Hey United States, I'm back

Chapitre 2

Aujourd'hui, c'est le jour J, ma première journée en université. J'avais une légère pression, j'avais mal au ventre mais j'essayai de ne pas y penser. Je pris mes clés et je partis en voiture à l'université. Arrivée là-bas, je me dirigeai vers la salle où on nous avait indiqué de nous rendre dans un courrier. Une fois trouvée, j'y entrai et je m'installai à une table seule.

Il y avait déjà d'autres étudiants qui étaient arrivés, principalement des garçons mais il y avait aussi des filles. Lorsque la salle fut quasi remplie, un homme en costard, qui se présenta comme le directeur, prit la parole :

Directeur- Bien, tout d'abord, bienvenue à tous dans notre université, nous sommes heureux de vous accueillir parmi nous ! Vous êtes réunis ici afin que l'on vous donne les derniers papiers administratifs ainsi que vos emplois du temps. Passons directement aux papiers, venez chercher votre dossier lorsque vous entendez votre nom, je vous prie.

Quelques noms se firent entendre.

Directeur- Mademoiselle Dresse ?

Moi- Oui.

Je me levai et allai prendre le dossier contenant plusieurs feuilles. Alors qu'ils appelaient d'autres personnes, je jetai un rapide coup d'œil au tas de feuilles. Des papiers banals mais tellement chiants à remplir...!

Directeur- Maintenant, passons aux plannings !

Même scène, il nous appelait, on venait et on se rasseyait.

Ensuite, vint l'heure de commencer les cours. Je me dirigeai dans la salle où avait lieu mon premier cours. Mais, malheur, absorbée par ma feuille d'emploi du temps, je percutai quelqu'un de plein fouet et je me tombai violemment par terre, faisant éparpiller tout mon dossier que je tentai de rassembler aussitôt.

Moi- T'excuses pas surtout, grognai-je.

...- Toi, t'es nouvelle.

Je lançai enfin un regard vers mon interlocuteur.

Moi- Il parait oui, pourquoi ?

Lui- Parce que tu ne me parlerais pas comme cela, ma jolie.

Moi- Enlèves les deux derniers mots de ta phrase. Puis je parles comme je veux à qui je veux et ce n'est pas un connard de première classe qui va m'en empêcher.

Oops, ce fut la phrase de trop. Il serra sa mâchoire ainsi que ses mains qui devinrent blanches aux jointures. Je n'avais pas remarqué qu'un groupe de personnes s'étaient rassemblé autour de nous.

Lui- Tu ne vas pas t'en tirer comme ça.

Il shoota une dernière fois dans mon dossier, faisant virevolter d'autres feuilles à quelques mètres de moi, avant de repartir, suivi de sa bande d'amis, je présume.

Moi- Connard.

Il leva la main sans se retourner et lança :

Lui- Ouaip, c'est moi.

Premier jour, voilà que je me fais un ennemi. Woaw, bravo Harper ! Faut dire qu'il l'avait bien mérité ce salaud. Macho, arrogant, narcissique, tout ce que je n'aime pas.

...- Bande d'abrutis, surtout n'allez pas l'aider, hein ! Bordel, c'est tellement mieux de la regarder ! Attends, laisse-moi t'aider.