New York avec toi

225 10 6
                                    

Son souffle effleura doucement la peau de mon cou, je ne pouvais plus supporter cette délicieuse sensation sans goûter au vice tentatrice de ses lèvres. La brise du zénith lunaire glissait contre nos corps étroitements proches, dansant à la lueur des perles célestes et du rêve bleu, nous volant des murmures aux creux d'oreilles et des baisés sur nos mâchoires.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, je sentis le bouts de ses lèvres aguicheuses contre ma gorge. Une sensation chaude et fantastique que je ne pouvais que redemander, quémander, réclamer encore et à la folie.

Sherly.» Ses lèvre étaient suspendus au dessus de ma chaire, sa voix était gracieuse et le temps semblait se figer. La façon dont roulait ce surnom de ses lèvres étaient d'une dangerosité séraphique, mais coulait en proie de mes veines comme aucune drogue n'avait pû le faire au paravent.

Et sans que je n'y soit préparé, il se mit doucement a embrasser la chaire qui lui était accordé. La léchant, la suçant, la mordant. Mais l'embrassant avant tout, avec une velouté terriblement ardente, brûlant mon cœur à l'extase.

À mon tour je passais une main dans ses mèches d'or, les caressant avec approbation. Touts mes sens étaient aux aguets mais mon esprit s'envolait.

Je ne sais plus quand tout cela a commencé, je me souviens peut être d'un verre de whisky —ou deux — pris dans un des bar du quartier avec Billy. Des rires et des blagues de fin de soirée dans les rues de Brooklyn. Et une fois seuls dans l'appartement il y eu des danses aussi... Tu avais pris ma mains droite, Liam, comme une invitation tu m'as sourit simplement et même sans musique je ne pouvais refuser. Et alors maintenant nous y sommes, tes mains de porcelaine sur ma taille et nos doigts liés. Je t'avais accompagné d'une main sur ton épaule, et nous nous sommes rapprochés, d'une jolie valse amène un slow, nos positions échangés : désormais mes mains flottaient au dessus de la voûte de ton dos et les tiennes contre ma nuque. Respiration profonde, pas lent, et alcool ambitieux, nous voila là où nous avons toujours voulu être. Les choses se sont enchaînés, l'ébriété n'en était pas la cause puisque nous n'étions ivre que d'amour et de désir, l'alcool n'était sûrement qu'un plus. Mais maintenant le pusillanime écarté, une faim dévorante attendant depuis longtemps libérée.

Avec toute la force que je pouvais regrouper pour ne pas complétement sombrer de plaisir, je basculai à mon tour mon visage contre ton oreille pour te murmurer de simples mots «I love you, your grace»

———————————————————

Note: le slow
est née a peu près 100ans plus tard donc excusez moi pour cette petite erreur temporelle.

Recueil os sherliam : Moriarty The Patriot Où les histoires vivent. Découvrez maintenant