chaude était réconfortante, rassurante... En un mot, je m'y sentait en sécurité. Exactement comme dans les bras d'URSS.

Un peu plus tard...

L'eau devenais froide, alors je pensais que c'était le bon moment pour sortir du bain. J'enlevais le bout de silicone qui maintenais le bain plein et avec satisfaction, je regardais l'eau s'écouler. Puis je pris une serviette et m'enroulait dedans. Elle était douce et chaude. Je secouait mes ailes pour les sécher un peu, trempant le sol et le miroir de la salle de bain au passage. Je ne pouvais pas sécher mes plumes manuellement, je devrais attendre pour qu'elles séchent toutes seules. Je fis glisser la serviette sur ma taille, fit un noeud et je sortit de la salle de bains. URSS était dans sa chambre. Il regardait mon album photo (je ne pouvais plus dire que c'était un "dossier" maintenant que j'avais vu ce qu'il y avait dedans.). Lorsque il s'aperçut de ma présence, URSS leva la tête et rougit, autant que son drapeau pouvais le lui permettre.
"- Attend, Reich, tu ne peux pas rester comme ça! Je vais voir si j'ai pas des vêtements a moi qui pourraient t'aller."
Il se leva et farfouilla dans une grande armoire remplie de vêtements, dans un coin de la pièce. Il jeta une tonne de vêtements par terre avant de me tendre un T-shirt avec son symbole dessus (si, si, vous savez la faucille et le marteau dorés entrecroisés), un short noir et une paire de chaussettes.
"- Tiens. Met ça pendant que je vais mettre ton uniforme à laver."
Je soupirais et ramassais mon uniforme par terre dans la salle de bains. Puis je le lui tendis, il le prit et alla en bas.
"- SOVIET, Lui gueulais-je du haut des marches, SI MON UNIFORME EST TROP PETIT APRÈS, JE TE JURE QUE TU VA ME LE REPAYER! IL A ÉTÉ CONÇU PAR HUGO BOSS ALORS NE ME L'ABÎME PAS!"
Ce à quoi, le grand soviet me répondis, en gueulant d'en bas:
"OK REICH, J'Y PRENDRAIS SOIN, DE TON UNIFORME NAZI!"
Je soupirais. Évidemment que Soviet ne ferais pas exprès de me l'abîmer, si jamais il s'abîmait. Mais...je ne faisait pas confiance à une machine, aussi utile soit elle. URSS remonta et me pris dans ses bras.
"- Bon. Va t'habiller, mon Reichy. On discutera après."
Je partit dans ma chambre et enlevait ma serviette, toujours nouée autour de ma taille. Je vérifiait que toutes mes cicatrices étaient là.
Après le comptage et le recensement de toutes mes cicatrices, je sourit, satisfait. J'enfilais le T-shirt d'URSS, il devait s'agir d'un T-shirt de quand il était ado. Puis le short et enfin les chaussettes. Elles étaient hautes et m'arrivaient presque aux genoux. Puis je réalisait un truc. Je n'avais pas de chaussures. Juste mes bottes. Et puis, en voulant étendre mes ailes pour qu'elles séchent plus vite je réalisait autre chose. Ce T-shirt n'avait pas d'ouvertures pour mes ailes. Normal, vu qu'URSS n'avait pas d'ailes. En grommelant, je retirais le T-shirt et alla voir URSS. Il était devant la machine à laver, dans la cuisine. Quand il me vit, il s'exclama:
"- Ah, Reich, t'es là ! Je met la machine sur "coton" ou "tissu sensible"? Il n'y a pas d'étiquette..."
Je soupirais. Il fallait vraiment tout faire soi même.
"- J'en sais rien. Cet uniforme a été conçu par un grand couturier alors c'est normal qu'il n'y ai pas d'étiquette. Je te conseille de laver mon uniforme à la main."
URSS sursauta et dis:
"- Je ne sais pas laver les vêtements a la main. De plus, je n'ai pas de lessive adaptée pour ça."
Je grinçais des dents.
"- Bon alors met la machine sur "Tissu sensible". On verra bien."
URSS acquiesça.
"- Sinon tu voulais me dire un truc ? Pourquoi tu n'a pas mis le T-shirt que je t'ai donné ?"
Pour toute réponse, j'ouvris mes ailes, bloquant la porte de la cuisine.
"- Ah oui, ok, repris URSS, le t-shirt n'a pas d'ouvertures pour tes ailes. Donne le moi, je vais t'arranger ça. Ah oui, au fait, je te le donne.
- Le T-shirt?
- Euh....oui. Je ne pourrai plus le porter, de toute façon, après ça, alors ben...je te le donne."
URSS se remit devant sa machine a coudre, découpant le tissu et faisant de magnifiques ourlets. On aurait dit qu'il avait fait ça toute sa vie.
"- Dis moi, URSS... Où est ce que tu as appris à coudre comme ça? Tu le fais tellement bien !
- J'ai appris sur le champ de bataille. Quand tu dois recoudre quelqu'un qui est blessé, tu ne te pose pas la question de si tu sais le faire ou pas. Tu le fais, point et tu apprend au fur et à mesure."
Alors... quand il recousait les bords de son T-shirt, il recousait ses "camarades" comme il aimait bien appeler les soldats de son armée. Rien que l'image me faisait frémir.

Countryhumans Third Reich x URSS Où les histoires vivent. Découvrez maintenant