Dangerous Deal

16 | Les 4 Vérités.

Kol

Deux jours plus tard ,
Résidence de Kol

J'étais assis sur le canapé du salon, en sirotant mon verre de whisky.

J'ai la rage.

Je pris ma clope et l'allumai avant de la mettre entre mes lèvres et putain qu'est ce que ça fait du bien.

La nicotine pénètre dans mes poumons, dans mes nerfs, j'expire la fumée qui chaque jour me tue.

Putain la nicotine me fait moins d'effets qu'avant, cette merde ne fonctionne plus sur moi.

Ça fait maintenant deux jours que Léa n'est pas sortie de sa chambre.

D'après Seb, c'est normal. Elle devait prendre le temps de faire son deuil, d'accepter la mort de son frère. Et accepter qu'elle est devenue, depuis le jour où son frère m'a trahi, celle qui subira toutes les souffrances de la terre.

Je sais pertinemment qu'elle n'a rien fait pour mériter ça. Mais il y a un moyen très simple d'éviter tout ça. Qu'elle la ferme et fait ce que je l'ordonne de faire.
Autrement elle deviendra une œuvre d'art venant tout droit du fruit de ma haine et de ma colère.

Et j'aime bizarrement pas trop l'idée.
Je ne donne pas cher de sa futur vie, avec moi, sa vie sera aussi courte que celle d'un éphémère*.

Mais pour l'instant le problème est que depuis mon départ, à cause des Wilson, le réseau est totalement parti en couilles sans moi.

Je ne comprends pas comment ils peuvent être aussi incapables putain. La seule consigne était : ne pas perdre le taux de bénéfices. Continuer à garder la situation stable telle que je l'avais laissé. Ces idiots me mettent en rogne. Et maintenant je dois réparer leurs gaffes.

Un cartel allié commence à avoir des yeux plus gros que le ventre. Bande de con.
Ils pensent pouvoir m'arnaquer, moi ? Moi putain Kol Miller ? Mon père avait laissé derrière lui un cartel de paix allié à énormément d'autres cartels.

Malheureusement, ils ne sont pas si fidèles que ça papa. Ils leurs ont fallu que tu disparaisse pour qu'ils tentent de piéger et prendre la tête de ton propre fils.

Comme tu le dirais papa, son monstruos, monstruos sin corazón y sin alma.

Ces chiens.

D'après Seb, mon bras droit, mon frère, le cartel de Cazo tente de nous la mettre bien profond. Et il a raison. Ces choses là ne m'avaient pas manqué putain.

Cazo occupe des territoires mexicaines, donc il n'est pas vraiment un ennemi important ou dangereux. S'il devait nous attaquer, on le saurait des hommes sans couilles qui traversent la frontière et les États Unis, ça ne passent pas inaperçus.

Mais ils peuvent nous la mettre à l'envers autrement et cette idée me plaît beaucoup moins. Putain, je dois régler cette merde.
Je dois absolument regrouper le conseil.

S'ils croient pouvoir me prendre tout le bras alors que je leurs ai juste tendu la main. Ils ont de la merde voire de la grosse mierda dans les yeux.

- Kol ?

Je me retournai et vis derrière moi une de ces putes que j'ai baisé hier soir.