Chapitre 6.

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Hannah les regardait décontenancée.

- Heu ouais c'est pour quoi ? demanda-t-elle

- Tain mais Hannah pourquoi tu t'enfermes comme ça en plus quand on frappe tu réponds rien, cria Ramos.

- Vas-y tais toi toi, dit sèchement Villa.

- Ch'ais pas et d'abords m'adresse même plus la parole cabron.

Il sortit de la chambre, énervé. Hannah resta avec David et Iker. Ces derniers lui demandèrent de tout expliquer. Elle expliqua vaguement ce qu'elle se souvenait. D'avoir fini complètement bourrée, être rentrée à pied et s'être fait accoster par Ramos dans le hall de l'hôtel, et après le trou noir jusqu'au réveil.

- Tu sais qu'il ...

- Oui je sais, et ça m'fait mal, ch'uis pas une sans coeur Iker!

- Va le voir.

- Peut pas, dit-elle comme une gamine.

Les deux hommes se regardèrent et eurent la même idée. Hannah se dépêcha de se lever mais ils étaient plus rapide qu'elle. Ils l'avaient attrapés et la portèrent jusqu'à la chambre d'Albiol. Ils frappèrent et attendirent qu'il les autorise à entrer. Ils posèrent Hannah et sortirent, fermant la porte et en bloquant la poignet. Hannah essaya tant bien que mal a essayer d'ouvrir la porte.

- C'sert à rien ils ouvriront pas tu le sais.

- Qui ne tente rien n'à rien, dit-elle avant de se laisser glisser le long de la porte en bois massif. Quelle bande d'idiot, marmonna-t-elle.

- Je peux savoir pourquoi ils t'ont amené ici?

- Pour parler, dit-elle d'une toute petite voix.

Elle leva enfin les yeux vers lui, et le dévisagea. Elle rougit et détourna les yeux rapidement. Il était là, torse-nu dans un de ses jeans qu'elle adore avec un de ses putains de caleçons Calvin Klein qui dépassait. Elle remontait ses jambes vers elle et y enfouit son visage.

- Tu sais je ... je suis .... ch'ui vraiment désolée, je suis qu'une pauvre petite conne, qui peut même pas répondre à l'aveu d'un garçon. Qui était même pas capable de lui avouer y a trois ans ses sentiments alors qu'elle en avait eu l'occasion un million de fois si c'est pas plus. Je suis désolée de t'avoir rien répondu l'autre jour, mais qu'est-ce que tu voulais que je te répondes ? déglutis-t-elle. Rien, je pouvais et hier soir olala mais si tu savais je sais même pas ce qui m'a prit ! En plus je me souviens de rien, c'est totalement horrible tu peux pas imaginer comment Raúl! Je ... Et comment tu m'as regardée je me suis sentie encore plus mal. Je suis qu'une pauvre fille en réalité.

Elle se leva et essaya de pousser encore plus fort la porte, elle allait (encore !) pleurer, elle sortit à toute vitesse voyant que Iker et David étaient partis. Albiol enfila un tee-shirt et la rattrapa. Il lui prit le bras, obligeant Hannah à s'arrêter. Elle le regardant ne sachant quoi dire. Raúl sourit, et la prit dans ses bras en la serrant fort sans pour autant l'étouffai. Hannah resta là, respirant le parfum du défenseur ibérique.

- T'es pas une pauvre fille Hannah, murmura-t-il dans son oreille. T'es la fille la plus formidable que j'ai pu rencontré, a part pour ce que t'as fait hier soir mais tu sais quoi je m'en fous, et la j'me sens vraiment con de t'avoir fait du mal ma Hannah.

- De quoi ?

- Quoi je me sens con de t'avoir du mal c'est tout.

- Non après.

- Oh ... heu.

- Moi j'aime bien, mon Raúl, dit-elle en l'embrassant sur la joue.

Ils retournèrent dans la chambre d'Albiol, enfin chambre qu'il partageait avec Torres mais ce dernier étant sortit cela devenait provisoirement la sienne, pour parler (ouais esprit pervers s'abstenir ;p). Il s'absenta deux minutes dans la salle de bain mais laissa la porte ouverte, Hannah s'appuya dans l'embrasure et le regarda.

- Ose faire ça et je te parles plus, dit-elle sur un ton catégorique.

- Et je peux savoir pourquoi je peux pas me raser? demanda-t-il curieux.

- Parce que .... parcequet'esencoreplusbeaucommeça, ajouta rapidement Hannah rouge comme une pivoine.

- Oh t'es trop mignonne quand tu rougis, dit-il en posant tout et en s'approchant d'elle.

Il la reprit dans ses bras, «tu m'énerves à être aussi grand» avait marmonnée Hannah en levant la tête pour le regarder. Elle remarqua que leurs visages n'étaient qu'à quelques centimètres, et elle sentit ses joues s'enflammer. Leurs visages étaient tellement proche qu'elle sentit le souffle chaud et envoutant du joueur sur elle mais au moment où leurs lèvres allaient se toucher, quelqu'un fit irruption dans la chambre.

HE : histoire espagnole (historia-espanola)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant