Chapitre 33

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Chapitre 33

La fin du début

Shoto :

Les lumières rouges et bleues dansaient absolument partout. Il y avait des dizaines de blessés, une vingtaine d'ambulances devant le camp. Le soleil se levait à l'horizon. Je voyais quelques élèves gravement blessés grimper dans les véhicules médicaux immaculés.

Mais où est (t/p) ? Est-elle seulement vivante ?! EST-ELLE VIVANTE ?!! M. Aizawa était arrivé quelques minutes après que j'eus crié dans la clairière. Il avait pris (t/p) et l'avais vite emmené au camp en nous disant de rentrer et que l'attaque était finie.

On m'avait couvert d'une couverture de survie dorée mais je n'en avais pas besoin. On m'avait dit que j'étais aussi en état de choc et on m'avait aussi posé des questions, mais je ne voulais pas leur répondre.

J'avais voulu rentrer dans l'ambulance avec elle, mais un médecin m'avait empêché de rentrer. J'avais manqué de l'insulter, aveuglé par la haine, la haine de rien pouvoir faire et qu'on m'empêche de la voir. Quand elle est partie avec les secours, elle était inconsciente et les médecins semblaient sceptique sur son état. M. Aizawa m'a dit qu'elle allait bien mais je savais qu'il me mentait.

Cela faisait 3 jours que je n'avais aucune nouvelle, j'envoyais des messages mais elle ne les recevait même pas. J'étais très inquiet et je pensais au pire. Je n'écoutais plus en cours, plus rien d'autre ne m'intéressait que de savoir comment ELLE allait.

-Shoto.

Je sortis de mes pensées, M. Aizawa était face à moi, et me regardait d'un air neutre. La salle était complètement vide, je regardai l'horloge, le cours était fini depuis 5 minutes et tout le monde était partit. Il allait sûrement me sermonner pour mon inattention.

Il prit une chaise à une table et vint s'asseoir en face de moi.

Narrateur omniscient

M. Aizawa fixa un instant Shoto, œil à œil. Finalement, après quelques secondes de silence, il demanda :

-Est-ce que tu voudrais voir (t/p) ?

Shoto retint un hoquet de stupeur. Elle était donc vivante ?! Il hocha la tête, les yeux grands ouverts et fixant avec excitation son professeur.

-Elle est vivante ?! Comment va-t-elle ?! Demanda-t-il impulsivement.

-Oui, elle s'est réveillée ce matin, elle est à l'hôpital en réanimation.

Shoto ne put s'empêcher de sourire de joie, il n'y croyait pas. Elle allait bien ! Elle était en vie ! Bien sûr qu'il voulait la voir !

-Quand peut-on y aller ? Demanda-t-il.

-Si tu veux... maintenant.

Shoto se leva d'une traite pris son sac et partit à la porte en lançant à son professeur qui se mettait debout :

-On y va.

Shoto, assis sur le siège passager avant de la voiture de M. Aizawa, fixait les habitations défiler à travers la vitre. Les deux restaient silencieux. Quelques panneaux commençaient à indiquer l'hôpital dans quelques km.

Shoto sentait l'excitation monter en lui. Ils ne s'étaient pas vus depuis trois jours et pourtant, il avait l'impression que cela faisait trois ans. Enfin, il aperçut au loin un grand bâtiment gris qui s'élevait sur plusieurs étages. Le professeur se gara dans l'immense parking et ils descendirent pour se diriger vers l'entrée de porte vitrée.

Il s'agissait d'un grand hall, immense et vitré de partout. Quelques personnes patientaient plus loin sur des sièges bleus et le personnel soignant passait de couloir en couloir. Les deux s'approchèrent du guichet d'accueil. Une jeune femme les accueillie :

-Bonjour messieurs, comment puis-je vous aider ?

-Nous aimerions rendre visite à une de vos patientes. Répondit M. Aizawa.

-Bien-sûr. Puis-je avoir son nom et prénom ?

-(T/p) (t/n).

-Alors... C'est la salle 101 ! Premier étage !

-Merci beaucoup.

Les deux grimpèrent les escaliers jusqu'au premier étage, en réanimation. Les numéros défilaient sur les portes closes : 97, 98, 99, 100... 101 !

Ils s'arrêtèrent devant la porte en silence, sans oser avancer. M. Aizawa s'apprêta à ouvrir la porte mais il s'arrêta et regarda le garçon qui l'accompagnait.

-Aucune connaissance n'est encore venue la voir... Je pense que c'est une bonne chose si c'est toi qu'elle voit en premier...

Shoto sentit une boule se former dans sa gorge. Il acquiesça et posa une main moite sur la poignée. Après un court instant il ouvrit la porte et la referma aussitôt.

-... Sh... Shoto ?

Il se retourna, elle était là, allongée dans son lit d'hôpital, une sonde placée dans son avant-bras et dans une robe immaculée comme son bandeau. Il resta pétrifié. Il n'arrivait pas à croire qu'elle était vivante.

Il s'approcha de quelques pas, ils se fixaient dans les yeux. Shoto s'avança encore avant de resserrer ses bras autour d'elle. Elle lui rendit son étreinte. Il murmura sans relâcher son emprise :

-Ne refais jamais ça... NE REFAIS JAMAIS CA (T/P) !!!

Ils restèrent ainsi dans le silence, uniquement troublé par le pouls de la jeune fille qui s'inscrivait sur une machine médicale.

-Shoto... Je suis désolée...

-Est-ce que... Est-ce que tout cela serait arrivé si on ne s'était pas rencontré ? Est-ce que cela aurait été diffèrent ? Marmonna Shoto en enfouissant son nez dans les cheveux doux et soyeux.

-Je ne regrette rien. Toutes les pires choses qui pourraient nous arriver parce qu'on est tombés dans l'amour, ne me ferons jamais regretter de t'avoir rencontré, Shoto Todoroki...


                                                                              FIN

Bandeau immaculé  (Shoto x reader) (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant