Le date [tododeku]

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> Shoto

Avant d'aller dormir il fallait que je parle a Yaoyorozu. Après lui avoir envoyé un message pour qu'elle me retrouve dehors devant les dortoirs, je sortis pour l'attendre sur les escaliers.

Quelques minutes plus tard elle arriva, couvert d'une écharpe autour de son cou. Elle s'assit à côté de moi sur l'escalier.

— Que ce passe-t-il ?

Sans passer par quatre chemins je lui tendis le papier. Elle ne comprit pas de suite, ça se voyait sur son visage. Mais je ne dit rien, elle allait vite comprendre.

Cinq secondes plus tard, elle comprit enfin. Son visage s'illumina de suite et elle fut tellement surprise qu'elle mit une main sur sa bouche comme pour s'empêcher de crier.

— Oh mon Dieu Todoroki ! C'est tellement bien !!

Je baissa la tête contre le sol. Elle avait raison, c'était vraiment bien.

— Qu'est ce que tu as ressenti quand tu la lus ?

— Je ne sais pas trop. J'étais confus mais j'ai senti mon corps chauffé et mon cœur à battu très fort pendant plus d'une heure.

— Oh Todoroki c'est incroyable !!

Un silence se fit entendre pendant lequel Yaoyorozu relu la lettre encore et encore.

— Pourquoi tu m'as appelé alors ?

— Je ne sais pas quoi répondre, ni comment.

Elle semblait réfléchir. J'avais déjà retourner le problème dans tout les sens, pour moi la meilleure solution était d'aller le voir et de lui répondre.

— Écrit lui en retour, simplement.

— Je pensais aller le voir directement.

— Mauvaise idée. Midoriya va faire une arrêt cardiaque sur le champs, tu veux le tuer ?

— Quoi ! Bien sûr que non.

Rien qu'à l'idée de tuer Izuku si je venais lui répondre en face me faisait me sentir mal. Je ne voulais pas lui faire de mal au contraire, tout ce que je souhaitais était de lui répondre.

Plusieurs longues minutes de discussion, Yaoyorozu et moi s'en allâmes dans nos chambres respectives avec la décision que je devait écrire une lettre et la lui remettre dans son casier au dernier cours demain.

Pendant le repas, j'avais essayer de lui envoyer quelques regards mais Izuku me fuyait. C'était compréhensible, le connaissant il stressait beaucoup. Déjà au dernier cours il a dû sortir, peut-être qu'il avait remis la lettre en sortant ou alors avant. Mais ça m'étonnerai il y avait du monde et je suis rester en bas du bâtiment.

Une fois dans ma chambre, je m'assis sur la chaise de mon bureau, et je relis encore une fois la lettre de Izuku.

Dans cette lettre il me demande si je suis libre le 14 février, et si non il aimerait passer la journée avec moi au musée.

Je pense que si Yaoyorozu n'avait pas été là, je n'aurai jamais compris le sous-entendu du date au musée, d'un rendez-vous amoureux avec lui.

Il était évident que j'allais lui répondre positivement. Normalement j'étais censé rentrer à la maison pour le 13 jusqu'au 17, mais tant pis.

C'est indéniable mais Izuku me plaît. Au début je pensais qu'il était un bon ami et ce que j'éprouvais était de l'amitié. Seulement, personne d'autre ne ressentait ça pour simplement un ami d'après Momo. Je me suis vite rendu compte, toujours grâce à elle, que j'étais limite amoureux de Izuku.

Même si ça me fait bizarre de me dire ça. Moi qui n'éprouvait que de la haine pour mon père il y a plusieurs mois. Grâce à lui tout s'est arrangé, du moins une grande partie.

Après avoir écrit la lettre, je me coucha. J'étais vraiment fatigué et demain on avait entraînement. J'avais simplement une hâte, c'était de lui glisser ma lettre dans son casier, pour enfin lui répondre.

Au dernier cours, Shoto leva la main afin d'aller au toilette. Monsieur Aizawa, blasé souffla et lui donna le permission en lui ordonnant de se dépêcher.

Il sortit vite de la classe, limite en courant et s'en alla vers les casier afin de glissa sa lettre à son tour. Une fois de retour en classe, il regarda Momo à côté de lui qui lui chuchota un Bravo.

C'est en rentrant dans les dortoirs qu'il se précipita vite dans sa chambre. Il venait de répondre à Izuku, il venait de lui envoyer une lettre pour lui dire qu'il était totalement libre le 14 février.

Et rien que le fait de penser qu'actuellement Izuku était en train de lire sa réponse, il se sentait stressé, son cœur tambourinait plus fort que d'habitude. C'était un sentiment auquel il ne s'était toujours pas habitué.

Quelqu'un toqua à sa porte, l'interrompant dans ses pensées. Aussitôt il senti son corps chauffé, et si c'était Izuku ? Peut-être qu'il allait venir lui répondre en face !

Il ouvrit sa porte et son stresse redescendit d'un coup en découvrant sa camarade aux longs cheveux noirs.

Il la fit entrer, et referma la porte derrière.

— Alors ?

— Je l'ai déposé comme prévu.

— Super. Pas trop stressé ?

Par le manque de réponse de la part de Shoto. L'adolescente souffla calmement et reposa sa question.

— Est-ce que tu as peur ?

— Je n'ai pas peur.

— Attends je reformule. Est-ce que tes pensées ne tournent que autour de la lettre, tellement que tu ne peux pas penser à autre chose ?

— Oui. Je n'ai pas la patience pour entendre sa réponse.

— Donc, tu es stressé !

— Sûrement.

— Malheureusement il faut que tu le sois. Il ne devrait pas tarder.

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📌 jeudi 9 février [1500]