Chapitre 7

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Chapitre 7

L'affrontement

Ça y est, le jour du tournoi était arrivé. Le stade avait ouvert, les journalistes avaient posé leurs caméras. Le public commençait à entrer dans les gradins, munis de fanions représentant l'élève qu'ils chérissaient. J'étais dans ma loge.

C'est à cet instant que l'on peut voir la personnalité de chacun ressurgir. Il y a ceux qui ne réalise que maintenant ce qui est en train d'arriver, ceux qui tente de rester calme et de penser à autre chose, ceux qui essayent de se distraire avec de la musique par exemple, ce qui nient le stress alors qu'ils sont apeurés.

Je n'ai pas peur. Mon état d'esprit est calme. J'ai toutes mes chances de gagner. Et elle aussi... Si elle a réussi à maîtriser son alter, elle sera à coup sûr sur le podium. Certains élèves font des exercices physiques, des échauffements, de la méditation, des étirements...

-Les enfants, dit un homme en entrant dans notre vestiaire, c'est à vous d'y aller.

-OH mon dieuuuuuuu !

Ils crient de peur comme des petits enfants sans défenses, ça me fait rire. Ça me fait rire de se plonger au plus bas du ridicule. Nous traversons les couloirs. L'homme toque à la porte du vestiaire destiné aux filles et leur fait le même discours qu'à nous. Elles sortent. (T/p) émerge de l'entrebâillement de la porte, je la regarde du coin de l'œil et je pense qu'elle aussi me guette. Nous prenons la sortie et faisons face à un long couloir de béton qui n'est pas éclairé. On voit l'herbe du stade dehors et on entend les cris des spectateurs en folie. C'est le moment. J'avance en regardant droit devant, je sais que mon père se situe quelque part dans les rangées de sièges.

Nous y sommes, je pose un pied dans le stade. Les spectateurs crient et agitent leurs drapeaux. Ils sont vraiment beaucoup à être venus. J'aperçois la loge des commentateurs. Notre professeur principal s'y trouve. Nous avons beaucoup de succès. Les autres élèves de la classe saluent, agitent bêtement les bras en souriant de toutes leurs dents.

Je le voie, il est là. Adossé à un mûr, je croise son regard bleu froid. Il fronce les sourcils et me fixe. Le feu de sa moustache éclaire d'un reflet vermillon son menton... mon père.


Bandeau immaculé  (Shoto x reader) (lemon)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant