Recueil os sherliam : Moriarty The Patriot

laisse moi te voir

TRES LEGÉ SPOIL SCANS !

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«s'il m'est donné de me réincarner dans un autre monde.... Nous serons cette fois du même côté et nous travaillerons main dans la main. Comme de vrais amis»

Ce sont les derniers mots que William James Moriarty écrivit dans sa lettre destinée à Sherlock Holmes, une lettre a l'allure d'une déclaration d'amour et d'un adieu.

Les derniers mots du texte sonnaient plus comme une évidence qu'un souhait.... Une fatalité, un fait inévitable, une certitude. Ils se devaient d'être amis .... Mais alors ? Que faisait William dans les bras de Sherlock, alors que celui ci lui papouillait le cuir chevelu avec douceur.

Ils étaient tout deux sur le canapé de leur habitation, leur mains liées, tout en parlant de tout et de rien, de ce qu'ils aiment chez un, de ce qu'ils n'aiment pas chez l'autre, de ce qu'ils vont ou veulent faire en la compagnie de celui qui égaye leur journée respective.

Une boule d'amour secrète qui ne sera jamais révélé a quiconque ne souhaitant découvrir la vérité sur leur relation, c'était une simple amitié, rien d'autre.

C'était leur moment de complicité qu'ils partageaient le sourire aux lèvres, aux promesses éternelle.

Loin de la mort, loin des enquêtes, loin des mystères, juste eux et leur confort de s'aimer même cachés.

Soudainement, noireau chuchota a l'oreille de son partenaire qui lui répondit par un simple rictus souriant.

- il est vraiment beau ton sourire, Liam.

Le surnommé «liam» se redressa un peu sur le corp sur lequel il était allongé pour dévisager de son seul œil rubis celui aux yeux saphir. Le cœur de celui-ci chavira en voyant la beauté de l'homme qui le défiait, même avec son œil borgne couvert derrière un bandeau noir. Puis un léger rire traversa la barrière des lèvres de William quand Sherlock continua de le regarder, envoûté.

Après plusieurs secondes, Sherlock brisa le silence qui s'était installé.

- je peux? Il regarda son aimé avec curiosité et inquiétude.

- Sherly, je... répondit-il gêné.

- tu as tout les droits de ne pas vouloir. Il lui sourit et cache une mèche du blond derrière l'oreille de celui-ci. Mais si c'est mon regard qui t'inquiète ne t'en fait pas pour ça, je t'ai déjà vu, j'aime qui tu es derrière tout ces artifice, je t'aime toi.

Le blond souria tristement avant de s'assoir a califourchon sur le noireau et de défaire son cache oeil pour laisser voir son orbe blanche sertissant son œil gauche a son amour. Il était sur le point de pleurer mais ne le fit pas et regarda avec insistance Sherlock qui lui afficha un doux sourire.

- tu es magnifique.

Il concerné ne répondit pas et se contenta de rire nerveusement.

- je suis sérieux. Tu es magnifique.

Encore une fois, William n'ouvrit pas la bouche, mais se contenta de caresser les cheveux de Sherlock, silencieux.

Après un long soupire, le brun pris son amant dans ses bras qui se laissa faire.

- tu es magnifique Liam, tu es un tellement bel homme que les autres doivent en être jaloux.

Mais il resta silencieux et continua son activité précédente. En retour, Sherlock ria, sachant que c'était peine perdu, qu'il pouvais dire quoi que se soit, son amant n'en fera qu'à sa tête.

- pardon Liam ....

- pourquoi t'excuse tu?

- j'ai gâché notre soirée romantique.

- non... C'est juste pas encore le bon moment. William lui souria et posa ses lèvres sur celles de Sherlock.