tu vois en moi ce que j'ai déjà oublié

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Prendre conscience de la vie domestiques qui est désormais mienne est quelque chose de très difficile pour moi. Prendre simplement le temps un matin de s'asseoir dans un fauteuil, buvant une tasse de Earl Grey en lisant le journal New Yorkais. De profiter des gassouillits des oiseaux et de la brise matinale. De simplement , prendre le temps qui est mien pour le vivre pleinement, et accepter que j'y ai droit.

Chose que je n'aurai jamais espérer avoir sans l'intervention de l'homme qui venait de sortir de notre chambres commune, Sherlock Holmes. Il semble venir à peine de se réveiller au vu de la façon dont sa main droite vint ébouriffé ses cheveux crépu de jais et que sa gauche releve sa chemise de nuit pour frotter son ventre, de la façons qu'à sa démarche groggy de manquer de tomber et d'un bâillement occasionnel. Je ne l'avais jamais vu au réveil et il est vrai que le spectacle est bien plus intéressant que ce a quoi je pouvais m'attendre.

Son regard bleuté se releva sur moi et j'eus l'impression de tomber à nu, même si depuis bien des mois maintenant il m'avait déjà vu ainsi mainte et mainte fois, son simple regard avait sur moi le don de faire tomber tout mes masques, même ceux que je ne pensais même pas avoir mis.

Aussi instable que pouvait être son allure, il se rapprocha tout de même de moi, avec un sourire de chat , bien que matinale, brodé sur ses lèvres.

Bonjour mon chère.» dis-je, mimant son sourire.

Mais il ne le répondit, enfin, pas verbalement et à la place, il rapprocha ses lèvres des miennes pour tendrement les embrasser. Elles étaient gercées et avaient un goût pâteux du mâtin avec un fond de café et de tabac bien a lui, un mélange que je n'aurai jamais penser me plairait, mais puisque c'est lui, je ne peux que le savourer. Une de ses mains s'était appuyé contre le dossier de mon fauteuil , juste au dessus, quant à l'autre pressait ses doigts calleux contre ma joue.

Cauchemar ? Tu aurais dû me réveiller...» demanda t'il, sa voix grave et enroué du réveil irradiait dans l'entièreté de mon corps, tandis que son pousse caressait doucement ma pommette.

Il avait gardé cette habitude depuis mon réveil de s'inquiéter de mon sommeil. Qu'il soit trop long , comme trop court. Je n'ai jamais apprécié être dorloter et je sais bien qu'il le savait également, mais qu'il lui était impossible de s'en empêcher, et au fond, c'est rassurant. Nous savoir tout les deux que si les places avaient étés inversé, je me serai comporté comme il le fait avec moi maintenant, comme je l'ai fait a notre retour à Vermissa par exemple.

Non, même pas un soupçon.» je lui répondit avec un sourire doux.

Tu aurais quand même dû me réveiller. Tu ne veux plus de moi c'est ça ?» il arca un sourcil ironique en posant sa question, mais son regard était toujours doux quand il se posait sur moi.

Exactement, belle déduction, détective.» répondis-je avec la même ironie.

Son sourire glissa sur quelque chose de bien plus sauvage et espiègle. Il se redressa lentement et me toisa de sa taille, normalement égale à la mienne, étant supérieur par notre différence de position.

Avant que vous ne fassiez un quelconque commentaire obscène, je vous arrête. Un café chaud vous attend dans la cuisine et ce serait bête qu'il ne se refroidisse...»

Son regard se changea pour quelques choses de qui rappelait une fausse forme de frustration et d'indignation, ainsi que de curiosité, plissant les yeux intrigué et se dirigea jusqu'a la cuisine où il s'esclaffe visiblement surpris. « Il est encore chaud ! Liam, quand l'as tu fait?!»

Avant que tu ne te lèves.» dis je avec mon ton calme habituel.

Tu n'es pas croyable.» il fit une petite pause provoquer par un rire bas  «...suis-je vraiment si prévisible ?»

Peut être.» je souris derrière ma propre tasse en imaginant son sourire de chiot heureux après mon commentaire.

C'est marrant comment je ne peux qu'être que moi avec lui , sans masque, sans artifices, juste la personne que je suis. Que tout est si simple et se fait au meilleur rythme. J'aime tellement sa façon de me voir comme son égal, c'est sûrement la chose la plus pure que je puisse ressentir... À Londre, je ne suis qu'un monstre ou un divin, mais jamais ce que j'ai toujours rêvé d'être ; un être humain. Il me donne pour la première fois... L'impression de pouvoir être aimer , et c'est tellement gratifiant.

Sherly, sache une chose... Je veux que jamais tu ne m'appelles William. C'est le nom d'un homme que je n'ai jamais été et que je ne serais jamais.»

Et je n'a jamais eu l'attention de le faire.»

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Ca fait un moment mais me revoilà avec une petite histoire, avouez je vous ai manquer 🤭 breff, peut être que vous allez re-entendre parler de moi la semaine pro je vous préviens, mais pour l'instant je vous laisse avec ça , bisee

Recueil os sherliam : Moriarty The Patriot Où les histoires vivent. Découvrez maintenant