Chapitre 8.

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Albiol n'avait toujours pas répondu, il dévisageait Hannah essayant de savoir s'il devait prendre ça comme une blague ou une véritable requête. Il continua à la dévisageais cherchant l'ombre de l'ironie qu'aurait pu dissimuler ses iris bleues. Mais il ne trouva rien. Nada, ketchi, nothing ! Elle baissa alors la tête, elle n'était pas blessée, elle savait qu'elle demandait une chose idiot, débile et tout autre adjectif qualifiant l'idiotie pouvait y passer. Elle ne dit rien, elle déposa un baiser sur la joue de Raúl et partit récupérer son carnet pour pouvoir remonter dans sa chambre. Une fois dans la pièce calme, elle attrapa son téléphone. Elle hésita et composa un numéro qui lui était familier. Il ne fallut que quelques sonneries avant qu'un homme au bout du fil décroche.

- Allo ?

Flashback

Un regard rempli de haine insoutenable; sa mère en pleure; et Hannah dans un état pitoyable.

- Arrête de me regarder comme ça!

- C'est de ta faute si on en est là!!

- Non ! Tais toi, ce n'est pas de ma faute ! Ce n'est pas de ma faute si papa est mort.

- Taisez-vous, hurla leur mère entre deux sanglots.

- Non je ne tairais pas, j'me casse, elle m'énerve.

Hannah se mis entre son frère et la porte.

- T'aurais du mourir avec lui !

- Tais toi, tais toi !! Comment tu peux dire ça !

- Laisse moi passer!

- Non!

- Papa est mort par ta faute, il n'aurait pas du partir pour aller te chercher ton sale truc de merde ! C'est de ta faute Hannah !

- Toi aussi t'en avais besoin alors tais toi ! hurla-t-elle en pleure.

Il poussa sa soeur, et sortit de la maison. Les années passèrent et les regards lourds de sous-entendus continuèrent.

Flashback

- Allo ? répéta la voix. Si c'est encore une mauvaise blague ne me rappelait plus où j'appelle la police!

Hannah raccrocha, elle enleva ses chaussures et se coucha dans le grand lit froid. Elle remonta la couette jusqu'au dessus de sa tête et cacha en plus de cela sa tête sous son coussin pour étouffer ses sanglots, dde tristesse, de remords et de culpabilité. Elle ne prit pas la peine de descendre dîner, elle éteignit son portable et ferma a clé la porte de sa chambre. Elle éteignit aussi toute les lumières et retourna dans sa tanière. Jusqu'à s'endormir éreinté par la fatigue de ses larmes. Elle se dispensa aussi de petit-déjeuner simplement car elle dormait encore mais les garçons commençaient à s'inquiéter.

HE : histoire espagnole (historia-espanola)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant