Chapitre 6

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Le lendemain, je me réveillai avec un horrible mal de crâne dans un endroit qui m'était inconnu... Lorsque je repris mes esprits, je me rendis compte du contact de ma peau contre une autre peau. En effet, un bras était passé autour de ma taille et une main reposait sur mon ventre. Puis, j'entendis un souffle fort résonner dans mon dos. Je me retournai lentement vers l'auteur de ces faits et je découvris le mec qui m'avait bousculée dans les couloirs de l'université. Je sursautai, et m'éloignai rapidement de lui en prenant un bout de draps afin de recouvrir mon corps nu.

Putain Harper, il y a sept milliards d'hommes sur Terre et tu es fichue de coucher avec ton ennemi numéro un du moment !

Je me cognai la tête contre un mur intérieurement. Je balayai la pièce du regard, j'aperçus un tas de vêtements et j'en sortis les miens. Je me dépêchai de les enfiler et de partir le plus vite possible d'ici avant que l'autre con ne se réveille mais, arrivée devant la porte close de la chambre, des bruits de pas provenant de l'autre côté de la cloison me stoppèrent net.


...- Tu t'en vas déjà ?


Je me retournai vers mon interlocuteur.


Moi- J'aurais eu un autre coup d'un soir que toi, je ne serais sûrement pas partie aussi vite.


Dos à moi, il se retourna lui aussi soudainement. Quand il découvrit qui j'étais, il fit les gros yeux.


Lui- Comment j'ai pu baiser avec une pute pareille ?


Moi- La pute, elle t'a bien vidé les couilles en attendant !


Lui- Qui te dit qu'on l'a fait d'ailleurs ?


Moi- Regarde-toi, t'es à poil, comme moi au réveil.


Il se leva subitement la couverture et la rabaissa aussi spontanément.


Moi- Si ça ne t'embête pas, j'aimerais rentrer chez moi sans avoir affaire à tout ton entourage.

Lui- Je vais t'aider.


Il se leva et s'avança vers moi.


Moi- Mets quelque chose d'abord, dis-je en me retournant.


Lui- T'es bien la seule que je répugne à ce point.


Moi- Peut-être parce que je ne suis pas comme toutes ces putes que t'as pu te faire.

Il faut croire que je lui avais cloué le bec. Il enfila un boxer, me rejoignit avant d'entrouvrir la porte et de scruter les alentours.


Lui- Viens.


Il me prit par la main et on traversa à pas assez rapide l'immense salle de séjour. Il ouvrit la porte d'entrée, puis la referma rapidement derrière nous.


Moi- Bon bah... merci.


A mes paroles, il lâcha ma main qu'il tenait toujours fermement comme si j'étais une enfant tentant de s'échapper à tout moment.


Lui- Ne dis rien à personne, ceci reste entre toi et moi.


Moi- Tu as si honte que ça de m'avoir touché ?


Lui- Dit la meuf qui était écœurée par le mec avec qui elle a passé la nuit.


Moi- Pas de crasse, et tout se passera bien. Ok ?


Lui- Sinon quoi ?

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