Chapitre 4.

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- Je sais pas par où commencer en faite, avoua-t-elle honteuse.

- T'as tant de chose à me dire ?

- Non bon est-ce que tu pourrais .. m'expliquer ce que j'ai entendu l'autre soir.

- C'est pourtant simple à comprendre..

- Oui mais j'voudrais comprendre du début enfin je sais pas si tu vois ce que je veux dire.

- Si je vois exactement, bon t'es prête à tout entendre à tes ..

- Hé oh quand même pas

- Non je rigole.

- Bon oui je suis prête à tout entendre.

« Par où commencer, surement par le début ça serait plus simple, il y a trois petites années, on faisait les matchs de qualifications pour l'Euro tu te souviens ? C'était le jour du match contre l'Italie, quelques mois avant l'Euro, je t'avais pas vu depuis un moment. Tu n'avais pas pu venir pour les matchs précédents préférant rester t'occupais des blesser d'Arsenal. De t'avoir revu ça ma ... je sais pas, ça ma fait un choque. Je t'ai trouvée encore plus belle que d'habitude, tu hantais mes pensées, je parlais de toi sans m'en rendre compte. Y a que David, Fernando et Iker qui le savent. Plus les jours passaient et plus quelques choses grandissaient en moi, l'amour je crois. Durant l'Euro quand on sortait fêter les victoires, et que je te voyais. Je ... enfin je pense que t'as compris. On est devenus amis, tu te confiais à moi, je pensais pouvoir m'en satisfaire de ton amitié de toute façon j'avais une copine. Enfin bon, un soir t'étais complètement défoncée, wahou tu dois plus t'en souvenir à mon avis. Tu m'as embrassée mais je t'ai repoussé me disant que profiter de ton état c'était pas le mieux. T'avais oubliée et tu continuais à te confier à moi. Quand on à commencer à s'engueuler a cause de la petite avec Alicia j'ai compris que c'était le début de la fin. Je ne la touchai plus, rien. Elle est partie, je vois encore la petite des fois. J'ai su que je pouvais t'aimer sans culpabiliser. Et là l'autre soir, Sergio qui ... rah, ça m'a énervé il allait même parier qu'il allait te mettre dans son lit. Enfin je sais que tu n'es pas une fille comme ça. Puis je sais même pas pourquoi je t'explique tout ça, juste parce que tu veux le savoir, pourtant c'est simple. Qui ne peux pas aimé une fille comme toi : gentille, attachante, souriante, jolie, adorable et j'en passe. »

Après cet aveux sincère Hannah ne sait plus quoi dire. Elle baissa sa tête, rouge pivoine, personne n'aurait eu le cran de le lui dire mais il l'a fait. Elle ne le considérait que comme un ami, un frère, un confident, mais pas lui apparemment. Elle s'en voulu d'être aussi naïve de ne pas avoir vu tout cet amour sous ses yeux plus tôt. Mais ses dernières années, elle avait du encaissée la mort de son père, la détresse de sa mère, la haine envers elle dans les yeux de son frère. Tout cela l'avait empêcher d'ouvrir les yeux. Et maintenant ils se retrouvèrent là, elle, comme une idiote ne sachant quoi dire après tout ça. Et lui gêné, se disant qu'il n'aurait jamais du rien dire et tout garder pour lui. Il se leva et salua Hannah. Cette dernière lui fit un petit signe de la main, mais ne se leva pas au contraire, une fois que la porte fut fermée, elle s'écroula sur le lit et s'offrit une bonne séance de larmes, une fois que les perles salées eurent fini de couler. Hannah commença à culpabiliser, elle aurait du lui dire, que ce n'était pas possible ou quoi mais il y a trois ans elle était totalement tombée sous le charme de Raúl Albiol mais au fur et a mesure que les années passaient, Hannah avait appris à l'oublier et à le considérait uniquement comme un ami. De toute façon, il a Alicia et sa fille se disait sans cesse Hannah. Non, il avait, tout ça parce qu'il ne ressentait plus rien à l'égard de la jeune femme, et qu'il était amoureux d'elle. Hannah aurait voulu prendre tout ça à la rigolade mais ne put pas. Les mots, les phrases tout ce qu'il lui avait dit tournés en boucle dans sa tête. Elle se leva et descendit rejoindre les autres pour le diner, il était tard. Elle avait passée une grande partie de son après-midi à réfléchir à tout ça. Une fois dans la salle du restaurant, elle s'installa à l'écart de tout le monde. Et une soudaine envie de tout plaquer surgit de nul part dans son esprit.

- Hannah, viens avec nous, dis un jeune homme à deux pas d'elle

- ...

- Hé ça va pas ? demanda-t-il en s'installant à côté d'elle

HE : histoire espagnole (historia-espanola)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant