19, 𝒅𝒐𝒖𝒛𝒆 𝒂𝒏𝒔 𝒑𝒍𝒖𝒔 𝒕𝒂𝒓𝒅𝒔.

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Les années ont passées, Arslan avait quittée sa famille après ce fameux soir, reniant son nom, son déshonneur, et les mangemorts, bien qu'apparemment, face à la chute de leur seigneur, tous avaient du fuir de leur côté.

Son frère avait été tué, lui aussi, et elle n'avait plus jamais eu de nouvelles.

Avec la réputation de sa famille, jamais elle n'aurait pu faire carrière dans le quidditch, mais peu à peu, elle se contruisit une nouvelle vie, un nouveau nom.

Car elle savait que c'est ce que James aurait voulut, en son nom, en sa mémoire, elle avait vécue.

Et grâce à ce à quoi elle se raccrochait terriblement et sans relâche, ce même nom en boucle, elle avait pu, douze ans après le massacre, se présenter auprès de Dumbledore, s'excusant de la voix qu'elle avait prise.

« On fait tous des erreurs dans la vie, mon enfant » Avait-il dit à la jeune femme qui avait pu reprendre le rôle de professeure d'astronomie, remplaçant leur ancienne qui avait prit sa retraite.

Seulement Arslan avait vécue reclue durant ces douzes années, chez les moldus, sans aucune nouvelle du monde des sorciers.

Arslan n'avait pas entendue de pleurs d'enfants, le trente-et-un octobre mille neuf-cent quatre-vingt-un, elle était donc restée immobile face au sosie de son premier amour rentrant en troisième année dans son groupe, dans sa classe.

Harry Potter.

Les émotions l'avaient étreints, et rapidement, elle avait su s'attacher à ses élèves.

Harry était quelqu'un de brillant, comme son père, et c'était avec plaisir qu'elle lui avait compter toute sa vie, se nommant comme simple ancienne et vieille amie, lui avouant les péripéties et exploits de la vie de James évitant les discours habituels de « tu es le portrait craché de ton père, mais tu as les yeux de ta mère » bien que, Merlin, qu'il lui ressemblait.

Arslan c'était énormément prise d'affection pour le petit Harry, et lui adorait entendre des nouvelles histoires de ses parents.

Et qu'elle ne fut pas la surprise de la blonde en revoyant au poste de professeur contre les defenses contre les forces du mal, Remus Lupin.

Les deux anciens camarades c'étaient d'abord fixés, longuement, se croisant dans un détour d'un des couloirs, puis, ancienne nostalgie les étouffant, ils c'étaient étreints, caressant cette odeur d'ancien souvenirs qu'eux seuls connaissaient et chérissaient encore, leurs deuils, amer tristesses et regrets voltigeant au dessus de leurs silhouettes.

Oh nombreuses étaient les nuits où ils se retrouvaient pour parler du bon vieux temps, et partager la même haine envers Sirius Orion Black, qui réapparaissa cette année, innocent, en tant que vieil ami.

Le coeur d'Arslan se réchauffait de retrouver un peu de son enfance avec les trois garçons, et c'était tête la première qu'elle avait décidée, quelques années plus tard, de participer au deuxième ordre du phoenix, comme elle aurait toujours du y être.

Et c'est avec joie qu'elle laissa sa vie s'envoler auprès de son bien-aimé lors de la seconde guerre des sorciers, mourant pour la bonne cause, dépérissant pour son ancienne vie d'enfant, pour ses souvenirs, et pour James Fleamont Potter.

Arslan avait vécue une longue vie, plus où moins, remplie de mésaventures, de tristesse, de remords et regrets.

Mais jamais elle n'avait été aussi heureuse qu'au court de toutes ces années auprès de James Potter, et cette septième année restera gravée même dans son cadavre durant de longues décennies.

Arslan Rosier était morte le sourire aux lèvres.

𝐓𝐇𝐄 𝐆𝐑𝐄𝐀𝐓 𝐖𝐀𝐑, ᴊᴀᴍᴇs ᴘᴏᴛᴛᴇʀ.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant