Hey United States, I'm back

Chapitre 11

Le soir même, ma meilleure amie ayant un entraînement de danse, je me retrouvai seule avec son frère. En parlant du loup, celui-ci se rapprocha de moi dans mon dos et passa ses bras autour de ma taille.

Moi- Luke, arrête...

Luke- Elle n'en saura rien, Harper... souffla-t-il dans le creux de mon oreille.

Ma conscience lui donnait raison mais je savais que j'allais regretter.

Il continua à me parsemer le cou de milliers de baisers, tous plus électrisants les uns que les autres. Comme paralysée, je me laissai faire. Il me retourna par les épaules de sorte à ce que nos deux visages soient face à face et déposa délicatement ses lèvres sur les miennes. Au départ, je n'y répondis pas, mon corps ne voulait pas bouger, puis à force d'insistance, nos lèvres dansèrent en rythme. Luke descendit au niveau de mon cou tandis que j'agrippai sauvagement ses cheveux, lui provoquant de légers grognements.

Moi- Luke, non... déclarai-je en reprenant mes esprits.

Seulement, celui-ci ne réagit pas et continua ce qu'il faisait. Je me détachai peu à peu de lui mais il me ramenait constamment vers lui. Je posai donc mes mains à plat sur son torse.

Moi- Faut qu'on arrête, Luke. Ta sœur ne veut pas qu'on ait ce genre de relation, j'ai promis et je tiendrais parole.

Luke- Harper, elle ne saura pas tout ceci. Ça restera entre nous, ce sera notre secret à nous deux.

Moi- Je... je ne peux pas, hésitai-je.

Luke- Comme tu voudras.

Il s'éloigna de moi et s'en allant à l'autre bout de la pièce pour s'asseoir sur mon canapé à regarder la télévision. Sur son visage, je pouvais voir qu'il était... déçu ? Oui, il me semble. Bizarrement, je ressentis un pincement au cœur.

Moi- Oh et puis merde !

Rapidement, je réduisis la distance qui nous séparait et je m'assis sur ses genoux. Sans chercher à réfléchir ou à penser aux conséquences, je l'embrassai fougueusement. Luke ne comprit pas totalement ce qu'il était en train de se passer puis au fur et à mesure, celui-ci se détendit et répondit à mon baiser qui s'intensifiait de plus en plus. Petit à petit, ses mains se firent de plus en plus baladeuses, se promenant sur mon ventre, au creux de mes reins, sur les courbes de mes hanches.

Je sentais la température montait, nos rythmes cardiaques s'accéléraient, notre respiration se saccadait et le désir se fit plus envoûtant...

Lorsqu'il me porta jusqu'à ma chambre et que nos vêtements se retrouvèrent au sol, je compris que j'avais fait la plus belle connerie de ma vie.

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