Mercredi 19 janvier 20 heures 30, Londres Angleterre.
Nous arrivons en retard, par choix évidemment. à peine avions nous mis les pieds dans la salle qu'un homme avec une étrange moustache accompagné d'une femme à l'allure ostentatoire nous accostèrent.
- mademoiselle Luciano, je me présente ; Ostwald Mosley et voici ma fiancée Diana.
- enchantée de vous rencontrer. Voici Giuliana, une amie de la famille, Finn Shelby et je sais de source sûre que vous connaissez déjà, Thomas Shelby. Je répondis poliment.
- en effet. Avez-vous des bagages à faire monter dans vos chambres ? Demanda Oswald.
- nous ne comptions pas passer la nuit ici, je vous remercie. Répondit Thomas à ma place ce qui eut le don de m'énerver.
- je crains que vous n'ayez le choix, avec la tempête prévue pour cette nuit, ce serait un suicide de prendre la route, particulièrement pour un long trajet. Et je ne suis sans savoir que vous venez de Birmingham. Ne vous inquiétez pas ; tout quatre aurez 2 de nos plus belles chambres. Répondit Ostwald.
Alors là, c'est le comble ! Déjà que je me retrouve ici avec Thomas je vais devoir passer la nuit avec lui? Hors de question ! Je dormirai avec Giuliana.
- bien en ce cas. je dis.
Oswald et sa femme s'excusèrent et se rendirent près de quelqu'un d'autre.
- il est invasif, mais il m'a l'air tout à fait inoffensif. Vous vous êtes inquiété pour rien. Je dis à l'intention de Thomas.
- et bien vous avez tout à fait tord ma chère Valentina. Répondit-il avec l'air le plus condescendant qu'il m'ait été donné de voir.
- qu'importe. Je dis en levant les yeux au ciel.
Je me dirige directement vers le bar et commande un whisky.
Un coup d'œil en direction de Giuliana et Finn me fit comprendre immédiatement que dormir avec elle me sera impossible.
- vous dansez ? Me demanda un homme que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam.
- oui, mais pas avec vous. Répondit Thomas en prenant ma main et en m'attirant vers le centre de la pièce sans que je n'aie pu articuler la moindre syllabe.
- c'était quoi ça ? Je demande, irritée mais tentant de faire bonne figure.
- vous donnez votre confiance bien trop facilement. Répondit-il esquivant évidemment la question.
- faux, je ne fais confiance à personne sauf à mon père. Et puis pourquoi vous ferais-je plus confiance à vous qu'à qui que ce soit d'autre dans cette salle ? Je demandai.
Certes, j'apprécie grandement de danser et je dois admettre avoir connu de plus piètres danseurs, mais cette danse à une forte tendance à m'énerver.
- je ne sais pas, à vous de me le dire. Dit-il en plongeant son regard dans le mien.
- qu'est-ce que vous voulez dire ?
- vous avez dormi chez moi ces 2 derniers soirs, si je ne m'abuse, on évite de dormir chez les gens à qui on ne fait pas confiance. Répondit-il sans jamais me lâcher du regard.
Ok, il n'a pas tout à fait tort.
- vous dites ça comme si j'en avais le choix, je n'étais même pas consciente la première fois et la dernière fois était à la limite du kidnapping.
- qu'est-ce qui vous empêchait d'appeler un chauffeur ou Finn pour vous ramener chez vous hier soir? Demanda-t-il en esquissant un rictus.
Ok, là, pour le coup, il a tout à fait raison.
- et vous, pourquoi me faites vous confiance ? Par ce que si je ne m'abuse, on évite de faire dormir chez soi quelqu'un en qui on a confiance. Particulièrement, quand on est un homme d'une aussi grande importance que la vôtre. Je répondis pour changer de sujet.
- ça fera donc deux questions qui resteront ce soir, sans réponses. dit il.
Au même moment, la musique s'arrêta et monsieur Mosley monta sur l'estrade.
- merci à tous d'être venu à ce gala de charité de l'association "pouvoir au fachiste"! dit il avant d'être applaudi par toute l'assemblée.
- doux jésus. Je dis à voix basse.
Cela explique pourquoi Thomas le déteste et pourquoi il n'était pas précisé en quel honneur se tenait ce gala sur l'invitation.
J'échangeai un regard de choc avec Giuliana qui se trouvait à l'autre bout de la salle.
- vous auriez pu me dire qu'il était fachiste. Je chuchotai à l'intention de Thomas.
- vous ne me l'avez pas demandé. Répondit-il en affichant un sourire satisfait.
mosley passa les 15 minutes qui suivirent à déblatérer les paroles les plus ridicules, outrageuses et choquantes qu'il m'a jamais été donné d'entendre. quand il quitta l'estrade et que la music reprit je n'avais plus du tout envie de danser.
- j'ai besoin d'un verre. Je dis en me dirigeant vers le bar.
Mais où diable ai-je mis les pieds?!
Mon amie ne tarda pas à me rejoindre.
- tu es devenue folle ou quoi ?! Depuis quand t'es fachiste?! Me dit-elle en avalant un verre de gin.
- je n'en avais absolument aucune idée sinon nous ne serions pas venue. Je dis en allumant une cigarette.
- je suis tout de même contente d'être venue ! Finn est génial, merci beaucoup au fait.
- ho, mais le plaisir est miens ! Si tu passes une bonne soirée, j'en suis ravie et je me doute que tu dois te faire une joie de passer la nuit avec lui.
- ça, c'est sûr. Et toi, apparemment, tu dors chez monsieur regard de marbre depuis 2 jours, quelque chose à me dire ? Dis Giuliana en allumant une cigarette.
- je vais tuer Finn. Je dis.
- en-tout-cas, il est très agréable à regarder alors si tu couches avec lui ce soir absolument personne ne pourra te blâmer ! dit Giuliana avec un regard coquin.
- Giuliana doux jésus ! Retourne jouer les belles près de Finn et laisse mon esprit loin de ces pensées salaces.
- comme tu veux ! Mais t'as intérêt à absolument tout me raconter.
- promis, aller va-t-en !
Mercredi 19 janvier 00 heure 30, Londres Angleterre.
À suivre...
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dealing with the devil X peaky blinders
Romance"est-ce que vous voulez me baiser monsieur Shelby?" " c'est une proposition?" "plutôt une question." Thomas Shelby, un gangster britannique, rencontre Valentina, la fille de l'un des mafieux les plus puissants du monde. Elle est arrogante, ne fait...
