Mixed Hate [EN COURS]

1- Éphémère

(Pré NDA: ce chapitre a été réécris. Pour les prochains chapitres comme cela, je mettrais une fraise avant d'annoncer le point de vue du personnage pour le souligner. Bonne lecture à tous.)

Moon

A Nottingham le 16 août, vers 20 heures:

-"Moon, ça fait 1 mois que je te demande de te chercher un lycée et même ça tu n'en es pas capable ? Évidemment, ton père va se ranger dans ton camps en me faisant passer pour la méchante.", râla ma mère.

-"Maman a raison mon cœur, tu n'as même pas consulté les brochures qu'on t'a ramené de différents lycées de Londres."

Encore et toujours la même discussion, chaque soir, la même heure, le même sujet. Une boucle infinie qui s'arrêtera seulement si je plie à ses désires.

La femme que vous venez d'apercevoir n'est autre que ma mère, une femme forte et qui sait arriver à ses fins. C'est le genre de femme à être très attachée à sa culture et ses valeurs, même un peu trop.

Cela ne change pas au fait que je l'aime.

-"Et si je te cherchais un lycée moi même qu'est-ce que tu en dit Moon ?", dit-elle avec un ton qui te fait vite comprendre que s'était déjà prévu.

Mon père me fixait avec un regard désolé et compatissant, ce qui signifiait que lui aussi était dans le coup. Les différents aller-retour qu'ils ont fait n'étaient pas que pour la maison, mon instinct me disait que j'étais déjà inscrite dans un lycée avant même d'avoir quitté celui de Nottingham.

-"Faites ce que vous voulez, vous avez gagnés."

Comme toujours.

Les connaissant, ils ont dû m'inscrire dans une école prestigieuse, qui t'a claqué tous leurs salaires. On ne roulait pas sur l'or toutefois, on vivait convenablement en se permettant quelques folies de temps à autre.

Je continuais mon repas en silence en entendant quelques fois le ton monté entre mes parents.

C'étaient des moments où je me logeais dans une bulle impénétrable en oubliant ce qui se passait autour de moi, qui t'a m'oublié moi-même. Je me créais ces bulles depuis plusieurs années.

Presque six ans.

Dans ces moments, des flashbacks me parcouraient l'esprit, diverses questions s'emmêlaient entre elles qui me donnaient des migraines.

Certaines fois, je détestais cette bulle.

Ploc.

-"Moon, est ce que ça va mon cœur ? Ta cuillère tremble dans tes mains et tu réponds pas à mes questions depuis au moins 2 minutes..." me demanda ma mère l'air inquiète.

Je sortis de ce qui me semblait revivre un cauchemar. Effectivement, en observant mes mains, je constate qu'elles sont moites et continuent à trembler face à cette rétrospective. Encore mon tourment éphémère qui ressurgit à chaque fois que mon cerveau identifie un moment, un objet, un simple petit mot ou même à lui.

-"Ça va Ma' j'étais juste dans mes pensées rien de plus.", la rassurai je. "Donc tu me parlais de mon lycée je crois ? Continue je t'écoute cette fois-ci.", dis-je en lui adressant un sourire qui essayait de cacher beaucoup de choses.

-"Parfait alors si ça va on continue..."

Ce n'est pas comme si tu en avais quelque chose à faire de ma santé mentale.

...

plus tard dans la soirée:

[Les parents sont souvent ce "types" de personne à soi en avoir rien à foutre de leurs enfants et dans ces cas-là, on se demande pourquoi avoir fait le choix d'en faire si c'est pour être aussi irresponsables et égoïstes. Soi, sont très protecteurs, néanmoins dans ce cas là, trop protéger leurs enfants revient à les rendre curieux du monde extérieur et souvent les inciter à faire ce qu'on leurs a toujours interdit. Bien sûr, je n'ai fait que résumer ces deux types-là, car mes parents le sont, mais plus vers le second type. Ma mère est une personne aimante, mais certaines fois injustes, qui ne tente pas à comprendre son enfant. Mon père lui est le genre papa poule, protecteur qui lui est juste et essaye sans trop essayer de nous comprendre. Mes deux parents forment à eux deux la parfaite signification de "j'ai des enfants, je les aime, mais sans me fatiguer". Pourquoi est-ce si important que je fais un portrait de mes parents ? Car c'est en partie à cause d'eux que je suis comme ça. Je ne vais tout de même pas rejeter la faute sur eux. C'est vrai quoi, ça va faire bientôt 6 ans donc-]

-"Putain mais t'écrit encore dans ce carnet, tu vis à quelle époque sérieusement ?", dit mon frère en entrant dans ma chambre.

-"Toquer c'est en option ou tu as encore besoin de retaper une année pour le comprendre ?", répondis je du tac au tac.

-"Touché", ria t-il. "Je voulais seulement te dire, je sens que maman va nous mettre dans le même lycée et par pitié fait semblant de pas me connaitre au moins juste ça Moon.", me suppliant presque.

Arun avait redoublé sa dernière année du lycée ce qui fait qu'on allait probablement finir dans le même lycée ou encore pire, dans la même classe.

-"Ca dépendra de comment tu te comportes. Maintenant, tu sors de ma chambre ou tu souhaites me soûler encore longtemps ?"

-"Te soûler encore-", il ne finit pas sa phrase que je lui lance mon oreiller en plein dans le mille.

-"1-1, et maintenant Arun tu sors de ma chambre." dit-je d'un ton amusé.

-"Tu vas le regretter ça au lycée je vais te faire manger le-", il n'eut le temps de finir, qu'il déguerpis aussi vite en voyant mon second oreiller que j'étais prête à jeter.

Mon grand frère, Arun Sharma était du genre à être le grand frère protecteur, mais qui préfère ne pas l'assumer. Il a toujours été comme ça, mais sincèrement ce n'est pas gênant et je sais qu'il me protègera de n'importe qui quoi qu'il arrive, et c'est ce que j'appréciais chez lui.

Je pris mon carnet et commençais à feuilleter les pages qui me transportaient dans mon passé. Ce carnet renfermait tout ce qui me concernait : ma vie privée, mes secrets que personne ne devrait savoir où tout autres informations ou pensées qui sortaient de ma tête. C'était mon moyen pour me vider la tête et parler de tout et rien sans qu'on me juge.

Je le gardais en permanence sur moi pour éviter toute tentative d'intrusion de mes parents ou de mon frère. De plus, ce carnet était muni d'une sorte de cadenas à chiffres qui renforçaient le poids de mes secrets et de mes pires pensées. Mais les pages les plus lourdes et les plus douloureuses sont certainement lui...

Ça allait faire au moins six ans que je ne l'avais aperçue et pourtant il réussit tout de même à remplir des pages entières de mon carnet.

Que ça soit de la colère, du dégout ou de l'incompréhension...Tout y était.

Cependant, son prénom n'était mentionné que deux fois dans mon carnet, je ne sais comment le dire, mais son prénom est comme l'effet papillon : un court d'évènements qui se suivent les uns les autres et qui influencent le suivant, un petit changement a provoqué des grandes répercussions. Il est éphémère, ce cher Elijah Kors.

De toute façon, je n'allais plus le revoir. Dans quelques jours, je serai dans la capitale du Royaume-Uni : Londres.

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First chapter is over. The beginning of a long story.

Hello mes vies, comment vous allez ? Ce chapitre est une réécriture (bien mérité) du tout premier chapitre de Mixed Hates.

Il est court, toutefois apporte des détails sur la suite et c'est ce que je voulais créer et que j'ai conservé pour cette réécriture.

Elijah Kors...Un nom que vous allez garder en mémoire, je vous l'assure.

À très vite pour la chapitre 2.
Kiss and love, NL'.

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