Chapitre 42

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CLARA JULIA


Je sors de chez moi j'envoie un petit texto à ma chérie pour lui dire que je ne vais pas tarder. Tout en conduisant je repense à cette foutue journée qui a bien faillit tourner mal pour nous deux. Puis je souris, j'arrive enfin dans le rue de Clara, je vais la retrouver, deux jours et une nuit avec elle, sans la quitter, le bonheur !


J'ai plus en plus de mal à rentrer chez moi après que nous ayons passé du temps ensemble, j'aimerai lui demander si elle voulait qu'enfin nous nous installions ensemble. Est ce trop tôt pour une telle demande ? maintenant que sa famille sait ainsi que son ex mari, je ne vois pas ce qui pourrait entraver notre idylle. Je me gare, je verrai comment se passe la fin du weekend, pour l'instant je veux profiter de l'instant présent.


Je marche jusqu'au perron, je m'apprête à sonner lorsque je vois une enveloppe sur la porte qui porte mon nom. Etonnée, je détache l'enveloppe, l'ouvre en sort un petit carton où est inscrit.


SI TU ENTRES TU DOIS FAIRE CE QUI TE SERA DEMANDE SANS RIEN REFUSER !! TU ES PARTANTE ? JE T'ATTENDS , JE T'ESPERE, JE T'AIME ... La porte est ouverte, suis les bougies !!!


Hum ! ma petite chérie aurait elle des idées coquines. Bien sûr que je vais entrer, j'en suis déjà toute excitée par son petit mot. J'ouvre doucement la porte, passe le haut de mon corps puis entre dans la maison. Tout est éclairé avec des bougies disposées un peu partout, mon regard met un petit moment pour s'habituer à la pénombre. J'avance avec méfiance, m'attendant à je ne sais quoi d'ailleurs. Je suis le chemin de bougie, les yeux cherchant où peut se cacher Clara.

Lorsque j'arrive dans l'entrée du salon une autre lettre m'attend.


Je la prends fébrilement, et lis ce qui est marqué sur le petit mot.


SUR LE CANAPE J'AI DEPOSE UN PETIT DÉSHABILLÉ QUI T'IRA A MERVEILLE ; METS LE EN TE DESHABILLANT DOUCEMENT, JE NE VOUDRAIS RIEN RATER DE TON EFFEUILLAGE ... HUM !!


Je souris, mais elle me surprend et j'aime ça. Je ne l'aurais jamais cru capable d'organiser ce genre de chose. L'excitation monte ne moi, je ne la vois toujours pas mais je sens qu'elle n'est pas loin. Je me dirige vers le canapé, et vois disposé sur celui-ci, un genre de petit peignoir très court en satin blanc et le string qui va avec..


Je veux bien jouer le jeu, alors je commence à ôter délicatement mon imper que je fais glisser sur mes épaules, puis couler sur mes hanches jusqu'à ce qu'il tombe à mes pieds. Mes sens sont en alerte, mon ouie surtout, je sens une présence mais je ne vois toujours pas Clara.



Je continue, mon désir monte créchendo, j'adore qu'elle me fasse languir. Mon haut et mon pantalon retrouvent mon imper. Je suis en petite tenue, des frissons parcourent mon corps lorsque je crois sentir un souffle chaud près de moi. Je me retourne mais ce n'est qu'une illusion due sûrement au trouble que me provoque toute cette mise en scène.


Je dégrafe mon soutif, toujours à l'affût, les bretelles glissent sur mes épaule, je le retire et le balance dans la pièce. Puis mon boxer. Je suis nue, j'enfile alors le peignoir en satin, et le string. Lorsque je me relève je sens deux mains qui m'enserre la taille. Une douce chaleur m'envahit. Je sens son souffle sur mon cou, ses lèvres m'effleurent, je veux me retourner mais Clara me demande de ne pas bouger.

La maîtresseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant