𝐓𝐇𝐄 𝐆𝐑𝐄𝐀𝐓 𝐖𝐀𝐑, ᴊᴀᴍᴇs ᴘᴏᴛᴛᴇʀ.

14, 𝒔𝒆𝒏𝒕𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒄𝒂𝒋𝒐𝒍𝒆́𝒔.

Assise sur le bord du lac, ses fesses contre l'herbe fraiche, l'eau calme et les traits de son visage baigné d'une douce lumière nacre de l'astre lunaire diffusant ses bienfaits sur elle et la personne à ses côtés.

James Potter.

Allongé dans l'herbe, celui aux lunettes rondes observait avec admiration celle avec qui il passait le plus clair de son temps ces dernières semaines, voir mois.

Celle aux cheveux dorés s'allongea à son tour, posant sa nuque contre le bras étalé du Gryffondor qui laissa un énorme sourire chérubin grandir sur ses lèvres.

— Parles moi de toi. Souffla-t-elle.

— Tu connais déjà beaucoup..mh, tu veux savoir quoi sur qui? Il cajola doucement de son index les traits de son visage en se tournant sur son flan.

— Toi, ta famille. Tes relations.

— J'ai eu de la chance avec mes parents, j'ai grandis dans un cocon d'amour, peut-être un peu trop choyé, je me rend compte en grandissant du caractère pourrie gâté que je peux avoir.

— J'te l'fais pas dire.

— Eh! S'exclama le brunet tandis qu'elle s'esclaffa. Sinon, mon autre famille, c'est les marauders. C'est pas mes amis, c'est ma famille. Et toi? Demanda-t-il.

— Ma famille aussi est aimante, sûrement moins que les tiens, et pas de la même manière, mais ils m'aiment, et je les aime. Je ferrais tout pour eux, pour pas les décevoir. Y'a Evan, évidemment, et puis, Regulus et Barty sont comme des frères pour moi aussi, surtout Reggie. Et..j'ai..Elle laissa une brume d'oxygène doucement s'effilocher hors de sa cavité bucale en fixant le ciel constellé d'étoiles. James, j'ai mentie, j'ai adorée nos moments ensemble, tu sais? Mais le mensonge restait préférable, j'ai..mes parents m'ont déjà promise à quelqu'un depuis des années. C'est..Regulus. Sa voix se fissura en plusieurs bribes déconfites et douloureuses. C'est abhorrant. Je ne peux pas. Je ne veux pas. James, je ne veux pas me marier. Quelques perles salés quittèrent leurs écrins.

Le Gryffondor enroula ses gros bras autour de son anatomie, l'étreignant tout contre lui en cajolant sa chevelure de ses paumes.

Elle se rappelait avec agonie de cette marque sur son bras qu'on lui avait imprégné sans possibilité de retour en arrière il y a de cela quelques petites années, de ce sourire sur le visage de ses parents, sourire de fierté, du rictus de Voldemort, et de la boule maladive lui ayant dévoré les entrailles.

— Ça va aller, Arsie. Si tu veux pas te marier, ça va aller. Je vais t'aider. C'est promis. Je vais t'aider. Il la serra aussi fermement qu'il put, un nuage de réconfort flottant dans les airs sans savoir que ses paroles n'étaient que des viles promesses en l'air.

Elle ne pourrait pas être aidée, et encore moins de James Potter.

— J'aime tout nos moments ensemble aussi. Je t'aime. Arslan, je t'aime. Sussura-t-il au creux de son oreille en la serrant contre lui et essuyant ses perles salées de la pulpe de son pouce.

Je t'aime aussi, James Potter, de tout mon coeur, avait-elle eu envie d'hurler à pleins poumons.