Kaïna
J'ouvre la porte et Soda se jette sur moi. Je ne comprenais rien en plus tout allait vite. Elle me frappait bien fort. Mon dos me faisait mal.
J'entends ensuite la voix d'Aziz...Mais ? Comment ils m'ont trouvé déjà ?
Aziz: Soda ehh loye deff ni ? Bayiko
*Soda qu'est-ce que tu fais comme sa ? Laisse laIl me libère de l'emprise de cette folle et derrière je vois Issa. Ce con il avait les bras bien croisés la situation semblait l'amuser.
Soda: Tu as de la chance
Aziz: C'est bon sa suffit maintenant. Installons nous et parlons comme des adultes
Moi: Non sortez de chez moi
Soda: On va rester tu vas faire quoi ?
Elle s'avance d'un air menaçant. Je vous jure votre pote est folle, limite elle me fait rire.
Mais je sens plus mon dos...
On s'installe au salon et Aziz prend la parole. Je devais m'en douter que Ndeye Absa était une poucave. Elle a tout raconter à Aziz raison pour laquelle ils viennent me voir pour me dire de rester loin de la petite.
Ahh oui...j'ai su qu'elle s'appelait Léa...
Ils croient ils me font peur avec leurs menaces, qu'ils sont bêtes ! C'est tout ce que j'attendais, moindre faute de leur part. Je leur ai fait croire que j'allais les laisser tranquille sauf que la guerre vient de réellement commencer.
Je me suis réveillée de bonne humeur et je suis allée porter plainte contre Soda. C'est pas pour rien que j'ai installé des caméras chez moi. J'ai tout montré à la police et tout dis à mon avocat.
Ils vont savoir combien je suis une garce...
Coumba Ndiaye
Des minutes que je fixe le miroir sans me mirer. Personne peut me comprendre, je ne cesse de me remettre en question. Je me rend compte que la seule fautive c'est ma mère.
Tout ce que je traverse en ce moment c'est par la faute d'Alima. Esclave de mon père, elle ne nous a jamais protégé. Ma haine augmente quand je pense à ma grande sœur, Ndeye Absa, elle est n'est plus mais au moins elle est en paix. J'aimerais tellement la rejoindre.
Je ne sert plus à rien. Ai je une fois servie à quelque chose d'ailleurs ? Ma vie n'a aucun sens. Je pensais trouvé le bonheur, vivre la vie que j'ai toujours rêvé...
Cette fois ci, ils m'ont bien eu, c'est fini, ils m'ont détruit.
Je prend une lame et je me coupe les cheveux, sans hésiter. Je me rince le visage, et sors de la chambre habillée d'un short et gros teeshirt. Rester couchée à pleurer ne sert à rien. Je vais vivre ma vie, continuer d'avancer sans me soucier de personne. Sachez que la nouvelle Coumba est prête.
Yacine
Moi: Alors comme sa il te reconnaît pas ?
Ndeye Absa: Non ! Mais moi si
Moi: Hmm et quand est ce que tu comptes lui dire ?
Ndeye Absa: Je sais pas, j'ai peur que mon père me retrouve
Moi: Le rapport avec James ?
Ndeye Absa: Il fréquente mon village et je sais pas si avec le temps il connaît mon père ou autre membre de la famille...
Moi: Pourquoi tu as peur ? T'as oublié que tu m'as ? Et Aziz ? Soda ? Tata Mariame ? Sa me désole que tu penses que t'es seule.
Ndeye Absa: Mais non ne pense pas comme sa aussi. Je sais que vous ne m'abandonnerez jamais, mais dis moi...
Moi: Oui ?
Ndeye Absa: Comment faire pour revoir ma mère et ma soeur sans que mon père le découvre ?
Moi: Écoutes...s'ils vivent toujours ensemble, là je ne pense pas qu'il ne le saura pas, donc va falloir prendre tes responsabilités et le faire face...si ils ne vivent plus ensemble, se sera plus facile pour toi.
Ndeye Absa: T'as raison ! Mais comment peux tu penser que ma mère et Coumba ne puissent plus vivre avec mon père ?
Moi: Je sais pas je l'ai juste dit comme sa
Ndeye Absa: Pour moi se serait bizarre
Moi: Je comprends, et aussi dit tout à James il pourra t'aider on sait jamais
Ndeye Absa: Ouais je vais essayer
Moi: D'accord j'arrive je vais boire de l'eau
Ndeye Absa: Non je vais te sévir
Moi: Je peux...
Ndeye Absa: Ne bouge pas
Elle sort pour m'apporter à boire et au même moment mon téléphone sonne.
C'était le commissaire qui m'informait de l'arrestation d'Ousmane. Je n'en revenait pas, le mec un mois qu'il était introuvable. Je le dis à Ndeye Absa et ensemble on va à la police. Aziz dormait on ne l'a pas dérangé et les enfants comme toujours, ils sont chez leur mamie.Mon avocat était arrivé un peu en retard, tous les quatre, en face du juge, son avocat prend d'abord la parole.
Il sortait que des conneries...il dit que son client, mon mari m'a frappé qu'une seule fois, qu'il n'est pas la cause de ma fausse couche et qu'il était introuvable parce qu'il était malade.
Je ne me suis pas empêché de rire.
Quand mon avocat a prit la parole, Ousmane me lançait des regards. Pour lui je ne suis pas capable de le dénoncer. Je n'ai rien laissé, heureusement je notais tous...les jours qu'il m'a battu et même les heures. Il était plus surpris quand mon avocat a mentionné le prénom de Luise, sa maîtresse.
Je sors du tribunal tête haute, fini la Yacine faible qui pardonnait tout et rien.
Je parlais avec Ndeye Absa toujours devant le tribunal et de loin on voit Aziz en compagnie d'une femme. Ndeye Absa me dit que c'était Kaïna...
J'ai directement eu un mauvais pressentiment...
Que font ils ici ?
Pourquoi Aziz nous a rien dit ?
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CHRONIQUE SÉNÉGALAISE: Ndeye Absa
General FictionOn m'installe dans ma nouvelle chambre. Je me met au milieu de mon nouveau lit. Ce lit dont je suis censée partager avec mon mari. Et là, Je pleure Je me met en colère Je me rend compte que ce n'est pas un rêve. Que je ne réaliserai pas mon rêve...