Arius
Bon ça ne change pas grand-chose à ma vie qu'il m'est vu. Donc passons à autre chose et essayons de profiter de cette fête ! Je repère Lily qui est en train de parler avec Achille, ces deux-là on l'air de bien s'entendre. Je décide de les laisser tous les deux et de simplement aller me poser au bord de la piscine avec mon verre. Tout le monde à l'intérieur danse, il fait bon dehors malgré le fait qu'on arrive au milieu de l'automne. Le ciel est dégagé ce soir et on peut voir les étoiles, c'est vraiment magnifique.
- Qu'est-ce que tu regardes aussi intensément ?
Lily se tient debout, à côté de moi.
- Les étoiles.
- Tu as l'air mélancolique, ce soir, dis donc, bon aller vient, on va danser !
- Je déteste danser.
- On s'en fout, on ne te demande pas d'être Shakira, bouge seulement en rythme avec la musique.
Je lève les yeux au ciel, mais la suis quand même. Il doit y avoir au moins 200 personnes, la plupart danse, d'autres sont assis en groupe en train de parler et de boire, certaines ce galoche comme si leur vie en dépendait, ils feraient mieux de prendre une chambre.
Je me retrouve donc au milieu de la foule avec Lily en train de danser à l'aide mes connaissances.- Je vais me chercher un verre, ne bouge pas, je reviens ! Me crie Lily pour que je puisse l'entendre.
Je reste donc entouré de toutes ces personnes, j'ai l'impression d'être de plus en plus serré, je me retrouve collé aux gens, je me tortille donc dans tous les sens pour essayer de m'extirper ce que je n'arrive évidemment pas à faire puisque je me retrouve collé au corps d'Eden. Je lève la tête pour le regarder dans les yeux, ses pupilles dilatées dû à l'alcool ne lâchent pas mes lèvres. Il ne me repousse pas étonnamment, et continue simplement de m'observer.
La musique change, un slow est lancé.
Les gens se collent à leur partenaire et forme des duos. C'est le moment parfait pour que je parte.- Tu comptes me laisser danser tout seul ? Murmure Eden dans mon oreille en rapprochant nos deux corps.
Il a bu, je le sais, je l'ai vu s'enchaîner au moins 8 verres de je ne sais quel alcool en faisant un jeux à la con avec ses potes.
Mon dos est collé à son torse, ses bras se croisent autour de ma taille, sa tête se pose sur mon épaule et ses mains passent sous mon tee-shirt. Je frémis lorsqu'elles rentrent en contact avec ma peau, elles étaient plus larges que les miennes, plus rugueuses et les sentirent arpenter mon corps me procurait des sensations au niveau de mon bas-ventre qui m'était encore inconnues.
- Tu sais, je t'ai vu à ta fenêtre, tu es vraiment pas mal, chuchote-t-il.
- Laisse-moi, tu ne sais même pas de quoi tu parles, je suis sûr que tu n'arrives même pas à comprendre qui je suis tellement tu es bourré.
- Arius,
Arius,
Arius...- Oui, ça va, ça va, je sais que c'est mon prénom ! Lâche-moi maintenant.
- Arius ! Ça va ? C'est Eden derrière toi ?!
- Achille, je t'en supplie reprends ton pote, on dirait une bernique, il m'étouffe et empeste l'alcool !
- Je pense que ça va être compliqué, il a l'air d'être bien accroché à toi !
- Oui, bah, justement, s'il pouvait éviter de me toucher avec ses sales pattes, ce serait pas mal !
- Bon, vient on va l'emmener dans une chambre parce que là, il y a trop de monde.
- Et je suis censé le garder collé à moi ?
- Pour l'instant oui, je vais t'aider à le porter.
Je soupire et suis Achille, car je n'ai pas vraiment d'autres solutions pour que ce taré me lâche.
- Aller lâche le maintenant !
Achille essaye de décoller Eden de mon corps, mais c'est peine perdue, car ses bras ne veulent pas se desserrer de ma taille.
- Bon écoute pour l'instant, tu vas devoir rester avec lui jusqu'à ce qu'il n'est plus la force de s'accrocher à toi et s'endorme.
- Pour mon bien-être psychologique, je ne peux pas me permettre de faire ça !
- Je sais que vous ne vous entendez pas bien, mais je suis sûr que d'ici demain, vous aurez tous les deux oublié ce qu'il s'est passé.
- Ok, je veux bien faire ça à condition que tu me ramènes un verre de vodka histoire d'oublier la présence de ce nuisible.
- Super merci ! Je te rapporte ça tout de suite !
Il faut que je trouve une position pour m'asseoir sans que ce gros tas ne me gêne. Je réussis à le décaler sur mon côté droit ce qui me permet de m'asseoir et ses bras entoure maintenant mes épaules ce qui me permet aussi d'avoir un peu plus de mobilité.
Comment est-ce que j'ai pu me retrouver dans une telle situation ?
- Je t'ai ramené ce que tu m'as demandé ! Dit Achille en rentrant dans la chambre.
- Super merci.
- Bon courage, je pense qu'il ne devrait pas tarder à se lasser de toute façon, à tout à l'heure !
Tuez-moi.
Plus jamais je viendrais à une fête où il y a ce bouffon.- Arius...
- Quoi encore ?
- Je ne me sens pas super bien là.
- Non ne me dis pas que tu as envie de vomir quand même ? Ne compte pas sur moi, tu t'es mis dans la merde tout seul !
- Non, j'ai froid, aide moi à me réchauffer.
- Plutôt mourir, si tu veux avoir chaud lâche moi et va sous la couette.
- Hm...
- Enlève tes mains.
Elles s'étaient mises de nouveau à parcourir ma peau, pas que la sensation ne sois pas agréable, mais... Putain, je n'arrive pas à me trouver des excuses, j'ai sûrement trop bu moi aussi.
Je sens que la pression d'Eden sur mon corps se relâche, suis-je enfin libre ?
Je me dégage lentement de l'emprise de ses bras et me lève, mais sa main attrape mon poignet et me contraint à prendre place à ses côtés. La faible lueur de la lampe éclair son visage, je ne pouvais pas nier qu'il était d'une beauté effarante. Je plongeais mon regard dans le sien, me perdant dans la couleur noisette de ses yeux. Un léger sourire se dessina sur son visage plus qu'attirant pendant que sa main effleurait ma joue.
- Bonne nuit, Arius Roy, dit-il en fermant les yeux et me laissant seul, fasse à lui, avec un air incrédule se dessinant sur mon visage et en étant incapable de réfléchir correctement.
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Spilled water - boy x boy
Ficção GeralLors de ses années au collège, Arius Roy renversa malheureusement de l'eau sur Eden Prevost, un populaire que tout le monde aimait, à l'allure de surfeur. Arius était loin d'imaginer que ce malencontreux accident allait le suivre jusqu'à la fac, car...