Chapitre 3.

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Restaurant de l'hôtel, Afrique du Sud, 8h26

Hannah était assise à une table isolée du reste de la salle, des lunettes de soleil sur le nez pour masquer ses cernes. Un chocolat chaud et des viennoiseries devant elle, elle n'en prit aucunes, elle n'avait pas très faim. Certains des garçons, regardèrent de temps en temps Hannah inquiets. Sergio se leva et se dirigea vers elle.

- Je peut m'asseoir ?

- Si c'est pour essayer de me mettre dans ton lit ce n'est même pas la peine.

Il ne s'assit pas et partit énervé. Les moqueries de ses camarades ne tardèrent pas. Elle jeta un coup d'oeil vers eux, elle vit Raúl la dévisager. Elle se sentit tout un coup mal. Elle but son chocolat et se leva. Passage obligé devant la table des garçons.

- Hé Hannah retire tes lunettes cinq minutes.

- Même pas en rêve l'gitan, dit-elle à l'adresse de Güiza.

Elle remonta dans sa chambre, elle attrapa son ipod sur la table à l'entrée de sa chambre. Elle vira ses chaussures d'un coup de pied et s'allongea, écouteurs dans les oreilles et Perdoname de Fondo Flamenco en boucle. Elle s'endormit la musique toujours dans ses oreilles, elle n'entendit donc pas frapper à la porte. Les hommes entrèrent et la trouvèrent endormi.

- Merdeuuuh

- Roumpff, putain ! Genre normal vous entrez dans ma chambre ! marmonna Hannah toute endormie

- Beh heu ..

- Ne fini pas ta phrase Nando !

- On te cherchais voir si tu voulais faire une partie de baby' avec nous ?

- J'arrive dans cinq minutes.

Les garçons descendirent, et Hannah passa dans la salle de bain. La fatigue se lisait encore sur son visage, elle se brossa les dents, ne prit pas la peine de se maquiller.

- A quoi bon, pensa-t-elle

Puis elle descendit en bas. Les gars formèrent des équipes de deux. Il ne restait plus que trois joueurs : Albiol, Ramos et Piqué. Elle choisit ce dernier. Une partie commença, Alonso - Torres d'un côté et Villa - Casillas de l'autre. Les rires fusaient dans la salle de l'hôtel. Ce fut au tour d'Hannah et de Piqué de jouer contre Albiol et Ramos. Reina posa la balle au milieu et la partie commença. Hannah fit attention à ne rester concentrer que sur le rond en plastique sauf quand on lui donna un coup dans le genou.

- Cabron ! marmonna la jeune femme à l'égard de Ramos. D'où tu me donnes des coups, franchement je savais pas que t'étais arriver aussi bas mon grand, ajouta-t-elle en marquant un but. Partit fini, conclut-elle en lançant un regard noir au Sévillan.

Elle s'assied au fond d'un fauteuil dans un coin de la salle, Sergio toujours ahuri par ce qu'il venait d'entendre.

- T'as fini de faire la gueule ?

- Ha maintenant tu me parles.

- Si tu veux je pars, dit-il aussi sèchement qu'elle.

- Non je ...

- C'est bon, dit-il en souriant et s'asseyant sur elle.

- Haaa nan Raúl casse-toi.

- J'peux pas je suis coincé.

- Nan je te crois pas, c'est moi qui suis coincée maintenant.

- Aller viens, dit-il en se levant et en lui tendant la main.

- On va où ?

- Tu verras.

Hannah lui prit la main et la garda. Personne ne fit attention à eux. Ils montèrent jusqu'au toit de l'hôtel.

- Si tu me pousses tu tombes avec moi.

- Bien sur j'ai que ça a faire te pousser ! En trois ans qu'on se connait j'aurais largement eu l'occasion de te tué plus de fois.

- Hééé c'est quoi ce délire pourri, petit.

- Petit ?

- Ouais heu .

- Ha ouais hein.

- Non je sais ce que t'as en tête et non !!

Il prit Hannah comme un "sac à patates". Il descendit les marches qui menaient en bas.

- Aller on rejoins les autres.

- Non je veux pas, dit-elle en se débattant

- Et je peux savoir pourquoi ? dit-il en la posant à terre.

Elle baissa la tête, il la prit dans ses bras et lui embrassant le front.

- Ils m'énervent.

- Ils ?

- Ramos et Güiza.

- Ils sont chiant mais sympa.

- Roh arrête Raúl tu sais aussi bien que moi qu'ils sont vraiment lourd des fois.

- Ouais, mais aller t'as connus pire que ça dans ta vie ma belle.

Une larme perla sur la joue de la jeune fille, Raúl la chassa avec son index et la reprit dans ses bras.

- Je voulais pas, chuchota-t-il dans son oreille.

- Je sais, mais ... c'est trop durs de pas y penser. ... Dit

- Ouais ?

- Viens.

- On vas où ?

- Tu verras.

- Recopieuse.

Hannah prit la main du défenseur, elle n'eut pas besoin de le tirer, il la suivit sans broncher. Elle ne savait pas vraiment où elle allait mais Raúl ne remarqua rien. Elle trouva enfin ce qu'elle cherchait. Sa chambre. Elle entra et ils s'assirent au bord du lit.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Beh je crois qu'il faudrait qu'on parle.

- Ouais.

- Bon heu ..

HE : histoire espagnole (historia-espanola)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant